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Congrès de - Free.fr

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Postersl’inhibition cognitive (TMT, Stroop, Hayling, lecture en présence<strong>de</strong> distracteurs) entre <strong>de</strong>s patients ambulatoires et stabilisésavec un diagnostic <strong>de</strong> schizophrénie (critères duDSM IV-TR) et <strong>de</strong>s sujets contrôles. Les <strong>de</strong>ux groupes ontégalement bénéficié d’une évaluation clinique (PANSS,MADRS) et cognitive globale (MMSE).Résultats : Les <strong>de</strong>ux groupes étaient appariés pour l’âge, lesexe, le niveau d’éducation et le score au MMSE. Par rapportaux sujets <strong>de</strong> contrôle (N = 10), les patients ambulatoires présentantune schizophrénie (N = 10) avaient une qualité <strong>de</strong> viesignificativement altérée sans corrélation statistiquementsignificative avec l’inhibition cognitive (TMT, Stroop, Hayling,lecture en présence <strong>de</strong> distracteurs). Cependant, les fonctionsd’accès et <strong>de</strong> suppression <strong>de</strong> l’inhibition cognitive selonle modèle d’Hasher et Zacks étaient altérées dans le groupe<strong>de</strong> patients souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> schizophrénie contrairement à lafonction <strong>de</strong> <strong>fr</strong>einage préservée. Une analyse différentielle <strong>de</strong>srésultats a aussi permis <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>ux profilsexécutifs distincts au sein <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> patients schizophrènesen fonction <strong>de</strong> leur forme résiduelle ou paranoï<strong>de</strong><strong>de</strong> la maladie.Conclusion : Apprécier la qualité <strong>de</strong> vie du patient vient compléterl’évaluation symptomatique et cognitive, celle d’efficacitéclinique et <strong>de</strong> tolérance et permet aussi d’organiser lessoins du patient au plus proche <strong>de</strong> son fonctionnement exécutif.Mots clés : Fonctions exécutives, Inhibition cognitive ; Qualité <strong>de</strong>vie ; Schizophrénie ; Soins.PO 102THÉRAPIES DE CHOC EN PSYCHIATRIEOU LA NAISSANCE D’UN NOUVEAU PARADIGME :ENTRE INNOVATIONS THÉRAPEUTIQUESET CONTROVERSESELOWE J.Hôpitaux universitaires <strong>de</strong> Strasbourg, STRASBOURG, FRANCEL’électroconvulsivothérapie (ECT) reste un <strong>de</strong>s traitementsles plus anciens et les plus controversés utilisés en psychiatrie.Introduite à Rome en 1938 par les Italiens Cerletti et Bini,elle s’inscrit plus largement dans la continuité <strong>de</strong>s thérapiesdites <strong>de</strong> choc nées au début du XX e siècle et elle est la seuleà avoir subsisté jusqu’à aujourd’hui. Malgré son efficacité etles mesures <strong>de</strong> sécurité encadrant aujourd’hui sa pratique,elle subit encore le poids d’une stigmatisation, tributaire <strong>de</strong>certains courants idéologiques, surtout représentés par l’antipsychiatrie,du mouvement <strong>de</strong> réformes sociales survenuesdans les années 1960, <strong>de</strong>s effets d’une médiatisation acharnéeet souvent ambivalente, et <strong>de</strong> son caractère empirique.En effet, la méconnaissance <strong>de</strong>s mécanismes sous-tendantl’efficacité <strong>de</strong> l’ECT a nourri les fantasmes les plus variésautour <strong>de</strong> son mo<strong>de</strong> d’action et elle a été longtemps incriminéepour son caractère déshumanisant. Elle a fait naître <strong>de</strong>sdébats éthiques houleux autour <strong>de</strong> la liberté du patient à consentir<strong>de</strong> manière éclairée à ce traitement et <strong>de</strong> la nécessitéd’une information