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L'ouvrage - Site en construction

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Santé m<strong>en</strong>tale<br />

Activité physique comme adjuvant aux traitem<strong>en</strong>ts<br />

et comme prév<strong>en</strong>tion des maladies m<strong>en</strong>tales<br />

Sor<strong>en</strong>s<strong>en</strong> (2006) dans une <strong>en</strong>quête par questionnaire portant sur<br />

109 pati<strong>en</strong>ts hospitalisés pour troubles psychiques souligne combi<strong>en</strong> la pratique<br />

d’activités physiques est une expéri<strong>en</strong>ce positive pour eux car leurs<br />

symptômes s’estomp<strong>en</strong>t durant l’activité ce qui <strong>en</strong>traîne une forte motivation<br />

intrinsèque. L’intégration de la pratique physique dans leur style de vie<br />

doit être un objectif de développem<strong>en</strong>t malgré les difficultés liées à certaines<br />

psychopathologies.<br />

Haus<strong>en</strong>blas et coll. (2001) soulign<strong>en</strong>t que les recherches montr<strong>en</strong>t que l’exercice<br />

physique peut être combiné avec les différ<strong>en</strong>ts traitem<strong>en</strong>ts pharmacologiques<br />

(neuroleptiques, antidépresseurs) et qu’il agit plutôt <strong>en</strong> synergie qu’<strong>en</strong><br />

opposition. Certes, les b<strong>en</strong>zodiazépines peuv<strong>en</strong>t limiter l’activation, l’att<strong>en</strong>tion,<br />

la coordination, la performance et de là diminuer la motivation à la pratique<br />

mais il n’y a pas de contre-indications majeures à associer traitem<strong>en</strong>t<br />

médicam<strong>en</strong>teux et activité physique (Martins<strong>en</strong> et Morgan, 1997).<br />

L’activité physique est un adjuvant aux traitem<strong>en</strong>ts classiques pour troubles<br />

psychiques permettant (OMS, 2000 ; Callaghan, 2004) :<br />

• la réduction des symptômes ;<br />

• la réduction des pathologies associées (dont le déconditionnem<strong>en</strong>t) ;<br />

• le développem<strong>en</strong>t de stratégies actives de coping et d’adaptation <strong>en</strong> partant<br />

des capacités des sujets (et non de leurs déficits) ;<br />

• la comp<strong>en</strong>sation des effets secondaires des médicam<strong>en</strong>ts et traitem<strong>en</strong>ts<br />

(obésité, passivité…) ;<br />

• l’amélioration de la qualité de vie par la réduction du stress.<br />

Elle peut servir de prév<strong>en</strong>tion :<br />

• contre les troubles anxieux et les états dépressifs ;<br />

• contre le stress ;<br />

• contre les troubles <strong>en</strong> gérontologie ;<br />

• contre les troubles cognitifs liés à l’âge ;<br />

• pour la réduction des risques de maladie d’Alzheimer ;<br />

• pour la réduction des risques chez les adolesc<strong>en</strong>ts (anorexie, suicide…).<br />

Activités physiques et défici<strong>en</strong>ces motrices<br />

Pour les personnes prés<strong>en</strong>tant des défici<strong>en</strong>ces motrices, les recherches port<strong>en</strong>t<br />

majoritairem<strong>en</strong>t sur les blessés médullaires et la pratique sportive qui est<br />

prônée depuis 1945.<br />

Citons les travaux de Latimer et coll. (2005) qui, sur un groupe de<br />

32 personnes tétraplégiques suivies sur plus de 8 mois, montr<strong>en</strong>t l’évolution<br />

du vécu de stress/dépression – stress/qualité de vie subjective au niveau du<br />

groupe pratiquant un programme d’activité physique de type aérobie et<br />

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ANALYSE

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