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Congrès de - Free.fr

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Postersla motricité <strong>de</strong>s membres supérieurs est totale, avec uneréduction notable du syndrome douloureux et moteur dumembre inférieur gauche.Ce cas clinique illustre l’impérieuse nécessité d’une attitu<strong>de</strong>neutre du mé<strong>de</strong>cin somaticien en regard <strong>de</strong> troubles ditssomatoformes en milieu psychiatrique ; une vigilance, particulière,un examen clinique soigneux et renouvelé permettronten l’absence <strong>de</strong> retard diagnostique, <strong>de</strong> dépister <strong>de</strong>spathologies au pronostic organo-fonctionnel parfois sévère.PO 322MANIFESTATIONS PSYCHOTIQUES INAUGURALESD’UN SYNDROME DE FAHRSAADA W., ELLOUZE F., OUANES S., LAHMER A.,BEN ABLA T., MRAD M.F.Hôpital Razi, LA MANOUBA, TUNISIELe syndrome <strong>de</strong> Fahr se réfère aux pathologies avec calcifications<strong>de</strong>s ganglions <strong>de</strong> la base du cerveau dont la formeidiopathique est la maladie <strong>de</strong> Fahr. C’est une pathologie rareà diagnostic radiologique qui peut avoir différentes manifestationspsychiatriques. 40 % <strong>de</strong>s patients se présentent avec<strong>de</strong>s manifestations psychiatriques : manifestations psychotiquesou troubles cognitifs ou troubles <strong>de</strong> l’humeur. La priseen charge <strong>de</strong>s manifestations psychotiques est souvent délicateparce que ces patients répon<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> façon variable auxneuroleptiques avec souvent une intolérance neurologiqueà ces médicaments et risque plus important <strong>de</strong> syndromemalin selon la littérature.Cas clinique : Il s’agit d’un patient âgé <strong>de</strong> 52 ans sans antécé<strong>de</strong>ntsparticuliers admis dans notre service pour un délire<strong>de</strong> jalousie et <strong>de</strong>s hallucinations visuelles évoluant <strong>de</strong>puis9 mois avec une hétéroagressivité vers son épouse. Àl’examen : le patient est irritable, réticent. Il ne présente nitroubles cognitifs ni éléments dépressifs.Il a été mis sous neuroleptiques Moditen à dose progressivejusqu’à une dose <strong>de</strong> 200 mg. Il a présenté une intoléranceneurologique avec une rigidité et un tremblement non corrigéspar les anticholinergiques ce qui a nécessité l’arrêt <strong>de</strong>sneuroleptiques pendant quelques jours. Un bilan biologiquea objectivé une hypocalcémie sévère à 1,1 mmol/l avec unehyperphosphorémie à 1,88 mmol/l ce qui a nécessité unecorrection en collaboration avec les internistes par le gluconate<strong>de</strong> calcium. On a pu atteindre une calcémie à 2,11 mmol.Le patient a été gardé sous Calpéros 2cp/J et Stérogyl5 gouttes/J.Un scanner cérébral réalisé dans le cadre <strong>de</strong> l’explorationd’un premier épiso<strong>de</strong> psychotique a montré <strong>de</strong>s calcifications<strong>de</strong>s ganglions <strong>de</strong> la base du cerveau. Un syndrome <strong>de</strong> Fahra été retenu. On l’a adressé en mé<strong>de</strong>cine interne pour exploration.Bien que le Moditen ait été introduit à faible dose :50 mg/J, le patient a présenté <strong>de</strong> nouveau un parkinsonisme,d’où sa mise sous amisulpiri<strong>de</strong> 400 mg et correcteur. Au suivià la postcure, il y a eu une mise à distance du délire et unedisparition <strong>de</strong>s troubles du comportement mais le patient aprésenté <strong>de</strong> nouveau une rigidité avec une asthénie. En conséquence,on était obligé d’arrêter <strong>de</strong> nouveau le neuroleptique.PO 323SYNDROME MANIAQUE EN POSTOPÉRATOIRED’UN ÉNORME KYSTE HYDATIQUEFRONTOPARIÉTALRHARRABTI S. (1), ZAMMAMA H. (1), CHTAO N. (2),ALOUANE R. (1), RAMMOUZ I. (1), KHATTALA K. (3)(1) Service <strong>de</strong> psychiatrie, FÈS, MAROC(2) Service <strong>de</strong> neurologie, FÈS, MAROC(3) Service <strong>de</strong> chirurgie pédiatrique, FÈS, MAROCIntroduction : La localisation intracrânienne du kyste hydatiqueest relativement rare. Les troubles psychiatriques sontrarement décrites dans les cas <strong>de</strong>s KH cérébraux publiés.Nous rapportons le cas d’une fille âgée <strong>de</strong> huit ans, présentantun syndrome maniaque survenant un mois après curechirurgicale d’un énorme kyste hydatique <strong>fr</strong>onto-pariétal.Observation : F.L. fille âgée <strong>de</strong> 8 ans, unique <strong>de</strong> sa <strong>fr</strong>atrie,ayant dans ses antécé<strong>de</strong>nts un contact avec les chiens quia présenté <strong>de</strong>s céphalées chroniques évoluant <strong>de</strong>puis 3 ansavec une macrocranie d’aggravation progressive, sansvomissements ni crises convulsives ni déficit moteur.Au terme <strong>de</strong> ces 3 années, elle a présenté une aggravationrapi<strong>de</strong> avec apparition <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> conscience et installationd’un coma.Une TDM cérébrale a objectivé un énorme kyste hydatique<strong>fr</strong>onto-pariétal d’environ 12,9 sur 11,6 cm. La patiente a été opéréele même jour avec réalisation d’une énucléation du kyste.Un mois en postopératoire, la famille a constaté <strong>de</strong>s troubles<strong>de</strong> comportement et l’examen psychiatrique a confirmé unsyndrome maniaque. La patiente a été traitée par un thymorégulateur(dépakine à 400 mg par jour) et un antipsychotique(lévomépromazine à 25 mg par jour) avec une évolution favorableà 1 an.Discussion : La localisation cérébrale du kyste hydatique estrare : 1 à 2 %. La symptomatologie neuropsychiatrique est peuspécifique, elle associe <strong>de</strong> façon variable un syndrome d’hypertensionintracrânienne et <strong>de</strong>s signes comitiaux ou déficitaires.Les kystes hydatiques cérébraux peuvent se manifester audébut <strong>de</strong> leur évolution par <strong>de</strong>s troubles psychiatriques.Dans la littérature, rares sont les étu<strong>de</strong>s qui ont rapporté lestroubles psychiatriques du kyste hydatique cérébral. Il n’y apas eu <strong>de</strong> publication décrivant les troubles psychiatriquespost opératoires du kyste hydatique à notre connaissance,ce qui est le cas <strong>de</strong> notre patiente dont le kyste hydatique estrévélé par un coma et les troubles psychiatriques ne sontrévélés qu’en postopératoire.Conclusion : Le kyste hydatique cérébral est rare, la prise encharge doit être précoce pour éviter les séquelles qui peuventêtre d’ordre neuropsychiatriques en cas <strong>de</strong>s kystes énormesméconnus et non opérés ou même en post chirurgical.PO 324SYNDROME MANIAQUE APRÈS CURED’UN ADÉNOME HYPOPHYSAIRE INVASIFRHARRABTI S. (1), ZAMMAMA H. (1), BOUXID H. (2),ALOUANE R. (1), RAMMOUZ I. (1), AJDI F. (2)(1) Service <strong>de</strong> psychiatrie, FÈS, MAROC(2) Service d’endocrinologie, FÈS, MAROC129

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