loyale, claire et appropriée. En intégrantl’arsenal thérapeutique <strong>de</strong>s psychiatres, outre son efficacitédans le traitement <strong>de</strong> certaines pathologies psychiatriquessévères, elle a surtout permis <strong>de</strong> mettre un terme à l’idéed’incurabilité <strong>de</strong>s maladies mentales : la psychiatrie allaitacquérir un statut scientifique et perdre la vision ésotériquequ’on lui attribuait. De ce point <strong>de</strong> vue, l’arrivée <strong>de</strong>s thérapies<strong>de</strong> choc représente un nouveau paradigme en psychiatrie ausens donné par le scientifique et épistémologue américainThomas Samuel Kuhn puisqu’elles ont apporté aux psychiatresl’espoir d’une guérison possible <strong>de</strong>s maladies mentalesles plus sévères. Toutes leurs recherches se sont dès lorsorientées vers le développement <strong>de</strong> nouvelles thérapeutiquesqu’on veut toujours plus efficaces et mieux tolérées. Ennous basant sur les théories <strong>de</strong> ce scientifique et épistémologueaméricain, nous montrons que « l’arrivée d’une nouvellethéorie doit inévitablement entraîner une reconstruction<strong>de</strong> la théorie antérieure et la réévaluation <strong>de</strong>s faits antérieurs,processus intrinsèquement révolutionnaire, qui est rarementréalisé par un seul homme et jamais du jour au len<strong>de</strong>main. »(Kuhn, 1983).PO 103TRAITEMENT D’INFORMATIONS VISUELLESDANS LA SCHIZOPHRÉNIE ÉVALUÉ PARPOTENTIELS ÉVOQUÉS VISUELSRADY A. (1), ELSHESHAI A. (2), ABOU EL WAFA H. (2),ELKHOLY O. (2), RAMADAN I. (3)(1) Université d’Alexandrie Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine, ALEXAN-DRIE, ÉGYPTE(2) Dept of Psychiatry – Alexandria University, ALEXANDRIE,ÉGYPTE(3) Dept of Neurology – Alexandria University, ALEXANDRIE,ÉGYPTEContexte : La schizophrénie est associée à <strong>de</strong>s déficits dansle traitement <strong>de</strong> l’information visuelle. Les potentiels évoquésvisuels enregistrés sur le cortex occipital chez <strong>de</strong>s patientsatteints <strong>de</strong> schizophrénie suggèrent un dysfonctionnementau niveau inférieur <strong>de</strong> traitement d’informations visuelles,plus important sur la voie magnocellulaire que sur la voie parvocellulaire.La voie magnocellulaire ai<strong>de</strong> à orienter vers <strong>de</strong>sstimuli saillants. Un déficit magnocellulaire pourrait contribuerà <strong>de</strong>s déficits cognitifs visuels. Un dysfonctionnement <strong>de</strong> lavoie magnocellulaire peut expliquer divers aspects <strong>de</strong> dysfonctionnementneurophysiologique : par exemple, la voiemagnocellulaire projette principalement sur le cortex dorsal(e.g. le lobe pariétal), qui contribue à la perception du mouvementet <strong>de</strong> la localisation spatiale <strong>de</strong>s objets [2].Matériel : 30 patients schizophrènes ont été recrutés à l’HôpitalUniversitaire d’Alexandrie avec un score ≥ 4 sur l’échelled’impression clinique globale sévérité CGI-S. Les potentielsévoqués visuels ont été enregistrés et comparés à un groupetémoin sain.Résultats : Au niveau <strong>de</strong> l’œil droit la P100 moyenne était <strong>de</strong>104,55 ± 5,62 et 95 ± 5,27 ms dans le groupe témoin et schizophrèneavec une différence statistique significative. Uneconstatation reproduite au niveau <strong>de</strong> l’œil gauche où lamoyenne <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> P100 était <strong>de</strong> 105,8 ± 5,41 et 95,85± 5,4 ms dans les mêmes groupes respectifs.Conclusion : Les P100 sont plus prolongées chez les patientsschizophrènes par rapport au groupe témoin.51

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