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L'ouvrage - Site en construction

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que la quantité hebdomadaire d’activité physique mesurée par accélérométrie<br />

n’est significativem<strong>en</strong>t pas différ<strong>en</strong>te <strong>en</strong>tre des groupes d’<strong>en</strong>fants prépubères<br />

(≈ 6 ans) qui pratiqu<strong>en</strong>t 9 h, 2,2 h ou 1,8 h d’activité physique à<br />

l’école. Ce constat va dans le s<strong>en</strong>s d’un rééquilibrage involontaire <strong>en</strong>tre<br />

l’activité physique <strong>en</strong>cadrée et l’activité physique spontanée. Cette hypothèse<br />

semble confirmée par l’étude de Donnelly et coll. (1996) chez des<br />

<strong>en</strong>fants plus âgés (8-10 ans), qui montre que les <strong>en</strong>fants ayant participé à un<br />

programme d’activité physique avai<strong>en</strong>t par ailleurs diminué leur activité<br />

physique <strong>en</strong> dehors de l’école.<br />

Substrats énergétiques<br />

Plusieurs travaux ont montré que les interv<strong>en</strong>tions portant sur l’activité physique<br />

n’<strong>en</strong>traînai<strong>en</strong>t pas ou peu d’augm<strong>en</strong>tation de la dép<strong>en</strong>se énergétique<br />

journalière (Blaak et coll., 1992; Treuth et coll., 1998a). L’activité physique<br />

ne peut être efficace pour traiter l’obésité que si elle a un effet sur la masse<br />

grasse (Inserm, 2000). Il est donc fondam<strong>en</strong>tal de s’intéresser à la contribution<br />

respective des lipides et des glucides à la production d’énergie. Cette<br />

participation dép<strong>en</strong>d de l’int<strong>en</strong>sité de l’exercice réalisé qui va <strong>en</strong> conditionner<br />

la durée (Brooks et Mercier, 1994). Au repos, les lipides sont les sources<br />

énergétiques principales des muscles non actifs à hauteur de 60 % (Brooks,<br />

1997) et chez la personne non obèse l’int<strong>en</strong>sité relative pour laquelle l’oxydation<br />

des lipides est maximale se situe approximativem<strong>en</strong>t à 50 % des capacités<br />

maximales chez l’<strong>en</strong>fant et à 45 % chez l’adulte (Perez-Martin et coll.,<br />

2001 ; Ridell et coll., 2004). L’activité physique à faible int<strong>en</strong>sité favorise la<br />

mobilisation et l’utilisation des lipides au cours de l’exercice, tant chez la<br />

personne obèse (Brandou et coll., 2003) que chez le sujet normo-pondéral<br />

(Klein et coll., 1994 ; Jeuk<strong>en</strong>drup et coll., 1998). L’augm<strong>en</strong>tation de l’int<strong>en</strong>sité<br />

de l’exercice <strong>en</strong>traîne une utilisation de plus <strong>en</strong> plus prépondérante des<br />

glucides au détrim<strong>en</strong>t des lipides (Brooks, 1997). De plus, la capacité à<br />

mobiliser et à utiliser plus ou moins les lipides <strong>en</strong> fonction de l’int<strong>en</strong>sité et<br />

de la durée de l’exercice est dép<strong>en</strong>dante des stades de maturation des <strong>en</strong>fants<br />

et adolesc<strong>en</strong>ts (Steph<strong>en</strong>s et coll., 2006).<br />

Régulation de l’appétit<br />

La relation <strong>en</strong>tre la dép<strong>en</strong>se énergétique liée à l’activité physique et l’apport<br />

alim<strong>en</strong>taire d’énergie est un thème classique des recherches s’intéressant à la<br />

balance énergétique. L’activité physique a le pot<strong>en</strong>tiel de réguler le contrôle<br />

de l’appétit par l’augm<strong>en</strong>tation de la s<strong>en</strong>sibilité des signaux physiologiques<br />

de la satiété, <strong>en</strong> ajustant la préfér<strong>en</strong>ce des macronutrim<strong>en</strong>ts ou le choix des<br />

alim<strong>en</strong>ts, et <strong>en</strong> altérant la réponse hédoniste à l’alim<strong>en</strong>tation (Blundell<br />

et coll., 2003).<br />

La nature de la relation <strong>en</strong>tre l’activité physique et l’appétit reste à élucider.<br />

Les données discordantes peuv<strong>en</strong>t être expliquées par des durées d’interv<strong>en</strong>tion<br />

différ<strong>en</strong>tes et par la diversité des variables (quantité d’énergie totale,<br />

Obésité<br />

461<br />

ANALYSE

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