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Activité physique – Contextes et effets sur la santé<br />

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cardiaques résultant des épisodes d’ischémie reperfusion observés lors de la<br />

maladie coronaire. En effet, il a été démontré qu’une activité physique<br />

d’<strong>en</strong>durance (60 min par jour, à 60-70 % du VO 2 max) apporte, durant les<br />

18 jours suivant la session d’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t physique, une protection contre<br />

les dommages myocardiques induits par l’ischémie reperfusion.<br />

Insuffisance cardiaque chronique<br />

Au cours de l’insuffisance cardiaque chronique, l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t physique est<br />

conseillé de façon systématique à condition qu’elle soit stabilisée et après<br />

évaluation de l’adaptation à l’effort (Corra et coll., 2005). Compte t<strong>en</strong>u du<br />

déconditionnem<strong>en</strong>t à l’effort souv<strong>en</strong>t important, le r<strong>en</strong>forcem<strong>en</strong>t musculaire<br />

contre résistance, est privilégié par rapport à l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t global conv<strong>en</strong>tionnel,<br />

du moins initialem<strong>en</strong>t, car mieux toléré. Secondairem<strong>en</strong>t, les exercices<br />

aérobies plus globaux sont associés. L’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t aérobie se situe à<br />

des niveaux variables, <strong>en</strong>tre 40 et 80 % de la consommation d’O2 maximum<br />

selon les auteurs (Belardinelli et coll. 1999). Un <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> « internal<br />

training », alternant 30 secondes d’effort à 50 % de la VO2 max avec<br />

60 secondes à niveau supérieur de 20 %, permet d’obt<strong>en</strong>ir un résultat comparable<br />

<strong>en</strong> 3 semaines (Meyer et coll. 1996). Une amélioration de l’adaptation<br />

à l’effort apparaît à partir de la 3e semaine d’un <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t aérobie,<br />

pour atteindre un plateau <strong>en</strong>tre la 16e et la 26e semaine (Kavanagh et coll.<br />

1996).<br />

L’électrostimulation musculaire peut être une alternative à l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t<br />

physique chez l’insuffisant cardiaque chronique car elle <strong>en</strong>traîne une amélioration<br />

des capacités physiques liée à une augm<strong>en</strong>tation des performances du<br />

métabolisme aérobie musculaire (Maillefert et coll., 1998 ; Quittan et coll.,<br />

2001). La force musculaire, la résistance à la fatigue et la qualité de vie sont<br />

meilleures après électrostimulation (Nuhr et coll., 2004). Lorsque l’électrostimulation<br />

est comparée à un <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t aérobie conv<strong>en</strong>tionnel, les effets<br />

sont id<strong>en</strong>tiques sur l’augm<strong>en</strong>tation des capacités aérobies (VO2 max et seuil<br />

v<strong>en</strong>tilatoire), sur la fonction évaluée par des tests de marche (test de<br />

6 minutes, test de marche rapide) et sur la force musculaire (Deley et coll.,<br />

2005). Cette technique peut donc être proposée au cours de l’insuffisance<br />

cardiaque, lorsque du fait de sa gravité les exercices sont difficiles à mettre<br />

<strong>en</strong> œuvre, voire à risque, ou <strong>en</strong> cas d’incapacité associée r<strong>en</strong>dant l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t<br />

conv<strong>en</strong>tionnel impossible (hémiplégie par exemple). Compte t<strong>en</strong>u de<br />

sa bonne tolérance et de son coût limité, elle pourrait être utilisée à domicile<br />

à visée d’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>.<br />

Artériopathie des membres inférieurs<br />

Une méta-analyse réc<strong>en</strong>te démontre qu’<strong>en</strong> cas de claudication des membres<br />

inférieurs, l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t physique <strong>en</strong> <strong>en</strong>durance permet d’augm<strong>en</strong>ter la<br />

distance de marche <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne de 150 % (L<strong>en</strong>g, 2004), voire de<br />

180 % (Gardner et Poehlman, 1995). Cet impact est supérieur à celui d’une

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