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Mgr Delassus – La Conjuration anti-chrétienne - Bibliothèque de ...

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les loges du mon<strong>de</strong>. Il y enseigne que le progrès consiste à «supprimer tous les petits Elats, et qu’au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s<br />

puissances, comme l’Autriche et la France, il y a les puissances mondiales qui ont conscience <strong>de</strong> leurs droits et <strong>de</strong> leurs<br />

<strong>de</strong>voirs vis-à-vis <strong>de</strong> l’humanité entière». «Pour que l’humanité accomplisse ses <strong>de</strong>stinées, dit-il encore, il faut que les<br />

peuples qui la composent puissent accomplir les leurs». Ces <strong>de</strong>stinées, c’est, «pour les peuples qui ont conscience<br />

d’eux-mêmes et qui se sentent une vocation politique et <strong>de</strong>s qualités viriles», <strong>de</strong> se développer au détriment <strong>de</strong>s autres,<br />

<strong>de</strong> ceux qui n’ont que <strong>de</strong>s qualités féminines. «C’est là leur droit saint entre tous les autres». Il ajoute: «L’humanité progressive<br />

ne trouve pas sa pleine satisfaction dans les Etats particuliers, ELLE LES CONSUME. Si l’Etat universel se<br />

fon<strong>de</strong> un jour sur les bases <strong>de</strong> l’humanité entière, on peut espérer qu’il durera aussi longtemps que l’humanité ellemême»<br />

(p. 86-87).<br />

Voilà donc à quoi travaillent les Grands-Orients du mon<strong>de</strong> entier dans leurs relations, voilà à quoi le Pouvoir occulte<br />

les pousse et les dirige : à consumer les Etats particuliers pour arriver à la consitution d’un Etat universel. C’est aux petits<br />

Etats qu’on s’est attaqué d’abord. <strong>La</strong> Révolution française et le premier Empire s’y sont employés; ils ont fait disparaître<br />

une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> P rincipautés, et nous avons vu récemment le Piémont consumer tous les petits. Etats d’Italie, et la<br />

Prusse nombre <strong>de</strong> petits Etats allemands. Bientôt il n’y aura plus que <strong>de</strong>s « gran<strong>de</strong>s puissances ». <strong>La</strong> maçonnerie dit<br />

maintenant qu’il faut distinguer parmi elles. Il en est qui ont ou à qui l’on peut donner « conscience d’elles-mêmes », qui<br />

ont ou à qui l’on peut suggérer « une vocatjon publique », qui ont enfin « les qualités voulues pour se développer au détriment<br />

<strong>de</strong>s autres ». Il en es t d’autres à qui on ne r econnaît que <strong>de</strong>s « qu alités féminines », comme la France1 et<br />

l’Autriche. Lorsque les premières, en accomplissement <strong>de</strong> « leurs droits et <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>voirs » vis-à-vis <strong>de</strong> l’humanité, auront<br />

fait disparaître les secon<strong>de</strong>s, l’Etat universel sera bien près d’être fondé sur la base large <strong>de</strong> l’humanité entière,<br />

On le voit, le Pouvoir occulte <strong>de</strong> la franc-maçonnerie à l’art d’employer les Puissances à leur mutuelle <strong>de</strong>struction,<br />

pour élever son Temple sur les ruines <strong>de</strong> toutes. Déjà en 1811, J. <strong>de</strong> Maistre avait pénétré ce <strong>de</strong>ssein. Il écrivait <strong>de</strong> Saint-<br />

Pétersbourg à son roi ancêtre <strong>de</strong> Victor-Emmanuel qui fut un instrument si utile aux mains <strong>de</strong> la secte : « Votre Majesté<br />

ne doit pas douter un instant <strong>de</strong> l’existence d’une £ran<strong>de</strong> et formidable secte qui a juré <strong>de</strong>puis longtemps le renversement<br />

<strong>de</strong> tous les trônes; et c’est <strong>de</strong>s princes-mêmes dont elle se sert, avec une habileté infernale, pour les renverser ». Je vois<br />

ici tout ce que nous avons vu ailleurs, c’est-à-dire une force cachée qui trompe la souveraineté et la force <strong>de</strong> s’égorger <strong>de</strong><br />

ses propres mains... L’action est incontestable, quoique l’agent ne soit pas encore entièrement connu. Le talent <strong>de</strong> cette<br />

secte pour enchanter les gouvernements est un <strong>de</strong>s plus terribles et <strong>de</strong>s plus extraordinaires phénomènes qu’on ait vus<br />

dans le mon<strong>de</strong>» (Œuvres complètes, t. XII, p.42).<br />

L’agent est maintenant universellement connu : c’est le franc-maçon et au-<strong>de</strong>ssus du franc-maçon, le Juif. <strong>La</strong> Revue<br />

maçonnique, dans son numéro <strong>de</strong> janvier 1908, faisait cet aveu : « L’activité hébraïque dans une partie <strong>de</strong> la maçonnerie<br />

peut être envisagée <strong>de</strong> différentes manières. L’esprit hébreu, par sa trempe historique, est un ferment, une levure, qui<br />

met en mouvement, d’une façon souvent fort utile, la pâte <strong>de</strong> la civilisation occi<strong>de</strong>ntale: » Ce ferment agit sur-la masse<br />

maçonnique, et par elle sur le mon<strong>de</strong>.<br />

« Les Juifs, si remarquables par leur instinct <strong>de</strong> domination, par leur science innée du gouvernement, dit M. Bi<strong>de</strong>gain;<br />

ont créé la- franc-maçonnerie, afin d’y enrôler les hommes qui n’appartiennent pas à leur race, s’engageant néanmoins à<br />

les ai<strong>de</strong>r dans leur oeuvre, à collaborer avec eux à l’instauration du règne d’Jsraël parmi les hommes.<br />

