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Congrès de - Free.fr

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Postersres différaient aussi, mais <strong>de</strong> façon non significative <strong>de</strong>s unipolairespar un nombre plus important <strong>de</strong> tentatives <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>(25,2 % versus 13,6 %) et <strong>de</strong> comorbidités somatiques(20,1 % versus 17,1 %). Les patients bipolaires avaient plus<strong>de</strong> manifestations anxieuses (5,2 % versus 4,1 %), <strong>de</strong> troubles<strong>de</strong> la personnalité (30,5 % versus 23, 2 %) et d’altérationsocio-professionnelle. En contrepartie les patients unipolairesétaient plus souvent hospitalisés.Conclusion : Certaines différences peuvent orienter lediagnostic : un diagnostic précoce permet une meilleureadaptation du traitement et une meilleure prise en charge.PO 028PROTÉOMIQUE APPLIQUÉE À L’ANALYSEDE SÉRUM DE PATIENTS DÉPRIMÉS :IDENTIFICATION DE MARQUEURS BIOLOGIQUESGIRARD M. (1), BESSETTE B. (2),VUILLIERS-DEVILLERS K. (3), MALAUZAT D. (1)(1) Dpt Recherche Développement – CH Esquirol, LIMOGES,FRANCE(2) EA 3842 – Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, LIMOGES, FRANCE(3) IFR GEIST 145 – Faculté <strong>de</strong>s Sciences, LIMOGES, FRANCEAfin d’i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s facteurs périphériques impliqués dans lamaladie, nous avons réalisé une analyse protéomique dusérum <strong>de</strong> patients présentant un trouble dépressif caractérisé(critères DSM IV-TR), avant et après traitement par un antidépresseur(4 semaines <strong>de</strong> J0 à J28), la venlafaxine, par latechnique <strong>de</strong> 2D-DIGE (2 Dimensions Differential Gel Electrophoresis),pour mettre en évi<strong>de</strong>nce une variation du profil<strong>de</strong> protéines exprimées, mise également en relation avec lerésultat du traitement antidépresseur.Les personnes incluses présentaient un score à l’échelle <strong>de</strong>dépression <strong>de</strong> Hamilton (HAMD) supérieur à 24 à J0. Unebaisse à J28 <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong> ce score indiquait une améliorationclinique.Huit sérums ont été analysés par la technique <strong>de</strong> 2D-DIGE :4 personnes avec une amélioration clinique (55 % <strong>de</strong> baisseau score HAMD), et 4 sans amélioration clinique (30 % <strong>de</strong>baisse au score HAMD). Les profils protéiques <strong>de</strong>s sérums ontété comparés entre J0 et J28 dans le groupe sans améliorationet dans le groupe avec amélioration clinique. Il n’est apparuaucune variation dans le groupe <strong>de</strong> personnes sans amélioration,alors qu’un différentiel d’expression a été retrouvé dansle groupe avec amélioration clinique. Les spots protéiques correspondantont pu être i<strong>de</strong>ntifiés par spectrométrie <strong>de</strong> masse :<strong>fr</strong>agments du complément C3 clivé (lié aux mécanismesd’inflammation), gelsoline (protéine du cytosquelette) et clusterine(impliquée dans la prolifération cellulaire, la sécrétion,la régulation du complément), leur expression diminuant entreJ0 et J28 en cas d’amélioration clinique. Le <strong>fr</strong>agment du complémentC3 non clivé était en surexpression. La présence <strong>de</strong>ces protéines dans les sérums a été vérifiée par Western Blot.Ces résultats sont préliminaires, et doivent être examinésavec précaution. Ils vont cependant dans le sens <strong>de</strong> données<strong>de</strong> la littérature associant à la pathogénie <strong>de</strong> l’ED les mécanismes<strong>de</strong> la réponse inflammatoire, avec notamment uneproduction élevée <strong>de</strong> cytokines pro-inflammatoires et <strong>de</strong> protéines<strong>de</strong> l’inflammation. L’implication <strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong>mort cellulaire est également suggérée par nos résultats.PO 029UN CAS DE « PSEUDO-NARCOLEPSIE »CHEZ UN PATIENT DÉPRIMÉWIDAKOWICH C., VERMEYLEN-TITRON N.,VAN WETTERE L., LINKOWSKI P., JURYSTA F.Hôpital Erasme, ULB, BRUXELLES, BELGIQUELa narcolepsie ou maladie <strong>de</strong> Gélineau est un trouble du sommeilrare (prévalence <strong>de</strong> 0,05 %), caractérisée par <strong>de</strong>s accès<strong>de</strong> sommeil avec hypersomnie diurne, cataplexie, paralysiesdu sommeil et <strong>de</strong>s hallucinations hypnopompiques et hypnagogiques.Sa cause reste associée à <strong>de</strong>s facteurs génétiqueset <strong>de</strong>s facteurs environnementaux (traumatisme crânien,stress psychologique). Son diagnostic est confirmé par polysomnographie,MSLT, et une typologie HLA DQ-B1*06 02(1). Des symptômes dépressifs sont souvent associés à lamaladie. Dans certains cas, le diagnostic <strong>de</strong> pseudo-narcolepsiepeut être également rapporté comme un trouble <strong>de</strong>conversion hystérique (2).Nous proposons d’étudier le cas d’un homme <strong>de</strong> 26 ans quis’est présenté à notre unité psychiatrique avec une symptomatologie<strong>de</strong> narcolepsie (hypersomnie avec accès brutaux<strong>de</strong> sommeil, cataplexie, et hallucinations du sommeil), étantrésistant au traitement médicamenteux classique par <strong>de</strong>samphétamines (modafinil, méthylphénidate). Le patient avaitles caractéristiques cliniques et polysomnographiques <strong>de</strong> lanarcolepsie, mais sa symptomatologie est disparue après6 mois <strong>de</strong> traitement psychothérapeutique cognitivo-comportemantaleet traitement médicamenteux par venlafaxineà 75 mg/J. Le patient avait <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> maltraitancephysique (battu par son père) et <strong>de</strong> dépression.Nous évoquons le diagnostic différentiel <strong>de</strong> « pseudo-narcolepsie» ou trouble <strong>de</strong> conversion hystérique, accompagnéd’un épiso<strong>de</strong> dépressif majeur. Le diagnostic est appuyé par<strong>de</strong>s échelles psychométriques (Hamilton, Montgomery) et untest projectif (Rorschach). Le Rorschach montre une perturbationdu schéma corporel, <strong>de</strong>s signes <strong>de</strong> dépression posttraumatiquecaractérisée par <strong>de</strong>s somatisations.En conclusion, nous attirons l’attention sur l’importance <strong>de</strong>l’analyse attentive <strong>de</strong>s facteurs psychologiques dans les cas<strong>de</strong> narcolepsie, ainsi que la con<strong>fr</strong>ontation avec les diversdiagnostics différentiels possibles.Références1. Narcolepsy review : Akintomi<strong>de</strong> G.S, Rickards H., NeuropsychiatricDisease and Treatment 2011 : 7 : 507-5182. Pseudo-narcolepsy : case report : Hicks J.A, Shapiro C.M : J psychiatricneurosci 1999 : 24 (4) : 348-50PO 030MORBIDITÉ PSYCHIATRIQUEET INFERTILITÉ FÉMININEBEN AICHA H., KHAMMOUMA S., ESSID N., DALDOUL A.,HADJ AMMAR M., NASR M.EPS-Mahdia, MAHDIA, TUNISIE23

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