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L'ouvrage - Site en construction

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Contextes sociaux et motivations<br />

maigrir, pour se muscler, pour r<strong>en</strong>contrer des amis, par esprit de compétition,<br />

par obligation (école, famille, médecin). Le plaisir, la santé et les r<strong>en</strong>contres<br />

avec des amis sont les trois motivations qui intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t le plus.<br />

On notera cep<strong>en</strong>dant que la catégorie « plaisir » est vaste et imprécise, les<br />

sources du plaisir n’étant pas spécifiées (Guilbert et coll., 2001).<br />

Les raisons du choix d’une activité physique et sportive sont liées à des<br />

valeurs diverses : bi<strong>en</strong>-être individuel, dét<strong>en</strong>te, santé, <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t (physique<br />

et moral), compagnie des proches et r<strong>en</strong>contre avec les autres, contact avec<br />

la nature sont fréquemm<strong>en</strong>t avancés. La recherche des s<strong>en</strong>sations, l’amélioration<br />

des performances, l’esprit de compétition ou la volonté de gagner, la<br />

prise de risque apparaiss<strong>en</strong>t de façon moins conséqu<strong>en</strong>te. Toutes ces raisons<br />

données détermin<strong>en</strong>t les activités de manière sélective : on les retrouve plus<br />

ou moins <strong>en</strong> fonction des activités choisies. Pour exemple, si la recherche de<br />

dét<strong>en</strong>te et de bi<strong>en</strong>-être est prés<strong>en</strong>te pour presque tous les types d’activités, la<br />

recherche de santé est donnée davantage pour les pratiquants de gymnastique,<br />

de course à pied, de musculation, d’arts martiaux et de sports de combat<br />

alors que la volonté d’être avec ses proches est plus prés<strong>en</strong>te pour ceux qui<br />

jou<strong>en</strong>t aux boules ou vont aux sports d’hiver (MJS/Insep, 2000).<br />

Les motivations annoncées vari<strong>en</strong>t de manière conséqu<strong>en</strong>te <strong>en</strong> fonction des<br />

catégories socioprofessionnelles, de l’âge et du sexe.<br />

Facteurs de variation des motivations :<br />

catégorie socioprofessionnelle, sexe et âge<br />

Pour toutes les catégories socioprofessionnelles, le plaisir, puis la santé intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />

<strong>en</strong> premier lieu. De ce fait, peu de différ<strong>en</strong>ces apparaiss<strong>en</strong>t réellem<strong>en</strong>t<br />

d’une catégorie à l’autre. Quelques-unes mérit<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant d’être<br />

soulignées (figure 4.8).<br />

Les agriculteurs sont les seuls à prés<strong>en</strong>ter un profil atypique car ils sont ceux<br />

pour qui les motivations de santé, de se muscler et de gagner sont les plus<br />

faibles. On remarque que l’esprit de compétition est plus important pour les<br />

artisans, commerçants et chefs d’<strong>en</strong>treprise (16,9 % contre 7,8 % pour les<br />

ouvriers, deuxième catégorie où cette motivation apparaît le plus). Les<br />

cadres sont un peu plus nombreux que les autres à donner la santé comme<br />

motivation (71,3 % contre 67,6 % pour les professions intermédiaires,<br />

66,4 % pour les ouvriers et 65,6 % pour les employés). Enfin, perdre du poids<br />

est plus important pour les employés (Baromètre santé 2000).<br />

Les différ<strong>en</strong>ces de motivation apparaiss<strong>en</strong>t plus nettem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les sexes.<br />

Les hommes dis<strong>en</strong>t faire du sport pour le plaisir plus fréquemm<strong>en</strong>t que les<br />

femmes (74,9 % contre 67,5 %). De même, les premiers déclar<strong>en</strong>t plus fréquemm<strong>en</strong>t<br />

faire un sport par esprit de compétition (10,7 % contre 3,9 %)<br />

alors que les secondes avanc<strong>en</strong>t plus souv<strong>en</strong>t la recherche de perte de poids<br />

(18,6 % contre 10,8 %) (Baromètre santé 2000) (figure 4.9).<br />

77<br />

ANALYSE

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