o seu tempo - DSpace CEU

Londres, le 6 décembre 1832.
Talleyrand ao duque de Broglie
Copia n.° 2.—Direction politique. N.° 38.—Monsieur le Duc.—
Monsieur le Marquis de Palmella vient de m'addresser la lettre que
j'ai l'honneur de vous transmettre, et dans laquelle il expose la situa-
tion périlleuse de S. M. le Duc de Bragança, á Oporto. J'ai promis
au Marquis de Palmella qu'en vous communiquant sa lettre j'appuye-
rais la demande de sécours qu'elle renferme, parce qu'elle me paraít
fondee. Le gouvernement du Roi, lorsqu'il prononcera sur cette de­
mande, devra ne pas perdre de vue la question politique qui s'y ratta-
che. Est-il important pour la France que le parti de D. Maria ne
succombe pas en Portugal? Dans le cas oü on se prononcera par
l'affirmative, ne croierait-on pas devoir accorder un léger sécours
temporaire, mais immédiat ? II fournirait au Duc de Bragança le moyen
d'arriver au terme de la négociation qui pourra étre entamée sous la
médiation des trois Puissances interessées á la tranquillité de la
Péninsule.
Vous verrez, Monsieur le Duc, en lisant la lettre du Marquis de
Palmella, qu'on offre au Gouvernement Français une garantie pour la
somme qu'on lui demande; vous jugerez si cette garantie n'a pas
quelque valeur.
Lord Palmerston -en refusant accorder 1'argent, que Monsieur de
Palmella réclamait du Gouvernement Anglais, a donné pour motif qu'il
ne pouvait en ce moment disposer de la moindre somme, mais que le
Cabinet Anglais appuyerait la proposition d'une médiation, dont j'ai eu
l'honneur de vous rendre compte par ma dépéche du 30 novembre.
Les informations que j'ai pris ne me permettent pas de supposer
que le motif de refus presenté par lord Palmerston soit un pretexte.
Je dois vous observer que l'argent, dont on a le plus grand besoin á
Oporto, sera employé á solder des troupes étrangéres, qui ne tarderont
pas á se révolter. Une somme de deux millions suffirait grandement
pour la soldé des troupes et les autres dépenses pendant deux mois.
Agréez, etc. = Talleyrand.
m. m0
Officio n.° 7 dos plenipotenciarios a Agostinho José Freiré
Londres, 14 de dezembro de 1832.
e ex. m0
sr.—A continuacíio da demora do paquete nos dá
logar a participar a v. ex. a
que hontem, com effeito, saíu d'aqui sir