13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

PostersNotre objectif était d’éclaircir les subtiles distinctions entre« hypersexualité », et « addiction sexuelle », à travers lesdonnées neuropsychologiques, neurobiologiques, et celles<strong>de</strong> l’imagerie.Nous avons mené une recherche sur « sciences direct » et« pubmed » en nous basant sur les mots clés suivant :Hypersexualité ; dépendance, addiction sans substance ;addiction sexuelle et compulsion sexuelle.Le terme « hypersexuality disor<strong>de</strong>r » est une notion qui feraprobablement son entrée en 2013 dans la 5 e édition dumanuel diagnostique et statistique <strong>de</strong>s troubles mentaux(DSM V). Celui-ci viendra remplacer l’expression favorite <strong>de</strong>smédias à sensation, la fameuse « addiction sexuelle ».Sa phénoménologie présente <strong>de</strong>s similitu<strong>de</strong>s avec celles <strong>de</strong>sdépendances aux substances : euphorie et désir incoercibleen présence <strong>de</strong> l’objet sexuel ou <strong>de</strong> stimuli associés, humeurtriste, anhédonie, trouble du sommeil en cas <strong>de</strong> manque <strong>de</strong>l’objet sexuel, focalisation <strong>de</strong> l’attention et pensées intrusivessur l’objet sexuel, et, dans certains cas, comportements inadaptésou problématiques amenant à une détresse ou à <strong>de</strong>saltérations cliniquement significatives, avec poursuite <strong>de</strong> cecomportement malgré la connaissance <strong>de</strong>s effets négatifs.Des étu<strong>de</strong>s humaines et animales suggèrent que les régionscérébrales, à savoir, l’insula, le cingulum antérieur, le cortexorbito<strong>fr</strong>ontal et les neurotransmetteurs (en particulier la dopamine)impliqués dans la dépendance aux substances le sontégalement dans l’addiction sexuelle. L’ocytocine (OT), impliquéedans l’attachement et la mise en couple, est égalementun facteur <strong>de</strong>s dépendances aux substances et sans substances.Les données actuelles ont permis d’inclure l’addictionsexuelle dans une nomenclature diagnostique officielle et <strong>de</strong>la classifier comme une addiction comportementale. Des étu<strong>de</strong>scliniques et scientifiques sont nécessaires pour améliorerla compréhension et le traitement <strong>de</strong> ces états.PO 362MOTIVATIONS DES MALADES MENTAUX AUTEURSD’AGRESSIONS SEXUELLES ET PROFILDES VICTIMESMAAMRI A., GHAZALI I., BOUJEMLA H., DJEBBI R.,BECHIKH D., RIDHA R.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIEIntroduction : La délinquance sexuelle constitue une préoccupationmajeure <strong>de</strong> santé publique en raison <strong>de</strong>s gravesconséquences pour les victimes <strong>de</strong> certains délits sexuelscomme le viol ou la pédophilie, et du profil particulier <strong>de</strong>s victimes(femmes et enfants).Objectif : Les objectifs <strong>de</strong> notre travail consistent à préciserles motivations du passage à l’acte et le profil <strong>de</strong>s victimes<strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s mentaux agresseurs sexuels.Méthodologie : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective, <strong>de</strong>scriptive<strong>de</strong> 42 dossiers d’agressions sexuelles, menée au service <strong>de</strong>psychiatrie légale <strong>de</strong> l’hôpital Razi <strong>de</strong> Tunis.Résultats : Notre étu<strong>de</strong> a porté sur 42 hommes. La majorité<strong>de</strong>s patients avaient <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts psychiatriques (78 %)et la moitié avait <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts d’hospitalisations antérieurs.Les patients hospitalisés avaient un diagnostic selonl’axe I du DSM IV dans 80 % et selon l’axe II dans 76 % <strong>de</strong>scas.Les motivations du passage à l’acte étaient un syndrome délirant(50 %), un syndrome hallucinatoire (40 %) et <strong>de</strong>s fantasmessexuels déviants (33 %) avec une violence associéedans 42 % <strong>de</strong>s cas.Les actes commis étaient à type d’attentats à la pu<strong>de</strong>ur(45 %), <strong>de</strong> viols ou tentatives <strong>de</strong> viol (33 %), d’outrages à lapu<strong>de</strong>ur (8 %), <strong>de</strong> détournement <strong>de</strong> mineur (4 %), d’attentatà la pu<strong>de</strong>ur et tentative <strong>de</strong> sodomie (4 %), d’attentat à lapu<strong>de</strong>ur puis homici<strong>de</strong> (4 %) et <strong>de</strong> viol puis homici<strong>de</strong> (4 %).La victime est unique dans 88 % <strong>de</strong>s cas, multiples dans 12 %<strong>de</strong>s cas. Le sexe <strong>de</strong> la victime était féminin dans 58 % <strong>de</strong>scas. La victime était mineure dans 40 % <strong>de</strong>s cas.La victime était un membre <strong>de</strong> la famille dans 16 % <strong>de</strong>s cas,un voisin dans 12 %, une connaissance dans 10 % et uninconnu dans le reste <strong>de</strong>s cas.Le taux <strong>de</strong> récidive était <strong>de</strong> 20 % sans traitement, et <strong>de</strong> 5 %après sortie <strong>de</strong> l’hôpital.Les victimes étaient <strong>de</strong> profils différents entre la premièreagression et les agressions suivantes.Conclusion : Les agressions sexuelles sont souvent responsables<strong>de</strong> blessures visibles mais aussi invisibles liées autrauma psychique, lui-même générateur <strong>de</strong> conséquencescliniques graves. Ces conséquences peuvent être immédiatesou encore retardées, d’où l’importance <strong>de</strong> faire une analysevictimologique et une bonne prise en charge <strong>de</strong>s victimes,en plus <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s solutions pour les auteursd’agressions sexuelles.PO 363LA SEXUALITÉ AU TROISIÈME ÂGE À L’OMBREDU CHANGEMENT DES IMPÉRATIFS SOCIAUXTARIQ N., ROCHDANI A., BELBACHIR S., SEKKAT F.Z.Hôpital arrazi, SALÉ, MAROCLa sexualité joue un rôle important dans la santé, la qualité<strong>de</strong> vie et le bien-être général <strong>de</strong>s individus. Pourtant, lasexualité <strong>de</strong>s personnes âgées reste un sujet tabou qui estrarement abordé.Le vieillissement entraîne <strong>de</strong>s changements corporels structurauxet fonctionnels qui affectent la vie sexuelle. Ainsi, lessystèmes nerveux, sanguin et endocrinien subissent <strong>de</strong>schangements qui influencent l’expression <strong>de</strong> la sexualité. Unchangement physiologique important chez la femme estl’avènement <strong>de</strong> la ménopause.Le désir, l’activité et la satisfaction sexuels sont gran<strong>de</strong>mentinfluencés par le bien-être physique et psychique.Ce travail étudie la sexualité <strong>de</strong> 120 couples âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>60 ans. Sa méthodologie repose sur l’échelle d’évaluation« Mc Coy Sexual Rate » qui permet d’appréhen<strong>de</strong>r la sexualitédu sujet âgé dans ses composantes biologiques, psychologiques,affectives, et sociales.Les résultats <strong>de</strong> ce travail sont en cours.143

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!