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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphaleanalytique a permis <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce que l’âge avancé,le statut matrimonial <strong>de</strong> divorcé et <strong>de</strong> veuf, le bas niveau d’instruction,l’absence d’activité occupationnelle, la présenced’une pathologie aiguë, d’antécé<strong>de</strong>nts psychiatriques et d’unévénement stressant récent sont corrélés à la survenue d’uneinsomnie, d’une détresse psychologique et d’une altération<strong>de</strong> la QdV.Le caractère multifactoriel <strong>de</strong> l’insomnie fait que toutes lescomposantes étiologiques <strong>de</strong>vraient être dépistées et prisesen compte dans la mise en œuvre <strong>de</strong>s modalités thérapeutiquesadaptées en vue d’améliorer la QdV <strong>de</strong>s consultantsavec plainte d’insomnie.PO 450CALVITIE ET ESTIME DE SOIEL JARRAFI R., ELMOUEFFEQ A., ELKADIRI M.,BELBACHIR S., SEKKAT F.Z.Hôpital Ar-Razi, RABAT-SALÉ, MAROCLa chevelure a toujours été chargée d’une symbolique trèsforte, établissant un langage social avec une fonction sémiotiquecomparable à celle <strong>de</strong>s vêtements, signant ainsi la différence<strong>de</strong>s sexes et <strong>de</strong>s générations.Comme Samson, la longue chevelure symbolise la puissancephysique, sociale ou la force <strong>de</strong> vie, dû peut être à son caractèreimputrescible et sa capacité <strong>de</strong> pousser sans cesse ; ellea toujours été l’apanage <strong>de</strong>s rois et <strong>de</strong>s princes.Qu’en est-il pour l’homme mo<strong>de</strong>rne, la perte <strong>de</strong> ses cheveuxa-t-elle un impact sur son estime <strong>de</strong> soi ?L’objectif <strong>de</strong> ce travail est d’évaluer l’estime <strong>de</strong> soi à l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong> l’échelle <strong>de</strong> Rosenberg, chez <strong>de</strong>s hommes présentant unecalvitie avec le recueil <strong>de</strong>s données démographiques par unhétéro-questionnaire.Résultats : En cours.Mots clés : Calvitie ; Estime <strong>de</strong> soi.PO 451INSIGHT CLINIQUE CHEZ LES SUJETS À HAUTRISQUE DE TRANSITION PSYCHOTIQUEBEN ROMDHANE A., BRAHAM A., BANNOUR A.S.,BEN NASR S., BEN HADJ ALI B.Service <strong>de</strong> Psychiatrie, CHU Farhat Hached, SOUSSE, TUNISIEIntroduction : L’insight clinique est défini par la conscienced’être atteint d’un trouble mental, <strong>de</strong>s conséquences socialesdu trouble et <strong>de</strong> la nécessité du traitement. L’insight a été largementétudié chez <strong>de</strong>s sujets psychotiques mais peu étudiéchez les sujets à haut risque <strong>de</strong> psychose (UHR).Objectif : Évaluer l’insight clinique chez les sujets UHR et lecomparer par rapport à un groupe <strong>de</strong> patients atteints d’unpremier épiso<strong>de</strong> psychotique.Méthodologie : C’est une étu<strong>de</strong> transversale comparativemenée auprès <strong>de</strong> 2 groupes <strong>de</strong> sujets âgés <strong>de</strong> 16 à 30 ans :un premier groupe <strong>de</strong> 24 sujets UHR selon les critères <strong>de</strong> laCAARMS (Comprehensive Assessment of at risk mental States)et un <strong>de</strong>uxième groupe <strong>de</strong> 13 sujets atteints d’un PEP.L’insight clinique a été évalué dans ses trois dimensions parle SAI-E (The Exten<strong>de</strong>d Schedule Assessment of insight) :conscience <strong>de</strong> la maladie, interprétation <strong>de</strong>s symptômes