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L'ouvrage - Site en construction

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Effets sur le bi<strong>en</strong>-être et la qualité de vie<br />

âgées de 10 à plus de 60 ans, suivies par questionnaire de 1991 à 2002 au<br />

niveau de l’anxiété, de la dépression, de la personnalité (sociabilité, introversion,<br />

extraversion, prise de risque, recherche de s<strong>en</strong>sations, réaction à<br />

l’inaction, inhibition) et de leur pratique physique. Leurs résultats soulign<strong>en</strong>t<br />

que ceux qui pratiqu<strong>en</strong>t régulièrem<strong>en</strong>t des activités physiques avec<br />

une certaine int<strong>en</strong>sité (60 min au niveau 4 du Metabolic Energy Exp<strong>en</strong>diture<br />

Index) sont constamm<strong>en</strong>t (quel que soit l’âge et le sexe) moins anxieux,<br />

moins dépressifs, moins névrosés, plus extravertis, plus à la recherche de s<strong>en</strong>sations<br />

et plus impulsifs que les non sportifs. Les différ<strong>en</strong>ces sont constantes<br />

sur un suivi de 10 années quels que soi<strong>en</strong>t le sexe et l’âge. L’association <strong>en</strong>tre<br />

la pratique physique régulière et le bi<strong>en</strong>-être résultant du score de ces différ<strong>en</strong>ts<br />

items est clairem<strong>en</strong>t soulignée. Notons le peu d’études longitudinales<br />

sur ce thème, avec une seule recherche sur trois ans portant sur la variation<br />

de l’estime de soi et du bi<strong>en</strong>-être général d’une population de sportifs v<strong>en</strong>ant<br />

d’abandonner leur carrière internationale (Stephan et coll., 2003).<br />

Une autre étude épidémiologique effectuée par Galper et coll. (2006) porte<br />

sur 5 451 hommes et 1 277 femmes, âgés de 28 à 88 ans et sans pathologies,<br />

et démontre l’association négative <strong>en</strong>tre l’inactivité et le bi<strong>en</strong>-être émotionnel<br />

mesuré par le GWB (G<strong>en</strong>eral Well Being Schedule). Les auteurs démontr<strong>en</strong>t<br />

que les niveaux de condition physique cardio-respiratoire (3 niveaux)<br />

et les niveaux de pratique physique (4 niveaux) sont positivem<strong>en</strong>t corrélés<br />

avec les niveaux de bi<strong>en</strong>-être et inversem<strong>en</strong>t corrélés avec les niveaux de<br />

dépression chez les hommes comme chez les femmes. Les résultats soulign<strong>en</strong>t<br />

clairem<strong>en</strong>t le li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre le niveau de condition physique et les symptômes<br />

dépressifs ou l’état de bi<strong>en</strong>-être global ress<strong>en</strong>ti avec un niveau d’effet de pratique<br />

déterminant (dose/réponse) qui se situe au niveau d’une activité de<br />

marche ou de course de 11 à 19 miles/semaine. Cette corrélation ne permet<br />

cep<strong>en</strong>dant pas de savoir si c’est la dépression qui freine l’activité physique et<br />

donc la condition physique ou si la faible condition physique et l’inactivité<br />

sont les fondem<strong>en</strong>ts de l’état dépressif.<br />

La littérature accumule les travaux sur les effets d’une activité physique régulière<br />

de 3 à 6 mois au niveau de populations souv<strong>en</strong>t peu nombreuses<br />

(<strong>en</strong> général moins de 100 sujets). Les effets sur le bi<strong>en</strong>-être sont statistiquem<strong>en</strong>t<br />

démontrés mais ils sont variables <strong>en</strong> int<strong>en</strong>sité et les activités proposées<br />

se diversifi<strong>en</strong>t de la marche, au body building <strong>en</strong> passant par le hatha yoga, la<br />

danse africaine ou les programmes d’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t à la course. Les conclusions<br />

sont donc toujours « à approfondir ».<br />

Lotan et coll. (2005), dans une revue bibliographique sur l’activité physique<br />

et le bi<strong>en</strong>-être, estim<strong>en</strong>t que la littérature montre des effets positifs et des<br />

corrélations prouvées, mais ne prés<strong>en</strong>te pas une « sci<strong>en</strong>tific based evid<strong>en</strong>ce »<br />

<strong>en</strong> raison du manque de cons<strong>en</strong>sus sur la définition, de méthodologies très<br />

diverses, d’expérim<strong>en</strong>tations avec ou sans tirage au sort des sujets, de groupes<br />

à effectifs très faibles et de situations très différ<strong>en</strong>tes (population générale<br />

d’adolesc<strong>en</strong>ts ou d’adultes, personnes âgées, malades chroniques, personnes<br />

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ANALYSE

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