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Activité physique – Contextes et effets sur la santé<br />

576<br />

Plus récemm<strong>en</strong>t, la revue de littérature proposée par Oguma et coll. (2002),<br />

qui rec<strong>en</strong>se 37 études prospectives et une rétrospective, s’est intéressée à la<br />

relation <strong>en</strong>tre activité physique et mortalité chez la femme. Vingt trois de<br />

ces études font état d’un taux de mortalité plus faible chez les femmes actives<br />

ou ayant un bon niveau de condition physique. Cette revue indique que<br />

le risque relatif de mortalité est réduit de 34 % avec la pratique physique.<br />

Cette association <strong>en</strong>tre l’activité physique et la mortalité est d’amplitude<br />

id<strong>en</strong>tique chez la femme et chez l’homme. Un effet dose-réponse n’a <strong>en</strong><br />

revanche pas été démontré de façon significative. La question est donc de<br />

savoir quelle est la quantité optimale d’activité physique bénéfique. La<br />

dép<strong>en</strong>se énergétique associée au plus faible taux de mortalité est de 4 200 kJ<br />

par semaine (Oguma et coll., 2002). Les diverg<strong>en</strong>ces de résultats ou les<br />

imprécisions dans les données ne permett<strong>en</strong>t pas de proposer une fréqu<strong>en</strong>ce<br />

ou une durée d’activité physique optimale. De plus, la littérature fait apparaître<br />

des données apparemm<strong>en</strong>t diverg<strong>en</strong>tes dans la mesure où, chez la<br />

femme, une faible condition physique est très fortem<strong>en</strong>t associée à un risque<br />

élevé de mortalité (Paff<strong>en</strong>barger et coll., 1986) alors qu’un faible niveau<br />

d’activité physique n’est pas significativem<strong>en</strong>t associé à ce risque élevé (Blair<br />

et coll., 1993). Il semblerait donc que la condition physique ne soit pas toujours<br />

associée au niveau d’activité physique. L’hypothèse explicative pourrait<br />

être une mauvaise quantification et qualification de la pratique<br />

d’activité physique dans toutes ses composantes.<br />

Dans le même ordre d’idée, une étude canadi<strong>en</strong>ne réc<strong>en</strong>te analyse l’importance<br />

de la relation <strong>en</strong>tre des indicateurs de séd<strong>en</strong>tarité, le tour de taille et le<br />

risque de mortalité chez la femme (Katzmarzyk et Craig, 2006). Les résultats<br />

montr<strong>en</strong>t que ces deux facteurs augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t le risque de mortalité et ce, de<br />

façon indép<strong>en</strong>dante comme précédemm<strong>en</strong>t démontré dans « the Nurses’<br />

Health Study » (Hu et coll., 2004).<br />

Santé physique<br />

L’activité physique <strong>en</strong>traîne des effets bénéfiques sur la santé physique, <strong>en</strong><br />

particulier elle agit sur les facteurs de risque cardiovasculaires.<br />

Risques cardiovasculaires<br />

Il est clairem<strong>en</strong>t démontré que l’activité physique réduit les risques cardiovasculaires<br />

chez l’homme, mais peu d’études se sont intéressées spécifiquem<strong>en</strong>t<br />

à cette relation chez la femme.<br />

Les femmes s’<strong>en</strong>gageant dans une activité physique élevée de loisir réduis<strong>en</strong>t<br />

approximativem<strong>en</strong>t de 30 % le risque de développer des pathologies coronari<strong>en</strong>nes<br />

comparativem<strong>en</strong>t à celles qui sont séd<strong>en</strong>taires (Ashton et coll.,<br />

2000). La Nurses’ Health Study, réalisée chez des femmes de 40-65 ans, rapporte<br />

après un suivi longitudinal de 8 ans, un risque relatif de développer des

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