21.06.2013 Views

1er octobre 2012 - INESSS

1er octobre 2012 - INESSS

1er octobre 2012 - INESSS

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

(n = 33). Tous les sujets étaient à leur premier essai de mobilisation des CSH. Il en ressort<br />

notamment que :<br />

La proportion de patients ayant eu une collecte d’au moins 2 millions de cellules<br />

CD34+/kg est de 100 % dans les deux groupes.<br />

La proportion de patients ayant eu une collecte d’au moins 5 millions de cellules<br />

CD34+/kg est de 94 % dans le groupe recevant l’association G-CSF/plérixafor et de 76 %<br />

dans celui recevant le cyclophosphamide suivi du G-CSF (p = 0,04).<br />

La proportion de patients ayant eu leur première aphérèse à la journée prévue est de<br />

100 % dans le groupe recevant l’association G-CSF/plérixafor et de 88 % dans celui<br />

recevant le cyclophosphamide suivi du G-CSF (p = 0,04).<br />

Aucun sujet du groupe G-CSF/plérixafor n’a été hospitalisé au cours de la mobilisation<br />

des CSH tandis que 19 sujets du groupe cyclophosphamide suivi du G-CSF l’ont été, dont<br />

2 en raison de neutropénie fébrile.<br />

Bien que cette analyse porte sur un petit nombre de sujets et que les doses de<br />

cyclophosphamide utilisées soient supérieures à celle couramment utilisée au Québec<br />

(1,5 g/m 2 ), les données montrent que l’efficacité des deux traitements est semblable pour ce qui<br />

est de la mobilisation minimale des CSH permettant de procéder à une autogreffe. En effet, des<br />

données d’une analyse rétrospective (Jantunen 2003) montrent qu'une plus faible dose de<br />

cyclophosphamide (1,5 g/m 2 ) permet également de mobiliser un nombre minimal de CSH.<br />

Quant à l’innocuité, l’usage du plérixafor en ajout au G-CSF entraînerait moins<br />

d’hospitalisations liées aux effets secondaires que l’administration du cyclophosphamide (3 à<br />

5 g/m 2 ) suivi du G-CSF. Quoique les résultats de l’analyse de Jantunen montrent que le<br />

cyclophosphamide à la dose de 1,5 g/m 2 suivi du G-CSF entraîne moins d’hospitalisations que<br />

les doses plus élevées, le risque d’hospitalisation liée aux effets indésirables du plérixafor<br />

pourrait être moindre.<br />

Autres considérations<br />

Le décompte des CSH (CD34+) dans le sang périphérique préaphérèse, après au moins 4 jours<br />

de traitement avec le G-CSF seul, est un indicateur reconnu permettant d’identifier les<br />

personnes qui mobiliseront un nombre suffisant de CSH en vue d’une autogreffe. En se basant<br />

sur l’avis d’experts et sur des algorithmes de traitement publiés dont celui de Costa (2011),<br />

l’<strong>INESSS</strong> considère qu’un décompte supérieur à 10 cellules CD34+/µl dans le sang<br />

périphérique préaphérèse permettrait la mobilisation d’au moins 2 millions de cellules<br />

CD34+/kg. En deçà de ce seuil, le sujet est considéré comme ayant eu un échec à la<br />

mobilisation des CSH et l’ajout du plérixafor pourrait alors être envisagé.<br />

Par ailleurs, l’analyse rétrospective de Pusic ainsi que la publication de Hübel sont considérées<br />

pour évaluer l’efficacité de l’association G-CSF/plérixafor lors d’une remobilisation des CSH<br />

chez les patients atteints de LNH, de MM ou de lymphome hodgkinien. Il en ressort que l’usage<br />

du G-CSF et du plérixafor permet à une plus grande proportion des sujets de mobiliser au<br />

moins 2 millions de cellules CD34+/kg lors d’un second essai. De plus, l’efficacité d’une<br />

remobilisation avec cette association semble supérieure à celle des autres options de<br />

traitement, telles que l’usage du G-CSF seul ou après le cyclophosphamide. Ainsi, sur la base<br />

de ces données et de l’avis d’experts, l’<strong>INESSS</strong> juge que l’usage du plérixafor en ajout au G-<br />

CSF serait à considérer lors d’une remobilisation des CSH chez les sujets atteints de LNH ou<br />

de MM qui ont eu un échec de mobilisation des CSH avec l’usage du G-CSF seul ou après le<br />

cyclophosphamide.<br />

Veuillez prendre note que les informations caviardées sont des renseignements qui nous sont fournis par le fabricant<br />

et qui sont jugés confidentiels. Conséquemment, nous ne pouvons les publier en raison des restrictions prévues à la<br />

Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (L.R.Q.,<br />

chapitre A-2.1).<br />

55

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!