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Congrès de - Free.fr

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10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphalePO 461SYNDROME DE CAPGRAS SUITE À UN ÉVÉNEMENTSTRESSANT : À PROPOS D’UN CASBENASSI W., FEKIH-ROMDHANE F., HADJSALEM M.,CHARFI S., ELLOUSE F., BEN ABLA T., M’RAD M.F.Hôpital Razi Manouba, MANOUBA, TUNISIEIntroduction : L’illusion <strong>de</strong>s sosies, est un délire d’i<strong>de</strong>ntification<strong>de</strong>s personnes, caractérisé par la croyance qu’une ouplusieurs personnes proches du sujet ont été remplacées par<strong>de</strong>s doubles. Malgré sa rareté, les travaux à son sujet se sontmultipliés récemment : outre sa curieuse clinique, l’illusion<strong>de</strong>s sosies intrigue par sa nature même. S’agit-il d’un syndrome,circonscrit et autonome, ou d’un symptôme épiphénomèned’une pathologie sous-jacente ?Objectif : Notre objectif était d’illustrer un cas clinique d’illusion<strong>de</strong>s sosies, suite à un vécu <strong>de</strong> stress en rapport avecles <strong>de</strong>rniers événements politiques du pays.Métho<strong>de</strong> : On se propose <strong>de</strong> rapporter un cas d illusion <strong>de</strong>ssosies survenu lors d’un trouble psychotique bref réactionnelà un état <strong>de</strong> stress.Résultats : Il s’agit d’une patiente âgée <strong>de</strong> 50 ans sans antécé<strong>de</strong>ntsfamiliaux psychiatriques, ni antécé<strong>de</strong>nts personnelspathologiques, veuve mère <strong>de</strong> 3 enfants, sans profession,hospitalisée par le biais <strong>de</strong>s urgences sous le mo<strong>de</strong> hospitalisationà la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’un tiers, pour troubles <strong>de</strong> comportementd’installation brutale 3 jours après le début <strong>de</strong>s bouleversementspolitiques, et présentant à l’examen : uneanxiété extrême, un délire <strong>de</strong> persécution à l’encontre <strong>de</strong>ssnipers et un délire que ses enfants sont remplacés par <strong>de</strong>sdoubles, ces doubles sont physiquement i<strong>de</strong>ntiques à sesenfants mais ils veulent la tuer. Elle explique l’existence <strong>de</strong>ces doubles par le fait que chacun <strong>de</strong> ses enfants avait sonjumeau volé dès la naissance par <strong>de</strong>s personnes qu’elle neconnaît pas pour les préparer en vue <strong>de</strong> la tuer.L’examen somatique était strictement normal. La biologieétait correcte.EEG et scanner cérébral étaient normaux.L’évolution sous neuroleptiques était marquée par la disparition<strong>de</strong> la symptomatologie au bout <strong>de</strong> 7 jours avec unebonne critique <strong>de</strong> l’épiso<strong>de</strong>.Conclusion : Lors <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>scription en 1923 par JosephCapgras, l’illusion <strong>de</strong>s sosies était considérée comme uneentité syndromique. Cependant la multiplicité et la diversité<strong>de</strong>s contextes cliniques dans lesquels ce syndrome a étédécrit, ont conduit <strong>de</strong> nombreux auteurs à le considérercomme un symptôme. Dans notre cas clinique, ce symptômeentre dans le cadre d’un trouble psychotique bref réactionnelà un état <strong>de</strong> stress.PO 462QUALITÉ DE VIE D’UN GROUPE DE SUJETÀ HAUT RISQUE DE TRANSITION PSYCHOTIQUE :IMPACT DE LA SYMPTOMATOLOGIE CLINIQUEBRAHAM A., BEN ROMDHANE A., BANNOUR A.S.,BEN NASR S., BEN HADJ ALI B.Service <strong>de</strong> Psychiatrie, SOUSSE, TUNISIEIntroduction : La qualité <strong>de</strong> vie a été largement étudiée chezles sujets psychotiques. Plusieurs auteurs se sont intéressésà étudier