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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’Encéphalefamiliaux et hospitalisés, entre janvier 1998 et décembre2009, dans le service <strong>de</strong> psychiatrie légale <strong>de</strong> l’hôpitalRazi. Les données ont été relevées à partir <strong>de</strong>s dossiersmédicaux et administratifs et ont été analysées en utilisantle logiciel EPI 6.Nous avons relevé 27 cas d’homici<strong>de</strong>s intrafamiliaux. L’âgemoyen à l’admission est <strong>de</strong> 31,5 ans. 70,4 % <strong>de</strong>s cas vivaienten milieu rural. Le niveau scolaire est primaire ou secondairedans 85,1 % <strong>de</strong>s cas. Les patients sont célibataires et sansprofession dans 72,5 % <strong>de</strong>s cas.La cohésion familiale est absente dans 40,7 %. 15 % <strong>de</strong>spatients sont victimes <strong>de</strong> traumatismes dans leur enfance.Dans la majorité <strong>de</strong>s cas, c’est <strong>de</strong> la maltraitance physique.La forme indifférenciée est la plus représentée (77,8 %). Lacomorbidité avec l’abus <strong>de</strong> substance est retrouvée dans15 % <strong>de</strong>s cas. La majorité <strong>de</strong>s patients (77,8 %) sont en arrêt<strong>de</strong> traitement lorsqu’ils ont commis l’acte médico-légal.Les antécé<strong>de</strong>nts judiciaires sont retrouvés dans 18,5 % <strong>de</strong>scas. Les antécé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> violence physique sont retrouvésdans 37 % <strong>de</strong>s cas.Presque la moitié <strong>de</strong>s victimes (59,2 %) sont les parents. Lesarmes blanches étaient utilisées chez 12 patients (44,4 %).Le délire était présent dans 29,6 % <strong>de</strong>s cas. Les hallucinationsétaient présentes dans 48,1 % <strong>de</strong>s cas.La connaissance du profil socio-économique, clinique etmédico-légal <strong>de</strong>s schizophrènes commettant <strong>de</strong>s homici<strong>de</strong>sintrafamiliaux permet la prévention du passage à l’acte. Cetteprévention passe également par un suivi régulier par un thérapeuteproche du lieu <strong>de</strong> vie du patient et par une psychoéducationdu patient et <strong>de</strong> sa famille.PO 136FACTEURS LIÉS À L’OBÉSITÉ ABDOMINALE CHEZLES PATIENTS ATTEINTS DE SCHIZOPHRÉNIEBOUHLEL S., BEN YOUNES S., KHELIFA E., TLILI R.,MELKI W., ELHECHMI Z.Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIEIntroduction : L’obésité abdominale constitue l’un <strong>de</strong>s principauxfacteurs <strong>de</strong> risque cardiovasculaire en population générale.Or, les patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie présentent uneforte morbidité cardiovasculaire liée à <strong>de</strong>s facteurs intrinsèquesà la schizophrénie ainsi qu’aux traitements neuroleptiqueset au manque d’hygiène <strong>de</strong> vie marquant le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>vie <strong>de</strong> ces patients.Objectif : Dans ce travail nous nous sommes proposés <strong>de</strong>déterminer la prévalence <strong>de</strong> l’obésité abdominale dans unepopulation <strong>de</strong> patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie et d’évaluerles facteurs socio-démographiques, cliniques et thérapeutiquesqui y sont liées.Métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive et transversaleauprès <strong>de</strong> 150 patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie ethospitalisés au service <strong>de</strong> psychiatrie F <strong>de</strong> l’hôpital psychiatriqueRazi <strong>de</strong> Tunis entre les mois <strong>de</strong> janvier et juin 2010.L’obésité abdominale a été retenue selon les critères <strong>de</strong> laFédération Internationale du Diabète <strong>de</strong> 2005 spécifiques àla population européenne par manque <strong>de</strong> données concernantla population nord a<strong>fr</strong>icaine