« Est-il utile <strong>de</strong> répéter à <strong>de</strong> bons Français que les Juifs qui disent-ils, n’ont point perdu leur foi en la reconstruction du<br />

Temple, cachent, sous cette parole symbolique, sous cette revendication <strong>de</strong> leur nationalité, la volonté <strong>de</strong> f aire, du<br />

mon<strong>de</strong> entier, un temple gigantesque où les enfants d’Israël soient prêtres et rois, et où tous les hommes <strong>de</strong> tous les climats<br />

et <strong>de</strong> toutes les races, réduits à la servitu<strong>de</strong> par l’organiration capitaliste, travailleront à la gloire <strong>de</strong> Javeh. Tout cela<br />

peut se dire, mais ne se prouve pas, ne peut encore se prouver. Ceux-1à seuls, qui ont vecu dans l’intimité <strong>de</strong> l’Ordre<br />

maçonnique, qui en ont <strong>de</strong>viné la pensée secrète, - non cette pensée que disent les hommes, mais celle qui se dégage<br />

<strong>de</strong>s faits, <strong>de</strong>s symboles, <strong>de</strong>s coutumes, - ceux-là seuls, peuvent avoir la profon<strong>de</strong> conviction <strong>de</strong> cette Vérité.<br />

« C’est grâce à d’immenses et patients travaux, que les Israélites ont pu acquérir la situation prépondérante qu’ils occupent<br />

aujourd’hui. C’est par <strong>de</strong> savantes et subtiles intrigues qu’ils travaillent à leur triomphe définitif. <strong>La</strong> domination financière<br />

et politique du Juif ne pourra s’établir définitivement qu’après la <strong>de</strong>struction, dans tous les pays par les loges,<br />

par la presse, par les moyens divers que procurent l’argent et la ruse - <strong>de</strong> toutes les institutions, <strong>de</strong> toutes les forces, <strong>de</strong><br />

toutes les traditions, qui forment comme l’ossature <strong>de</strong> chaque patrie» (Jean Bi<strong>de</strong>gain, 186-189).<br />

Et plus loin: «Les Juifs ne pourront achever, dans l’avenir, leur œuvre <strong>de</strong> spoliation et <strong>de</strong> dénationalisation, qu’au<br />

moyen <strong>de</strong>s groupements dits républicains, tels que la Ligue <strong>de</strong>s Droits <strong>de</strong> l’Homme ou le Comité radical et radicalsocialiste<br />

- et surtout <strong>de</strong> la franc-maçonnerie. Grâce à leur or et à leur ruse, ils dirigent, d’une manière secrète, ces sociétés<br />

politiques vers le but qu’ils poursuivent avec une inlassable énergie : la domination universelle du peuple d’Israël»<br />

(Ibid., 256).<br />

CHAPITRE XLI - L’IDÉE DE RÉPUBLIQUE UNIVERSELLE EN FRANCE<br />

Elle a pris naissance dans les Loges, il y a près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux siècles.<br />

Dans un discours prononcé en 1740 à une tenue, le duc d’Antin dit : « L’amour <strong>de</strong> la patrie, mal entendu et poussé à<br />

l’excès, détruisait souvent dans ces républiques (<strong>anti</strong>ques) guerrières l’amour <strong>de</strong> l’humanité en général…Le mon<strong>de</strong> entier<br />

n’est qu’une gran<strong>de</strong> république, dont chaque nation est une famille, et chaque particulier un enfant... »<br />

En 1792, fut publié à Paris un livre ayant pour titre <strong>La</strong> République universelle. L’auteur Anacharsis Kloost était le baron<br />

J.-B. Hermann, Marie <strong>de</strong> K loost, né à Guar<strong>de</strong>nthal, au duché <strong>de</strong> Clèves. Les sociétés secrètes n’eurent pas <strong>de</strong><br />

membre plus zélé. Il témoigna <strong>de</strong> bonne heure une gran<strong>de</strong> sympathie aux Juifs. Il dit dans son livre : « Nous trouverons<br />

1 <strong>La</strong> France, sortant <strong>de</strong>s mains <strong>de</strong> s es rois, était si peu c onsidérée comme une p uissance féminine, que c’est d’elle que l a francmaçonnerie<br />

fit d’abord choix pour bouleverser l’Europe par les guerres <strong>de</strong> la Révolution et <strong>de</strong> l’Empire. Aujourd’hui, la secte emploie<br />

tout son savoir et toute sa puissance à la « féminiser », en lui enlevant sa foi et en désorganisant son armée.<br />

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