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L'ouvrage - Site en construction

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Fonction musculaire<br />

protéiques (Chargé et Rudnicki, 2004) et joue un rôle majeur sur l’anabolisme<br />

musculaire résultant de l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> musculation (Kraemer<br />

et coll., 1992). La stimulation de l’IGF-1 intra-musculaire induit la prolifération<br />

des cellules musculaires des sujets âgés soumis à un <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t physique<br />

<strong>en</strong> musculation (Adamo et Farrar, 2000). De nombreuses évid<strong>en</strong>ces<br />

suggèr<strong>en</strong>t que le déterminisme typologique de la fibre musculaire serait principalem<strong>en</strong>t<br />

lié aux hormones thyroïdi<strong>en</strong>nes. Ces hormones sembl<strong>en</strong>t nécessaires<br />

à l’augm<strong>en</strong>tation de la proportion des fibres rapides, <strong>en</strong> effet leur<br />

suppression empêche la synthèse des protéines contractiles rapides. Les hormones<br />

thyroïdi<strong>en</strong>nes agiss<strong>en</strong>t sur l’expression de ces protéines par le biais du<br />

système des myogénines (Fluck et Hoppeler, 2003).<br />

La réponse hormonale pour un même niveau d’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t physique est<br />

influ<strong>en</strong>cé, par l’âge, le statut nutritionnel et le niveau de récupération par<br />

rapport aux exercices précéd<strong>en</strong>ts. Tous ces élém<strong>en</strong>ts doiv<strong>en</strong>t être pris <strong>en</strong><br />

compte si l’objectif de l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t est d’améliorer la fonction musculaire.<br />

Rôle de la nutrition<br />

Il est actuellem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> démontré que la croissance musculaire d’un organisme<br />

dép<strong>en</strong>d à la fois de l’apport protéique et de l’apport calorique total<br />

(Guez<strong>en</strong>nec, 1989). L’exist<strong>en</strong>ce d’un seuil au-dessous duquel la croissance<br />

musculaire s’arrête puis devi<strong>en</strong>t négative a permis de définir des minima<br />

d’apport. Ce minimum est actuellem<strong>en</strong>t estimé à 0,80 g/kg de poids corporel<br />

et par jour d’apport protéique pour l’homme adulte. Une étude sur la<br />

balance azotée de différ<strong>en</strong>ts types de pratiquants sportifs (Tarnopolsky<br />

et coll., 1988) a permis de mesurer les effets du type d’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />

<strong>en</strong>durance ou <strong>en</strong> force sur la balance azotée et la composition corporelle.<br />

Les résultats de cette étude indiqu<strong>en</strong>t que l’apport protéique permettant<br />

d’équilibrer la balance azotée se situe à 1,2 g de protéines/kg/jour pour la<br />

musculation et à 1,6 g de protéines/kg/jour pour les athlètes <strong>en</strong>durants.<br />

Un autre facteur qui affecte le besoin protéique lors de l’exercice physique<br />

est la relation <strong>en</strong>tre apport protéique et énergétique. L’effet de l’apport calorique<br />

sur la fixation protéique est bi<strong>en</strong> docum<strong>en</strong>té, et montre que dans un<br />

organisme au repos le besoin protéique s’accroît quant l’apport énergétique<br />

décroît. Cette relation est moins étroite lorsque l’on ajoute le rôle de l’exercice<br />

physique. La pratique d’un <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t physique du type aérobie47 47. La voie aérobie est mise <strong>en</strong> jeu dès le début d’un exercice musculaire sous-maximal. Elle<br />

devi<strong>en</strong>t progressivem<strong>en</strong>t la voie métabolique prépondérante jusqu’à un niveau de travail musculaire<br />

qui correspond à la puissance maximale aérobie (puissance de travail qui correspond à la consommation<br />

maximale d’oxygène). Pour ce type d’exercice musculaire, elle représ<strong>en</strong>te le système le plus<br />

important de fourniture de l’ATP, principalem<strong>en</strong>t à partir de l’oxydation des substrats glucidiques et<br />

lipidiques au niveau de la chaîne respiratoire mitochondriale dans la cellule musculaire.<br />

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ANALYSE

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