1er octobre 2012 - INESSS
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MOZOBIL MC – Mobilisation des cellules souches hématopoïétiques en vue d’une<br />
autogreffe<br />
OCTOBRE <strong>2012</strong><br />
Marque de commerce : Mozobil<br />
Dénomination commune : Plérixafor<br />
Fabricant : Genzyme<br />
Forme : Solution injectable sous-cutanée<br />
Teneur : 20 mg/ml (1,2 ml)<br />
Ajout à la Liste – Établissements – Médicament d’exception<br />
DESCRIPTION DU MÉDICAMENT<br />
Le plérixafor est un antagoniste sélectif du récepteur des chimiokines CXCR4 qui agit en<br />
inhibant la liaison des cellules souches hématopoïétiques à la moelle osseuse, ce qui entraîne<br />
la libération de celles-ci dans le sang périphérique (mobilisation). Le plérixafor est indiqué « en<br />
association avec le facteur stimulant les colonies de granulocytes (G-CSF) pour la mobilisation<br />
des cellules souches hématopoïétiques (CSH) dans le sang périphérique avant leur collecte en<br />
vue d’une autogreffe chez les patients atteints de lymphome non Hodgkinien (LNH) et de<br />
myélome multiple (MM) ». Plusieurs techniques sont utilisées afin de mobiliser les CSH du sang<br />
périphérique chez les personnes atteintes de LNH ou de MM, dont l’usage du filgrastim seul,<br />
communément appelé G-CSF (Neupogen MC ), après le cyclophosphamide (Procytox MC ) comme<br />
chimiothérapie de mobilisation, ou après un cycle de chimiothérapie donné pour contrôler la<br />
maladie sous-jacente. Une autre option consiste à mobiliser les CSH avec l’association G-CSF<br />
et ancestim (Stemgen MC ) après une chimiothérapie avec le cyclophosphamide. Il s’agit de la<br />
première évaluation de Mozobil MC par l’Institut national d’excellence en santé et en services<br />
sociaux (<strong>INESSS</strong>).<br />
L’objectif d’une autogreffe des CSH est de restaurer une hématopoïèse normale chez le patient<br />
à la suite d’une chimiothérapie myéloablative. Son succès exige la perfusion d’un nombre<br />
suffisant de CSH. Afin de quantifier le nombre de CSH mobilisées et collectées par aphérèse, la<br />
protéine CD34+, située en surface de ces cellules, est utilisée comme marqueur. Il est reconnu<br />
que le nombre minimal à perfuser lors d’une autogreffe est d’au moins 2 millions de cellules<br />
CD34+/kg, tandis que le nombre optimal est d’au moins 5 millions de cellules CD34+/kg. En<br />
général, un seul essai d’autogreffe est nécessaire chez les patients atteints de LNH, tandis que<br />
deux autogreffes peuvent être requises chez ceux atteints de MM. Dans ce cas, plus de<br />
5 millions de cellules CD34+/kg doivent être collectées pour obtenir un nombre suffisant de<br />
cellules à perfuser.<br />
VALEUR THÉRAPEUTIQUE<br />
Parmi les publications analysées, deux études portant sur la mobilisation des CSH, une chez<br />
les patients atteints de LNH (DiPersio <strong>octobre</strong> 2009) et l’autre, chez ceux atteints de MM<br />
(DiPersio juillet 2009), sont retenues pour l’évaluation de la valeur thérapeutique. Les analyses<br />
de Shaughnessy (2011), de Pusic (2008) et de Hübel (2011), qui concernent ces deux<br />
populations, sont également considérées.<br />
Veuillez prendre note que les informations caviardées sont des renseignements qui nous sont fournis par le fabricant<br />
et qui sont jugés confidentiels. Conséquemment, nous ne pouvons les publier en raison des restrictions prévues à la<br />
Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (L.R.Q.,<br />
chapitre A-2.1).<br />
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