l’impact <strong>de</strong> la symptomatologie clinique sur cettequalité <strong>de</strong> vie. Cependant peu d’étu<strong>de</strong>s ont évalué la qualité<strong>de</strong> vie chez les sujets en phase prépsychotique.Objectif : L’objectif <strong>de</strong> ce travail était <strong>de</strong> mesurer la qualité<strong>de</strong> vie chez un groupe <strong>de</strong> sujets à haut risque <strong>de</strong> transitionpsychotique (UHR) et d’en étudier les corrélations avec lescaractéristiques cliniques.Méthodologie : Nous avons mené une étu<strong>de</strong> transversaleauprès <strong>de</strong> 24 sujets UHR positifs définis selon les critères <strong>de</strong>la CAARMS (The Comprehensive Assessment of At RiskMental States) dans sa version validée en arabe. La mesure<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> vie a été réalisée à l’ai<strong>de</strong> du MOS à 36-itemShort-Form Health Survey (SF-36) dans sa version validéeen langue arabe. La symptomatologie clinique a été évaluéeà l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> BPRS-24, SANS, SAPS et HAMD-21. L’analyse<strong>de</strong>s données a été faite à l’ai<strong>de</strong> du logiciel SPSS.18.Résultats : L’âge moyen <strong>de</strong> notre échantillon était <strong>de</strong> 19,91± 2,5 ans et le sexe ratio était <strong>de</strong> 1,11. Le score global <strong>de</strong> la qualité<strong>de</strong> vie était <strong>de</strong> 103. Nous avons noté une corrélation négativeentre le score globale du SF-36 et celui <strong>de</strong> la BPRS (r = –0,432 ;p = 0,035), la SAPS (r = – 0,519 ; p = 0,009) ; et la SANS(r = – 0,540 ; p = 0,006). Ainsi plus la symptomatologie psychotique,aussi bien positive que négative, est prononcée, plus laqualité <strong>de</strong> vie est altérée. Nous n’avons pas trouve <strong>de</strong> corrélationavec la symptomatologie dépressive.Conclusion : Dans notre travail, la qualité <strong>de</strong> vie était corréléenégativement à la symptomatologie psychotique, positive etnégative. Ces résultats suggèrent que l’altération <strong>de</strong> la qualité<strong>de</strong> vie précè<strong>de</strong> l’entrée dans la psychose. Ceci soulignel’importance d’une détection précoce en vue d’améliorer laprise en charge.PO 463MALADIE MENTALE CHEZ LE SUJET ÂGÉ :À PROPOS DE 100 CASACHECH H. (1), DJEBBI R. (2), BANNOUR N. (1),JRIDETTE S. (1), BOUSSETTA A. (1)(1) Hôpital Razi, MANNOUBA, TUNISIE(2) Hôpital Razi, BOUMHEL, TUNISIEIntroduction : En Tunisie, la population âgée <strong>de</strong> 65 ans et plusne cesse <strong>de</strong> croître. Les projections démographiques laissententrevoir que le processus <strong>de</strong> vieillissement <strong>de</strong> la populationtunisienne se poursuivra et qu’en 2029, celle-ci comptera17,7 % <strong>de</strong>s personnes âgées <strong>de</strong> 60 ans et plus. L’OMSestime que les troubles mentaux constituent l’une <strong>de</strong>s premièrescauses <strong>de</strong> morbidité liée au vieillissement.Objectif : Préciser les caractéristiques socio-démographiques,cliniques et thérapeutiques <strong>de</strong> cette population.Métho<strong>de</strong> : Il s’agit d’une étu<strong>de</strong> rétrospective sur dossier.Notre travail a porté sur tous les patients âgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong>60 ans hospitalisés, entre janvier 2007 et novembre 2010dans le service <strong>de</strong> psychiatrie « D » <strong>de</strong> l’hôpital Razi. Nousavons recensé 100 cas.Résultats : L’âge moyen était <strong>de</strong> 66,7 ans avec une prédominancemasculine (58 %). 51 % <strong>de</strong>s patients vivaient en180

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