etperception <strong>de</strong> la nécessité du traitement. C’est une échelleà 9 items. Le score maximum est <strong>de</strong> 26. Plus le score est faibleplus l’insight est altéré. Le SAI-E et la CAARMS ont ététraduits et validés en arabe.Résultats : Nous avons trouvé une altération <strong>de</strong> l’insight chezles sujets UHR avec un score moyen global <strong>de</strong> 18,64 ; celui<strong>de</strong> la conscience <strong>de</strong> la maladie était <strong>de</strong> 11,07 ; <strong>de</strong> l’interprétation<strong>de</strong>s symptômes <strong>de</strong> 3,20 et <strong>de</strong> la perception <strong>de</strong> la nécessitédu traitement <strong>de</strong> 4,21. Comparativement au groupe <strong>de</strong>sujets PEP, le score global, celui <strong>de</strong> la conscience <strong>de</strong> la maladieet celui <strong>de</strong> l’interprétation <strong>de</strong>s symptômes sont plus élevéschez les sujets UHR (18,64 vs. 12,07 ; p < 10 –3 ) (11,76 vs.6,76 ; p < 10 –3 ) (3,20 vs. 1,96 ; p = 0,009). Nous n’avons pasnoté <strong>de</strong> différence significative entre les 2 groupes concernantla perception <strong>de</strong> la nécessité du traitement.Conclusion : Il ressort <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong> que l’altération <strong>de</strong> l’insightclinique précé<strong>de</strong>rait l’apparition <strong>de</strong> la psychose. Ces altérationstoucheraient surtout la dimension perception <strong>de</strong> lanécessité du traitement.PO 452PRISE EN COMPTE DES SIGNALEMENTS PARL’ENTOURAGE : ÉVALUATION DES PRATIQUESPROFESSIONNELLES DANS TROIS SECTEURSDE PSYCHIATRIE GÉNÉRALE REGROUPÉSEN PÔLEBOITEUX C., ANDREU I., ALBOUY D., BABRONSKI M.,BARBOUX C., BASIRE N., GUERNION T., MARTA C.,GOUREVITCH R.CH Sainte-Anne, PARIS, FRANCEIntroduction : Dans diverses circonstances la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>soins psychiatriques n’émane pas explicitement <strong>de</strong> la personneconcernée : c’est l’entourage familial ou social quisignale une situation, les secteurs <strong>de</strong> psychiatrie généraleétant alors les premiers interlocuteurs. Nous avons vouluévaluer l’origine <strong>de</strong> ces signalements et notre façon d’y donnersuite, pour in fine favoriser l’accès aux soins.Métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une EPP (Évaluation <strong>de</strong>s PratiquesProfessionnelles) avec pour objectif l’évaluation prospectiveet systématique <strong>de</strong>s signalements sur une pério<strong>de</strong><strong>de</strong> 3 mois, à l’ai<strong>de</strong> d’une grille <strong>de</strong> renseignements pré-établie.Ont été étudiés l’origine <strong>de</strong>s signalements reçus dans les 3CMP du 15 e arrondissement <strong>de</strong> Paris, les motifs puis les élémentscliniques rapportés, l’entourage social et médical impliqué,enfin les décisions prises par les équipes <strong>de</strong> CMP. Troismois après la fin <strong>de</strong> l’inclusion, nous avons repris l’ensemble<strong>de</strong>s dossiers ainsi instruits et rassemblé les éléments portésà notre connaissance entre-temps : action engagée <strong>de</strong> notrepart, données cliniques recueillies, éventuel accès aux soinset sous quel mo<strong>de</strong>.Résultats : Nous avons instruit 21 dossiers pour une pério<strong>de</strong>définie d’évaluation <strong>de</strong> 3 mois. Nous présentons ici les résultatsdétaillés apportés par ce travail. Les personnes signalées,majoritairement par leur famille, étaient le plus souvent176