1er octobre 2012 - INESSS
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(n = 33). Tous les sujets étaient à leur premier essai de mobilisation des CSH. Il en ressort<br />
notamment que :<br />
La proportion de patients ayant eu une collecte d’au moins 2 millions de cellules<br />
CD34+/kg est de 100 % dans les deux groupes.<br />
La proportion de patients ayant eu une collecte d’au moins 5 millions de cellules<br />
CD34+/kg est de 94 % dans le groupe recevant l’association G-CSF/plérixafor et de 76 %<br />
dans celui recevant le cyclophosphamide suivi du G-CSF (p = 0,04).<br />
La proportion de patients ayant eu leur première aphérèse à la journée prévue est de<br />
100 % dans le groupe recevant l’association G-CSF/plérixafor et de 88 % dans celui<br />
recevant le cyclophosphamide suivi du G-CSF (p = 0,04).<br />
Aucun sujet du groupe G-CSF/plérixafor n’a été hospitalisé au cours de la mobilisation<br />
des CSH tandis que 19 sujets du groupe cyclophosphamide suivi du G-CSF l’ont été, dont<br />
2 en raison de neutropénie fébrile.<br />
Bien que cette analyse porte sur un petit nombre de sujets et que les doses de<br />
cyclophosphamide utilisées soient supérieures à celle couramment utilisée au Québec<br />
(1,5 g/m 2 ), les données montrent que l’efficacité des deux traitements est semblable pour ce qui<br />
est de la mobilisation minimale des CSH permettant de procéder à une autogreffe. En effet, des<br />
données d’une analyse rétrospective (Jantunen 2003) montrent qu'une plus faible dose de<br />
cyclophosphamide (1,5 g/m 2 ) permet également de mobiliser un nombre minimal de CSH.<br />
Quant à l’innocuité, l’usage du plérixafor en ajout au G-CSF entraînerait moins<br />
d’hospitalisations liées aux effets secondaires que l’administration du cyclophosphamide (3 à<br />
5 g/m 2 ) suivi du G-CSF. Quoique les résultats de l’analyse de Jantunen montrent que le<br />
cyclophosphamide à la dose de 1,5 g/m 2 suivi du G-CSF entraîne moins d’hospitalisations que<br />
les doses plus élevées, le risque d’hospitalisation liée aux effets indésirables du plérixafor<br />
pourrait être moindre.<br />
Autres considérations<br />
Le décompte des CSH (CD34+) dans le sang périphérique préaphérèse, après au moins 4 jours<br />
de traitement avec le G-CSF seul, est un indicateur reconnu permettant d’identifier les<br />
personnes qui mobiliseront un nombre suffisant de CSH en vue d’une autogreffe. En se basant<br />
sur l’avis d’experts et sur des algorithmes de traitement publiés dont celui de Costa (2011),<br />
l’<strong>INESSS</strong> considère qu’un décompte supérieur à 10 cellules CD34+/µl dans le sang<br />
périphérique préaphérèse permettrait la mobilisation d’au moins 2 millions de cellules<br />
CD34+/kg. En deçà de ce seuil, le sujet est considéré comme ayant eu un échec à la<br />
mobilisation des CSH et l’ajout du plérixafor pourrait alors être envisagé.<br />
Par ailleurs, l’analyse rétrospective de Pusic ainsi que la publication de Hübel sont considérées<br />
pour évaluer l’efficacité de l’association G-CSF/plérixafor lors d’une remobilisation des CSH<br />
chez les patients atteints de LNH, de MM ou de lymphome hodgkinien. Il en ressort que l’usage<br />
du G-CSF et du plérixafor permet à une plus grande proportion des sujets de mobiliser au<br />
moins 2 millions de cellules CD34+/kg lors d’un second essai. De plus, l’efficacité d’une<br />
remobilisation avec cette association semble supérieure à celle des autres options de<br />
traitement, telles que l’usage du G-CSF seul ou après le cyclophosphamide. Ainsi, sur la base<br />
de ces données et de l’avis d’experts, l’<strong>INESSS</strong> juge que l’usage du plérixafor en ajout au G-<br />
CSF serait à considérer lors d’une remobilisation des CSH chez les sujets atteints de LNH ou<br />
de MM qui ont eu un échec de mobilisation des CSH avec l’usage du G-CSF seul ou après le<br />
cyclophosphamide.<br />
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et qui sont jugés confidentiels. Conséquemment, nous ne pouvons les publier en raison des restrictions prévues à la<br />
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chapitre A-2.1).<br />
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