ou arabe. Les caractéristiquessocio-démographiques du patient et les antécé<strong>de</strong>ntssomatiques personnels et familiaux ont été recherché. Unbilan biologique, un examen clinique ainsi qu’une mesure <strong>de</strong>l’Indice <strong>de</strong> Masse Corporelle et <strong>de</strong> la TA ont été pratiqués.Résultats : Une obésité abdominale a été constatée chez38,6 % (N = 58) <strong>de</strong>s patients avec un taux <strong>de</strong> 79,5 % (N = 31)chez les femmes et <strong>de</strong> 24,5 % (N = 27) <strong>de</strong>s hommes(OR = 12,05, p < 0,001). L’obésité abdominale était égalementplus <strong>fr</strong>équente chez les patients ayant un moyen ou bonniveau socio-économique (OR = 2,22, p = 0,001), ceux quiavaient <strong>de</strong>s problèmes d’obésité (p < 0,001), ceux qui étaienttraités par <strong>de</strong>s antidépresseurs et ou <strong>de</strong>s thymorégulateurs(OR = 3,91, p < 0,001) et par plusieurs neuroleptiques (= 0,01)et ceux qui avaient moins <strong>de</strong> 10 paquets années <strong>de</strong> tabagisme.Conclusion : Une reconsidération <strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s alimentaireset <strong>de</strong>s prescriptions médicamenteuses paraît judicieuse chezles patients schizophrènes notamment <strong>de</strong> sexe féminin afin<strong>de</strong> réduire le risque <strong>de</strong> morbidité cardiovasculaire dans cettepopulation.PO 137LES FACTEURS LIÉS AU DIABÈTE DANSLA SCHIZOPHRÉNIEBOUHLEL S., BEN YOUNES S., BEN KHELIFA E., TLILI R.,MELKI W., ELHECHMI Z.Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIEIntroduction : La suggestion d’un lien entre diabète et schizophrénien’est pas récente. La prévalence <strong>de</strong> cette anomaliemétabolique étant <strong>de</strong>ux à trois fois plus <strong>fr</strong>équente chez lesschizophrènes qu’en population générale. Les étiologies <strong>de</strong>cette comorbidité seraient multiples et certaines sont encoresujettes à controverses.Objectif : Dans ce travail nous nous sommes proposés <strong>de</strong>déterminer la prévalence du diabète dans une population <strong>de</strong>patients atteints <strong>de</strong> schizophrénie et d’évaluer les facteurssocio-démographiques, cliniques et thérapeutiques qui ysont associés.Métho<strong>de</strong> : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>scriptive ettransversale auprès <strong>de</strong> 150 patients atteints <strong>de</strong> schizophrénieet hospitalisés au service <strong>de</strong> psychiatrie F <strong>de</strong> l’hôpitalpsychiatrique Razi <strong>de</strong> Tunis entre les mois <strong>de</strong> janvier etjuin 2010. La population étudiée comprenait 111 hommes et39 femmes d’un âge moyen <strong>de</strong> 38,2 ans avec une duréemoyenne <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong> 12,7 ± 10,3 années. Lescaractéristiques socio-démographiques du patient et lesantécé<strong>de</strong>nts personnels et familiaux somatiques ont étérecueillis. Un examen clinique, un bilan biologique ainsiqu’une mesure <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> masse corporelle et <strong>de</strong> la TAont été pratiqués. Une hyperglycémie a été considérée<strong>de</strong>vant une glycémie à jeun supérieure ou égale à 6,1 mmol/Lou un traitement antidiabétique en cours.Résultats : Un seul patient <strong>de</strong> sexe masculin, âgé <strong>de</strong> 39 ansavait un diabète <strong>de</strong> type 1. Un diabète <strong>de</strong> type 2 a été précé<strong>de</strong>mmentdiagnostiqué chez quatre patients dont troishommes et une femme. Un diabète a été découvert lors <strong>de</strong>cette étu<strong>de</strong> chez 11 autres patients. Un total <strong>de</strong> 14 personnes(9,3 %) avaient ainsi un diabète sucré <strong>de</strong> type 2 avec une64

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