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L'ouvrage - Site en construction

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Traumatismes et handicaps<br />

toutefois faible, et les travaux devront donc être poursuivis (West Suitor et<br />

Kraak, 2007). Les programmes de musculation et de ré<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t amélior<strong>en</strong>t<br />

les capacités de marche et la qualité de vie des pati<strong>en</strong>ts atteints de sclérose<br />

<strong>en</strong> plaques (Robineau et coll., 2005 ; Kerdoncuf et coll., 2006). Ceci<br />

s’explique, <strong>en</strong> partie, par une typologie musculaire non altérée, comparativem<strong>en</strong>t<br />

à des sujets témoins (Carroll et coll., 2005). Chez les pati<strong>en</strong>ts atteints<br />

de la maladie de Parkinson, l’intérêt de la musculation, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mode<br />

exc<strong>en</strong>trique, a récemm<strong>en</strong>t été démontré (Dibble et coll., 2006). De la même<br />

manière, l’activité physique améliore les capacités physiologiques, la force<br />

musculaire des traumatisés médullaires, mais il n’a pas été démontré à ce<br />

jour d’effet direct sur la qualité de vie (Ginis et coll., 2003 ; Nash, 2005).<br />

Activités physiques et arthrose<br />

L’arthrose représ<strong>en</strong>te une des pathologies chroniques les plus fréqu<strong>en</strong>tes.<br />

Après 60 ans, pour un sujet, on estime que, au minimum, une articulation<br />

prés<strong>en</strong>te des signes d’arthrose (Veje et coll., 2002). Les signes radiologiques<br />

précèd<strong>en</strong>t les signes cliniques et principalem<strong>en</strong>t la douleur, qui <strong>en</strong>traîne une<br />

baisse de l’activité physique et, <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce, une perte de force (Peters<strong>en</strong><br />

et Saltin, 2006). Les articulations les plus concernées sont le g<strong>en</strong>ou et la<br />

hanche. Il n’y a pas de risque d’arthrose générée par la pratique modérée du<br />

sport, <strong>en</strong> dehors de tout traumatisme aigu (Vignon et coll., 2006). En revanche,<br />

la surcharge pondérale représ<strong>en</strong>te un facteur aggravant majeur. Une<br />

simple augm<strong>en</strong>tation modérée de l’IMC (indice de masse corporelle) chez<br />

l’homme, sans surcharge pondérale majeure, augm<strong>en</strong>te le risque d’arthrose<br />

du g<strong>en</strong>ou, comme indiqué lors d’une étude cas-témoins de 1 750 sujets suédois<br />

(Holmberg et coll., 2005).<br />

Seule la pratique sportive int<strong>en</strong>sive (<strong>en</strong> compétition ou hors de tout <strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t),<br />

et plus particulièrem<strong>en</strong>t des sports comme le football, le hockey<br />

sur glace et le t<strong>en</strong>nis, est à risque, principalem<strong>en</strong>t après la surv<strong>en</strong>ue d’un premier<br />

accid<strong>en</strong>t (Thelin et coll., 2006). Ainsi, le risque arthrogène au niveau<br />

du g<strong>en</strong>ou augm<strong>en</strong>te considérablem<strong>en</strong>t après ménisectomie ou rupture du<br />

ligam<strong>en</strong>t croisé antérieur (Visuri et Honkan<strong>en</strong>, 1980). Ceci étant, le niveau<br />

de qualité de vie est important à pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> compte. Kujala et coll. (2003) a<br />

ainsi montré, chez d’anci<strong>en</strong>s sportifs de haut niveau, qu’ils prés<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t plus<br />

d’atteintes dégénératives mais conservai<strong>en</strong>t une meilleure fonction articulaire<br />

et pouvai<strong>en</strong>t ainsi poursuivre une activité physique après arrêt de la<br />

compétition. Enfin, il n’existe pas, à ce jour, de travaux permettant de préciser<br />

le niveau et l’int<strong>en</strong>sité de pratique, susceptibles de favoriser le développem<strong>en</strong>t<br />

de l’arthrose (Vignon et coll., 2006).<br />

Il n’<strong>en</strong> reste pas moins que l’int<strong>en</strong>sité de la pratique, associée à des anomalies<br />

morphologiques, est un facteur indiscutable de risque d’évolution vers l’arthrose<br />

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ANALYSE

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