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Congrès de - Free.fr

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PostersRésultats : Au total, le CAPM a reçu 2 151 enfants <strong>de</strong> moins<strong>de</strong> 16 ans, soit 30 % sur l’ensemble <strong>de</strong>s cas d’intoxication collectésdans la région sur la même pério<strong>de</strong>. Ces déclarationsprovenaient à 79 % <strong>de</strong>s zones urbaines. L’âge moyen était<strong>de</strong> 7,2 ± 4,7 avec <strong>de</strong>s extrêmes allant <strong>de</strong> la naissance à15 ans. Les enfants <strong>de</strong> 5 à 14 ans suivis par ceux <strong>de</strong> 1 à 4 ansétaient les plus touchés. Le sex-ratio était <strong>de</strong> 1,02. La circonstanceacci<strong>de</strong>ntelle était la plus représentée (96 %), suivie<strong>de</strong> la circonstance suicidaire (4 %). Tous les types <strong>de</strong> produitsont été impliqués dans ces intoxications. Les produitsgazeux, les aliments et les médicaments sont les produits lesplus incriminés avec respectivement 537, 529, et 337 cas. Letableau clinique était dominé par <strong>de</strong>s douleurs abdominales,<strong>de</strong>s diarrhées, <strong>de</strong>s nausées, <strong>de</strong>s vomissements et <strong>de</strong>scéphalées. Après observation et traitement, l’état <strong>de</strong> 57 %<strong>de</strong>s enfants a évolué vers la guérison. Une létalité <strong>de</strong> 1,4 %a été enregistrée.Conclusion : Les intoxications chez les enfants restent <strong>fr</strong>équenteset graves. Les parents et les personnels <strong>de</strong> santédoivent être conscients du danger potentiels <strong>de</strong>s intoxicationsafin <strong>de</strong> les prévenir ou limiter les conséquences.PO 288PLAINTES SOMATIQUES DANS LA DÉPRESSIONDE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENTHAMZA M., HALAYEM S., HAMMAMI M., HARBAOUI A.,ABBES Z., OTHMAN S., CHARFI F., BELHAJ A., BOUDEN A.,HALAYEM M.B.Hôpital Razi, TUNIS, TUNISIEIntroduction : La reconnaissance tardive <strong>de</strong> la dépression <strong>de</strong>l’enfant, tient aux spécificités sémiologiques <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière.Des symptômes tels que les plaintes somatiques, lesrégressions sur le plan sphinctérien, l’agressivité ou encoreles manifestations conversives peuvent, à cet âge, se présenterau premier plan.Objectif : Notre travail a pour objectif <strong>de</strong> décrire et d’évaluerla <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong>s plaintes somatiques (PS) chez <strong>de</strong>s enfantset <strong>de</strong>s adolescents tunisiens suivis pour <strong>de</strong>s troubles dépressifs,ainsi que <strong>de</strong> les comparer, à travers une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la littérature,à <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> cultures différentes.Méthodologie : Ce travail a consisté en une étu<strong>de</strong> rétrospective<strong>de</strong>s dossiers d’enfants ayant consulté au Service <strong>de</strong>Pédopsychiatrie <strong>de</strong> l’Hôpital Razi entre janvier 2008 etjuin 2011 et chez qui le diagnostic <strong>de</strong> trouble dépressif a étéretenu selon les critères du DSM IV. Des patients âgés <strong>de</strong> 6à 19 ans ont été inclus. Les enfants souf<strong>fr</strong>ant <strong>de</strong> troublesorganiques notamment <strong>de</strong> troubles neurologiques et <strong>de</strong>maladies douloureuses ont été exclus afin <strong>de</strong> ne pas confondreles douleurs secondaires à ces troubles <strong>de</strong> celles associéesà la dépression, <strong>de</strong> même que les enfants présentantun retard mental moyen, sévère où profond chez qui les difficultésd’expression peuvent altérer le recueil sémiologique.Résultats et discussion : 119 enfants et adolescents âgés <strong>de</strong>6 à 19 ans ont été inclus dans l’étu<strong>de</strong>. L’âge moyen <strong>de</strong> la populationétait <strong>de</strong> 11,6 ans (DS : 2,9). Le sexe ratio était <strong>de</strong> 1,1garçon pour une fille. Les PS étaient présentes dans 37 % <strong>de</strong>scas et ne touchaient qu’un seul territoire dans 24,4 % <strong>de</strong>s cas,2 territoires dans 9,2 % <strong>de</strong>s cas et 3 territoires dans 3,4 % <strong>de</strong>scas. Les céphalées étaient majoritairement représentées(27,7 %), suivies <strong>de</strong>s douleurs abdominales (14,3 % <strong>de</strong>s cas).La présence <strong>de</strong> plaintes somatiques était significativement corréléeà la présence d’une comorbidité anxieuse (p = 0,035).PO 289MALADIE DE STURGE-WEBER-KRABBE ?À PROPOS D’UN CASOUTARAHOUT M., LAGDAS E., TAIBI H., KISRA H.Hôpital Ar-Razi Chu Inb Sina, SALÉ, MAROCSyndrome congénital associant un angiome plan – quis’étend sur tout un côté du visage avec une prédilection pourla région <strong>de</strong> la paupière supérieure et du pourtour <strong>de</strong> l’œil –,un angiome situé à la face externe du cerveau et, parfois, unangiome situé sur la choroï<strong>de</strong>. Il s’agit dans ce travail du casd’une fillette <strong>de</strong> 9 ans, présentant un angiome plan à la face,admise au service <strong>de</strong> consultation <strong>de</strong> pédopsychiatrie <strong>de</strong>l’hôpital Ar-Razi pour prise en charge d’un retard scolaire.L’évaluation ultérieure à déterminer un retard mental aveccomitialité révélant la maladie <strong>de</strong> Sturge Weber Krabbe.PO 290L’ADAPTATION FAMILIALE DE L’ENFANT ATTEINTD’ÉPILEPSIEHADJKACEM I. (1), AYEDI H. (2), KHEMAKHEM S. (3),KHEMAKHEM K. (1), MOALLA Y. (4), GHRIBI F. (5)(1) Assistante, SFAX, TUNISIE(2) Professeur agrégée, SFAX, TUNISIE(3) Resi<strong>de</strong>nte, SFAX, TUNISIE(4) Professeur, SFAX, TUNISIE(5) Chef service, SFAX, TUNISIEIntroduction : Le but <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> était d’évaluer l’adaptationfamiliale <strong>de</strong> l’enfant atteint d’épilepsie.Matériels et métho<strong>de</strong>s : L’étu<strong>de</strong> était rétrospective et <strong>de</strong>scriptiveportant sur 33 enfants et adolescents atteints d’épilepsie,âgés entre 6 et 16 ans et qui ont consulté au service <strong>de</strong> pédopsychiatrie<strong>de</strong> Sfax durant une pério<strong>de</strong> s’étalant du 1 er janvier2006 au 31 décembre 2008. Ont été exclus <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> lesenfants atteints <strong>de</strong> troubles psychopathologiques avérés pouvantretentir sur la scolarité tels que retard mental, troubleenvahissant du développement, trouble dépressif, troubleanxieux ou d’autres pathologies organiques chroniques.Résultats : Les enfants atteints d’épilepsie avaient <strong>de</strong>s difficultésd’adaptation au sein <strong>de</strong> la famille dans 46,9 % <strong>de</strong>s cas.L’attitu<strong>de</strong> parentale a été marquée par une hyperprotectionnotée dans 42,3 % <strong>de</strong>s cas alors qu’un rejet a été observédans 15,4 % <strong>de</strong>s cas. Dans 30,7 % <strong>de</strong>s cas, aucune perturbationrelationnelle n’a été relevée.Dans sa relation avec ses parents, l’enfant épileptique avait<strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s régressives dans 35,4 % <strong>de</strong>s cas. Il était opposantdans 25,8 % <strong>de</strong>s cas, dépendant <strong>de</strong> ses parents dans22,6 % <strong>de</strong>s cas et agressif dans 19,3 % <strong>de</strong>s cas.La relation <strong>de</strong> l’enfant épileptique avec sa <strong>fr</strong>atrie a été marquéepar : l’agressivité dans 36,4 % <strong>de</strong>s cas et la rivalité dans13,6 % <strong>de</strong>s cas.117

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