13.07.2015 Views

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

Congrès de - Free.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

10 e <strong>Congrès</strong> <strong>de</strong> l’EncéphaleThérapeutiquespsychotropesRésultats : Les femmes infertiles ont rapporté plus <strong>de</strong> rapportssexuels que les témoins (p < 10 –3 ) mais ne présentaientpas <strong>de</strong> différences concernant les dimensions <strong>de</strong> la fonctionsexuelle du FSFI. Quant aux corrélations avec la psychopathologie,le désir était corrélé négativement à la dépression(r = – 0,223 ; p = 0,026) et positivement à l’estime <strong>de</strong> soi(r = 0,218 ; p = 0,029). L’excitation était corrélée négativementà l’anxiété (r = – 0,291 ; p = 0,003) et à la dépression(r = – 0,337 ; p = 0,001) et positivement à l’estime <strong>de</strong> soi(r = 0,240 ; p = 0,016). L’orgasme était corrélé négativementà l’anxiété (r = – 0,274 ; p = 0,003) et à la dépression(r = – 0,371 ; p < 10 –3 ).Conclusion : Comparées aux témoins, les femmes infertilesavaient une plus gran<strong>de</strong> <strong>fr</strong>équence <strong>de</strong> rapports sexuels, sansaltération <strong>de</strong> leur fonction sexuelle.PO 370ADOLESCENTS SOUS ANTIPSYCHOTIQUESDE SECONDE GÉNÉRATION : QUEL PROTOCOLEDE SURVEILLANCE ?SAMSON J., LINCOT B., GIRAUDEAU N., OTURBON F.,N’GOME J.F., QUENTIN J.C.LAPS’ADO, Centre Hospitalier <strong>de</strong> Saintonge, SAINTES, FRANCEIntroduction : Dans les publications récentes, les antipsychotiques<strong>de</strong> secon<strong>de</strong> génération (ASG) semblent moins bientolérés sur le plan métabolique chez les adolescents comparativementaux populations adultes. Nous avons voulu évaluerles modalités <strong>de</strong> prescription et le suivi <strong>de</strong>s effets secondairessous ASG dans un service d’hospitalisation <strong>de</strong> jour(HDJ) pour adolescents.Métho<strong>de</strong> : Une étu<strong>de</strong> rétrospective a été menée sur 29 dossiersd’adolescents <strong>de</strong> 13 à 17 ans suivis sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>6 mois. Ils ont reçu au moins un ASG. Les critères étudiésétaient la présence ou non d’une fiche <strong>de</strong> surveillance dans ledossier, la réalisation <strong>de</strong> l’ECG en début <strong>de</strong> traitement, l’indicationou non <strong>de</strong> la taille, du poids et leur réévaluation régulière,la réalisation ou non du bilan biologique initial et le suivi.Résultats : 75 % <strong>de</strong>s patients étaient sous rispéridone, 10 %sous aripiprazole, 6,9 % sous amisulpri<strong>de</strong> et 5 % sous olanzapine.La fiche <strong>de</strong> surveillance a été retrouvée dans 80 %<strong>de</strong>s dossiers. L’ECG n’a été réalisé que dans 36 % <strong>de</strong>s cas.La taille a été notée dans 80 % <strong>de</strong>s cas initialement mais seulementpour 26 % <strong>de</strong>s patients à 6 mois. Le poids est initialementmesuré dans 83 % <strong>de</strong>s dossiers et contrôlé tous lesmois chez seulement 16 % <strong>de</strong>s adolescents. Un bilan biologiquea été pratiqué dans la moitié <strong>de</strong>s cas (bilan lipidique50 % et glycémie 40 %).Discussion : Nous proposons plusieurs axes pour améliorerla surveillance : prise en compte <strong>de</strong> la molécule prescrite, utilisation<strong>de</strong>s courbes d’indice <strong>de</strong> masse corporelle en fonction<strong>de</strong> l’âge et du sexe, implication <strong>de</strong> l’équipe soignante pour lamesure du poids et <strong>de</strong> la taille à intervalles réguliers et la priseen compte du risque d’hyperprolactinémie. La réalisation <strong>de</strong>sprélèvements biologiques et <strong>de</strong> l’ECG doit être réalisée surplace.Conclusion : Les résultats <strong>de</strong> l’évaluation sont décevantscompte-tenu <strong>de</strong>s enjeux. Une fiche <strong>de</strong> surveillance interactiveCALADO est à l’étu<strong>de</strong>. Elle permettra, en précisant le sexe,la molécule et la date <strong>de</strong> début <strong>de</strong> traitement d’imprimer unefiche <strong>de</strong> surveillance optimisée à insérer dans le dossier dupatient.PO 371PSYCHOTROPES ET APTITUDE AÉRONAUTIQUE :INFORMATION ET GESTION DU PATIENTCOLAS M.D.HIA PERCY, CLAMART, FRANCETout psychiatre, quel que soit son cadre d’exercice, peut avoirdans sa patientèle un personnel navigant professionnel(pilote <strong>de</strong> ligne, hôtesse <strong>de</strong> l’air, steward…) ou non professionnel(pilote privé d’aéroclub). Dans cette population soumiseà <strong>de</strong>s visites médicales régulières, les affections psychiatriquessont rares, a priori incompatibles avec le milieuaéronautique en raison <strong>de</strong>s manifestations cognitives, psychomotricesou comportementales qui les accompagnent.Quand elles surviennent, certains navigants ont tendance àsolliciter une thérapeutique ponctuelle et à refuser les psychotropes<strong>de</strong> type antidépresseur pour continuer à voler.En tant qu’expert psychiatre <strong>de</strong> l’aéronautique civile et militaire,nous proposons un panorama <strong>de</strong>s situations cliniquesles plus rencontrées, comme les troubles anxieux ou les étatsdépressifs. Les normes d’aptitu<strong>de</strong> européennes en vigueurdans cette profession contre-indiquent la prise <strong>de</strong> psychotropesce qui implique une inaptitu<strong>de</strong> au vol durant le traitement.À distance <strong>de</strong> l’arrêt progressif <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier, le conseil médical<strong>de</strong> l’aéronautique civile peut être sollicité, après passage<strong>de</strong>vant l’expert d’un centre médical agréé, pour prendre unedécision d’aptitu<strong>de</strong> par dérogation. L’activité aéronautique nedoit pas comporter <strong>de</strong> risque décelable pour l’état <strong>de</strong> santédu navigant. L’affection psychiatrique doit être parfaitementconsolidée, sans séquelle ou comorbidité, et ne pas retentirsur la sécurité aérienne.Il convient donc d’informer les personnels navigants en soins<strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nces <strong>de</strong> leurs troubles psychiques sur leur aptitu<strong>de</strong>.C’est avant tout l’affection nécessitant un traitement psychotropequi impose d’être pru<strong>de</strong>nt. Ne pas se soigner pourcontinuer à voler est une prise <strong>de</strong> risque incompatible avecun métier <strong>de</strong> sécurité. La responsabilité du sujet et <strong>de</strong> sonmé<strong>de</strong>cin peut être engagée.PO 372CATATONIE ET ANTIPSYCHOTIQUE ATYPIQUE :À PARTIR DU CAS D’UNE PATIENTE BIPOLAIRELAFORGUE E., AUGY J., DELAUNAY V., LAMBERT P.CHU <strong>de</strong> Nantes, NANTES, FRANCELa catatonie est décrite <strong>de</strong>puis Kalhbaum. Actuellement, lescritères diagnostiques <strong>de</strong> la catatonie dans le DSM IV-TRsont : l’écholalie, l’échopraxie, l’activité motrice excessive etd’apparence stérile, l’immobilité motrice et catalepsie, lenégativisme extrême, la stéréotypie et le maniérisme. Selonles critères du DSM IV, la présence <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ces signescliniques, pendant au moins 24 h, est suffisante pour le diagnostic<strong>de</strong> catatonie.146

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!