1er octobre 2012 - INESSS
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splénectomie ou qui ne peuvent y recourir, et qui sont réfractaires ou récidivants à la<br />
corticothérapie orale ou à l’administration d’Ig IV. Seules les comparaisons avec les traitements<br />
incluant des Ig IV ont été évaluées.<br />
Notons que l’eltrombopag n’est pas efficient lorsqu’il est comparé aux soins standards, soit une<br />
stratégie de surveillance de la numération plaquettaire et, lorsque nécessaire, le recours à un<br />
traitement de secours constitué de prednisone ou d’Ig IV. La comparaison avec un traitement<br />
d’entretien aux Ig IV ne permettait pas non plus de reconnaître l’eltrombopag comme une option<br />
coût-efficace. Les nouvelles données soumises permettent la réévaluation de la comparaison<br />
avec un traitement d’entretien aux Ig IV.<br />
Lors de l’évaluation antérieure, les conclusions de l’<strong>INESSS</strong> au regard des ratios générés par le<br />
modèle pharmacoéconomique dépendaient des doses et de la fréquence d’administration des<br />
Ig IV au Québec, pour les différents types de traitement. À ce moment, seules des statistiques<br />
sommaires d’usage d’Ig IV au Québec étaient disponibles. Dans la présente évaluation, une<br />
nouvelle analyse non publiée des données longitudinales de l’usage au Québec des Ig IV est<br />
fournie par le fabricant. Elle permet de déterminer, chez les adultes atteints de purpura<br />
thrombopénique idiopathique chronique au Québec, les dosages moyens utilisés ainsi que les<br />
fréquences moyennes d’administration selon que le traitement d’entretien est à court ou à long<br />
terme ou qu’il s’agit d’un traitement de secours.<br />
L’analyse présentée couvre la période d’avril 2009 à septembre 2011 et est jugée de<br />
méthodologie adéquate. Les hypothèses retenues pour juger qu’un traitement aux Ig IV est un<br />
traitement d’entretien, à court ou à long terme, ou de secours sont considérées comme<br />
réalistes. Ainsi, les traitements d’entretien à long terme ont été identifiés comme étant ceux<br />
comprenant au moins six cycles, un cycle correspondant à l’usage d’une dose à cinq doses<br />
d’Ig IV sur une période de cinq jours. En conséquence, xxx % de la quantité d’Ig IV utilisée chez<br />
l’adulte présentant un purpura thrombopénique idiopathique chronique serait pour un traitement<br />
d’entretien à long terme à une posologie de 1,5 g/kg/cycle. En tenant compte de ce constat, les<br />
résultats pharmacoéconomiques sont présentés comparativement aux Ig IV en traitement<br />
d’entretien chez la population ayant subi une splénectomie et chez celle pour qui la<br />
splénectomie est contre-indiquée. Pour sa part, l’analyse pharmacoéconomique présente les<br />
caractéristiques suivantes :<br />
un modèle de Markov comportant cinq états de santé, soit une numération plaquettaire<br />
sérique contrôlé ou non, chacun avec ou sans saignement, ainsi que le décès. Le<br />
traitement est considéré comme efficace lorsque la numération plaquettaire est égale ou<br />
supérieure à 50 x 10 9 /l;<br />
un horizon temporel de 2 ans;<br />
des données d’efficacité provenant principalement de l’étude de Cheng. D’autres études<br />
cliniques (Bussel 2007 et 2009, Godeau 2002) documentent l’efficacité des comparateurs,<br />
ce qui permet des comparaisons indirectes;<br />
des doses et des fréquences d’administration des Ig IV provenant de l’analyse non<br />
publiée des données longitudinales de l’usage de celles-ci chez les adultes atteints de<br />
purpura thrombopénique idiopathique chronique au Québec;<br />
des valeurs d’utilité provenant des résultats du questionnaire SF-36 qui ont été convertis<br />
vers le questionnaire EQ-5D ainsi que le recours à des décréments d’utilité pour les<br />
saignements provenant de la documentation scientifique;<br />
Veuillez prendre note que les informations caviardées sont des renseignements qui nous sont fournis par le fabricant<br />
et qui sont jugés confidentiels. Conséquemment, nous ne pouvons les publier en raison des restrictions prévues à la<br />
Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (L.R.Q.,<br />
chapitre A-2.1).<br />
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