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L'ouvrage - Site en construction

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Facteurs génétiques de la réponse à l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t<br />

l’état séd<strong>en</strong>taire (chromosomes 4q12, 8q24.12, 11p15.1 et 14q21.3) ainsi que<br />

5 QTLs liés au VO2 max après <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t (1 p11.2, 2p16.1, 4q26, 6p21.33<br />

et 11p14.1). Ces résultats démontr<strong>en</strong>t qu’il existe plusieurs gènes différ<strong>en</strong>ts<br />

susceptibles d’influ<strong>en</strong>cer le VO2 max et que ces gènes affect<strong>en</strong>t la réponse à<br />

l’<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t. Des études d’associations et de liaisons génétiques avec plusieurs<br />

gènes candidats ont égalem<strong>en</strong>t été réalisées. Cette approche a permis<br />

de préciser la contribution du gène ACE (<strong>en</strong>zyme de conversion de l’angiot<strong>en</strong>sine)<br />

à la performance aérobie. Le gène ACE est responsable de la conversion<br />

de l’angiot<strong>en</strong>sine I <strong>en</strong> angiot<strong>en</strong>sine II, un important vasoconstricteur<br />

impliqué dans la régulation de la t<strong>en</strong>sion artérielle et égalem<strong>en</strong>t dans la croissance<br />

tissulaire. Suite à une étude anglaise qui suggérait que le gène ACE<br />

était associé à la performance aérobie chez des alpinistes, la variabilité de<br />

l’expression de ce gène a été proposée comme le facteur majeur déterminant<br />

le niveau de capacité aérobie (Montgomery et coll., 1998). Le gène ACE est<br />

exprimé dans plusieurs tissus, incluant le muscle squelettique, et <strong>en</strong> raison de<br />

son rôle de facteur de croissance tissulaire il peut être considéré comme un<br />

gène candidat de la performance. Quelques études ont démontré qu’un polymorphisme<br />

d’insertion (I) /délétion (D) dans l’intron 16 du gène (ACE I/D)<br />

était associé à la performance aérobie. Une étude réalisée auprès de 64 athlètes<br />

de niveau olympique dans la discipline de l’aviron a mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce une<br />

fréqu<strong>en</strong>ce plus élevée de l’allèle I chez ces athlètes comparativem<strong>en</strong>t à celle<br />

observée chez des sujets contrôles (Gayagay et coll., 1998). Une étude réalisée<br />

auprès de 58 femmes post-ménopausées a égalem<strong>en</strong>t démontré un<br />

VO2 max significativem<strong>en</strong>t plus élevé chez les femmes de génotype I/I comparativem<strong>en</strong>t<br />

à celles ayant le génotype D/D (Hagberg et coll., 1998). Les<br />

résultats de ces études démontr<strong>en</strong>t une association <strong>en</strong>tre le gène ACE et la<br />

performance physique et suggèr<strong>en</strong>t que les porteurs de l’allèle I serai<strong>en</strong>t avantagés<br />

au niveau de l’<strong>en</strong>durance cardiorespiratoire. Cep<strong>en</strong>dant, d’autres études<br />

n’ont pas retrouvé cette association, sur des sportifs confirmés (Taylor et coll.,<br />

1999) et sur la population générale dans le cadre de l’étude (Rankin<strong>en</strong><br />

et coll., 2000a) réalisée au sein des sujets de la cohorte Heritage. Cette étude,<br />

qui a mesuré <strong>en</strong> laboratoire la performance d’un grand nombre de sujets, n’a<br />

pas montré d’association <strong>en</strong>tre le gène ACE et la consommation maximale<br />

d’oxygène à l’effort, tant à l’état séd<strong>en</strong>taire que suite à un <strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t. Les<br />

auteurs de l’étude Heritage suggèr<strong>en</strong>t que les diverg<strong>en</strong>ces pourrai<strong>en</strong>t s’expliquer<br />

par le fait qu’un gène différ<strong>en</strong>t de ACE mais situé à proximité sur le<br />

même chromosome serait impliqué dans la performance.<br />

D’autres gènes prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t un polymorphisme qui pourrait être relié à la<br />

performance : gènes codant pour la créatine kinase musculaire (CCK)<br />

(Rivera et coll., 1997a), l’alpha 3 actinine musculaire (ACTN3) (Yang<br />

et coll., 2003), l’adénosine monophosphate déaminase (AMPD) (Rico-Sanz<br />

et coll., 2003), l’interleukine 6 (IL6) (MacK<strong>en</strong>zie et coll., 2004). Des associations<br />

positives ont été rapportées <strong>en</strong>tre les gènes ATP1A2 (Rankin<strong>en</strong><br />

et coll., 2000b) et l’<strong>en</strong>durance cardio-respiratoire.<br />

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ANALYSE

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