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Activité physique – Contextes et effets sur la santé<br />

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nucléaire le NFAT (Nuclear Factor of Activated T cells) (Rao et coll., 1997).<br />

Cette cascade d’événem<strong>en</strong>ts agit sur la différ<strong>en</strong>ciation métabolique et structurale<br />

des muscles. L’augm<strong>en</strong>tation de la synthèse des chaînes lourdes de la<br />

myosine de type l<strong>en</strong>t et la biog<strong>en</strong>èse mitochondriale <strong>en</strong> réponse à l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t<br />

physique est <strong>en</strong> grande partie dép<strong>en</strong>dante de l’activation des voies de<br />

signalisation calcique. Un élém<strong>en</strong>t important de la transmission du message<br />

nerveux via la calcineurine est représ<strong>en</strong>té par le rôle de la famille des myogénines.<br />

Les myogénines au nombre de quatre (MyoD, MRF4, myog<strong>en</strong>in,<br />

Myf5) sont des protéines qui interagiss<strong>en</strong>t avec le génome et régul<strong>en</strong>t<br />

l’expression génique des protéines musculaires (Siu et coll., 2004). Elles se<br />

fix<strong>en</strong>t sur les régions promotrices de gènes codant pour les chaînes lourdes<br />

de la myosine. Le rapport <strong>en</strong>tre les conc<strong>en</strong>trations musculaires locales des<br />

différ<strong>en</strong>tes myogénines est impliqué dans l’expression de la typologie musculaire<br />

l<strong>en</strong>te ou rapide, cette action de différ<strong>en</strong>ciation typologique est sous la<br />

commande des facteurs nerveux et hormonaux (Hugues et coll., 1993). Elles<br />

sont particulièrem<strong>en</strong>t impliquées dans l’augm<strong>en</strong>tation des capacités oxydatives<br />

du muscle <strong>en</strong> réponse à l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t (Millers, 1991).<br />

Rôle des hormones<br />

De nombreuses hormones jou<strong>en</strong>t un rôle sur le développem<strong>en</strong>t musculaire<br />

(Viru, 1992). De façon schématique, on peut distinguer les hormones qui<br />

agiss<strong>en</strong>t principalem<strong>en</strong>t sur le développem<strong>en</strong>t de la masse musculaire et<br />

celles qui contrôl<strong>en</strong>t la différ<strong>en</strong>ciation du tissu musculaire.<br />

L’augm<strong>en</strong>tation de la masse musculaire résulte d’actions coordonnées des<br />

hormones stéroïdi<strong>en</strong>nes, de l’axe somatotrope et de l’insuline. Les différ<strong>en</strong>tes<br />

études qui se sont attachées à décrire leur rôle respectif ont analysé les variations<br />

de conc<strong>en</strong>trations de ces hormones <strong>en</strong> réponse à différ<strong>en</strong>ts types<br />

d’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t. Le rôle des stéroïdes sur le développem<strong>en</strong>t musculaire<br />

s’exerce à toutes les étapes de l’exist<strong>en</strong>ce, tout particulièrem<strong>en</strong>t lors de la<br />

puberté chez le garçon. La baisse physiologique de l’<strong>en</strong>semble des stéroïdes<br />

au cours du vieillissem<strong>en</strong>t dans les deux sexes serait aussi associée à une<br />

réduction de la masse musculaire et à une augm<strong>en</strong>tation concomitante de la<br />

masse grasse. L’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t physique influ<strong>en</strong>ce les conc<strong>en</strong>trations circulantes<br />

des stéroïdes gonadiques, mais ces variations rest<strong>en</strong>t faibles au regard<br />

des doses nécessaires pour augm<strong>en</strong>ter le volume musculaire (Bhasin et coll.,<br />

1996). À l’inverse, la réponse de l’axe somatotrope est importante sous<br />

l’effet de l’exercice musculaire et de l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t (Wideman et coll.,<br />

2002). La conc<strong>en</strong>tration d’IGF-1 (Insulin Growth Factor-1) intra-musculaire<br />

est augm<strong>en</strong>tée sous l’effet de l’activité musculaire. Il s’agit d’une régulation<br />

de type paracrine ou autocrine <strong>en</strong> réponse aux contraintes locales subies par<br />

le muscle. L’IGF-1 stimule la prolifération et la différ<strong>en</strong>ciation des cellules<br />

satellites et des myoblastes qui résult<strong>en</strong>t <strong>en</strong> une hypertrophie musculaire.<br />

Par ailleurs, ce facteur de croissance agit aussi <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tant les synthèses

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