22.06.2013 Views

L'ouvrage - Site en construction

L'ouvrage - Site en construction

L'ouvrage - Site en construction

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

développem<strong>en</strong>t excessif de la masse grasse. Moore et coll. (2003) observ<strong>en</strong>t<br />

que chez 103 <strong>en</strong>fants de 4 ans suivis p<strong>en</strong>dant 8 ans, les <strong>en</strong>fants les plus actifs<br />

ont les valeurs et les augm<strong>en</strong>tations d’IMC et de plis cutanés les plus faibles.<br />

Ce travail suggère qu’un niveau d’activité physique satisfaisant p<strong>en</strong>dant<br />

l’<strong>en</strong>fance <strong>en</strong>traîne une faible acquisition de masse grasse jusqu’au début de<br />

l’adolesc<strong>en</strong>ce.<br />

Dans le même ordre d’idée, très peu d’études différ<strong>en</strong>ci<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>fant de l’adolesc<strong>en</strong>t<br />

alors qu’à l’adolesc<strong>en</strong>ce, la prise d’indép<strong>en</strong>dance et l’affirmation de<br />

soi sont génératrices de changem<strong>en</strong>ts de comportem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> relation avec<br />

différ<strong>en</strong>ts contextes:<br />

• l’influ<strong>en</strong>ce des pairs, les phénomènes de mode, les difficultés psychologiques,<br />

l’émerg<strong>en</strong>ce de troubles du comportem<strong>en</strong>t alim<strong>en</strong>taire ;<br />

• l’évolution des comportem<strong>en</strong>ts spontanés : chez la fille l’activité physique<br />

diminue de façon importante alors qu’elle se stabilise chez le garçon ;<br />

• la maturation sexuelle et les modifications hormonales majeures influ<strong>en</strong>çant<br />

la composition corporelle : chez la fille, la masse grasse augm<strong>en</strong>te de<br />

13 % <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne et diminue de 4 % chez le garçon.<br />

Sexe<br />

Chez le jeune <strong>en</strong>fant, il n’existe que très peu de raisons a priori de distinguer<br />

les filles des garçons quant à la prise <strong>en</strong> charge, bi<strong>en</strong> que plusieurs études<br />

ai<strong>en</strong>t montré que les filles sont moins actives que les garçons obèses ou non,<br />

dès le plus jeune âge (Page et coll., 2005 ; Wilkin et coll., 2006).<br />

Lors du démarrage pubertaire, l’augm<strong>en</strong>tation de la masse musculaire chez le<br />

garçon accroît les dép<strong>en</strong>ses d’énergie de repos et d’exercice. De plus, suite à<br />

une prise <strong>en</strong> charge, certaines études ont observé que les garçons prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />

une perte de poids supérieure à celle observée chez les filles (62 % versus<br />

48 % du surpoids) (Deforche et coll., 2005). Ce résultat n’est pas toujours<br />

observé <strong>en</strong> particulier lors d’étude d’interv<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> milieu scolaire (Lazaar<br />

et coll., 2007). Il apparaît donc nécessaire de différ<strong>en</strong>cier les modalités de<br />

prise <strong>en</strong> charge pour les filles et pour les garçons au moins à partir de la<br />

puberté. Ce champ d’étude nécessite de nouveaux travaux pour déterminer<br />

les caractéristiques de l’activité physique à mettre <strong>en</strong> œuvre dans la prise <strong>en</strong><br />

charge <strong>en</strong> fonction du sexe.<br />

Prise <strong>en</strong> charge<br />

Aucune évid<strong>en</strong>ce sci<strong>en</strong>tifique ne permet de définir la période optimale pour<br />

la mise <strong>en</strong> œuvre de la prise <strong>en</strong> charge. L’âge de 6 ans, âge du rebond d’adiposité,<br />

pourrait être considéré comme une période favorable pour cette<br />

interv<strong>en</strong>tion. Quoi qu’il <strong>en</strong> soit, plus la prise <strong>en</strong> charge est précoce et plus<br />

elle a de chances de réussir (Dietz et Robinson, 2005 ; Nemet et coll., 2005).<br />

L’augm<strong>en</strong>tation de l’obésité sévère chez les adolesc<strong>en</strong>ts voire chez les <strong>en</strong>fants<br />

pose de façon légitime la question de l’intérêt de l’activité physique dans la<br />

Obésité<br />

473<br />

ANALYSE

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!