o seu tempo - DSpace CEU

Indubitavelmente, o visconde de Santarem e o duque de Lafoes desconfiavam
do barao de Haber 1
. Mas de que serviam a D. Miguel as insinuaçoes sensatas, se
elle seguía sempre os impulsos ou loucos ou perversos do seu coracáo ?!...
DOC. CLXXXII
Carla do barao de Haber ao visconde de Santarem
Queixa-se da demora da auctorisaçao para o seu grande negocio
Leca, le 10 juillet 1833.
Monsieur le Vicomte.— Au moment de monter á cheval pour Villa
Nova, j'ai eu l'honneur de recevoir la lettre de V. E., en date du
4 courant. Recevez mes remercíments sinceres de vos obligeantes
expressions.
Je suis fáché que messieurs vos collégues n'ayent pas pris plus
promptement une decisión sur la pétition que j'avais présentée au Roi;
le service de S. M. n'aurait pas souffert et j'aurais pu faire plus d'ar­
gent pour l'armée. Je ne me plains prés de vous, mr. le Vicomte,
parce que je sais que vous gémissez autant que moi de toutes ees
entraves. Mais que peut-on faire ? II faut souffrir en silence.
J'attendrai le résultat des ordres du Roi pour la grande question
financiére. Vous savez, mieux que personne, combien cette affaire est
préssante. Je suis impatient d'avoir l'honneur de vous revoir: nous
aurons tants d'affaires á discuter! Mon retour á Lisbonne aura lieu
bientot, parce que je crois que dans peu de jours la question d'Oporto
sera terminée et tout entrera dans l'ordre.
En attendant de vos nouvelles et d'un prompt rótablissement de
votre santé, j'ai l'honneur d'étre, mr. le Vicomte, votre tres humble
et tres obéissant serviteur.= De Haber.
De facto, «a questáo do Porto terminou empoucos días», mas nao como o barao
de Haber esperava : «a ridicula e perversa expedigao de Palmella» teve o melhor
éxito e a victoria coube aos «implacaveis inimigos do socego da Europa».
Entao D. Miguel raivoso, por nao poder deitar a mao aos vinhos de Villa
Nova, mandou incendiar os armazens !!...
Assim terminaram os planos do barao de Haber, o judeu estrangeiro, agente
do rei catholico e patriota !!...
(Soriano, 3.» epocha, tomo iv, pag. 434 e seg. e 473 e seg.)
i Chronica Constit. de Lisboa, n.° 57 de 1833, pag. 302.