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Mgr Delassus – La Conjuration anti-chrétienne - Bibliothèque de ...

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dans l’active patience <strong>de</strong> leur attente à l’acte suprême dans lequel se résument <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles, les impérissables espérances<br />

du juif pharisaïque guidées par les rabbins du Talmud.<br />

M. Gougenot <strong>de</strong>s Mousseaux n’exagère point lorsque, après avoir entassé documents sur documents à l’appui <strong>de</strong> sa<br />

thèse, il la résumait ainsi<br />

Aidés dans tous les royaumes <strong>de</strong> la. terre par le secours mutuel que s’entre-prêtent avec ar<strong>de</strong>ur les membres <strong>de</strong> leur<br />

communauté; aidés par les secours qu’ils puisent dans les associations mixtes et patentes; aidés par les secours et la<br />

protection que leur doivent et leur prodiguent les sociétés secrètes, où leur poste est le poste suprême et dont la puissance<br />

égale ou domine aujourd’hui toute puissance; citoyens <strong>de</strong> leur propre nation et citoyens <strong>de</strong> la nation qui les adopte,<br />

c’est-à-dire <strong>de</strong>ux fois citoyens et <strong>de</strong>ux fois splendi<strong>de</strong>ment protégés dans la patrie où c haque chrétien ne l’est qu’une<br />

seule fois, les juifs, dont l’astuce, dont l’audace et le savoir-faire ont été <strong>de</strong> tout temps chose proverbiale, ont sur tout indigène<br />

<strong>de</strong>s Etats chrétiens le plus incontestable <strong>de</strong>s avantages et s’en prévalent avec une habileté singulière pour accroître<br />

une influence déjà si gran<strong>de</strong>. Simple observateur du fait dont il ne semblait point démêler la cause, un homme<br />

d’esprit <strong>de</strong> race israélite écrivait, il y a quelque temps, avec vérité « Les juifs remplissent, proportion gardée et grâce à<br />

leur insistance, plus d’emplois que les autres communions » catholiques et protestantes. Leur désastreuse influence se<br />

fait sentir surtout dans les affaires qui pèsent le plus sur la fortune du pays; il n’est point d’entreprise dont les juifs n’aient<br />

leur large part, point d’emprunt public qu’ils n’accaparent, point <strong>de</strong> désastre qu’ils n’aient préparé et dont ils ne profitent :<br />

ils sont donc mal venus à se plaindre, ainsi qu’ils le font toujours, eux qui ont toutes les faveurs et qui font tous les bénéfices.<br />

» (Cerfbeer dc Me<strong>de</strong>lsheim. Les Juifs, p. 9).<br />

En un mot, forts contre chacun <strong>de</strong> nous <strong>de</strong>s forces que leur prêtent les lois <strong>de</strong>s Etats, forts <strong>de</strong> celle que leur donne, au<br />

milieu <strong>de</strong> la masse <strong>de</strong>s peuples, l’organisation naturelle <strong>de</strong> la communauté judaïque, forts <strong>de</strong> celles qu’ils empruntent aux<br />

sociétés <strong>de</strong> l’occultisme et aux alliances créées selon le besoin <strong>de</strong>s temps et <strong>de</strong>s lieux par ces sociétés, les juifs, ainsi<br />

que le fait observer Kluber, forment au sein <strong>de</strong>s royaumes chrétiens un Etat dans l’Etat. « De là suit, s’il arrive que la société<br />

<strong>chrétienne</strong> reste diçrne <strong>de</strong> son nom et fidèle à la défense <strong>de</strong> ses droits, qu’un antagonisme permanent entre l’Etat et<br />

le judaïsme <strong>de</strong>vient inévitable 1 , » et que le triomphe du juif (c’est-à-dire le bouleversement <strong>de</strong>s Etats chrétiens) ou <strong>de</strong> la<br />

civilisation <strong>chrétienne</strong> est la conséquence inévitable <strong>de</strong> cette lutte. »<br />

Tout cela nvait été prévu.<br />

Un livre publié en Alsace, b la fin <strong>de</strong> 1790, sous ce titre : Les juifs doivent-ils être admis au titre <strong>de</strong> citoyens actifs,<br />

avait jeté ce cri d’alarme « Que le juif soit citoyen sous tous les rapports où il ne sera pas citoyen nuisible, très bien; que<br />

tous les droits dans lesquels nos lois pourraient surveiller sa conscience, lui soient acquis sans distinction, très bien; qu’il<br />

puisse enfin exercer son culte tant qu’il ne troublera pas l’ordre.<br />

Tout cela est possible, charitable même et doit être largement recommandé aux nouvenux citoyens. Mais qu’en aucun<br />

cas, le juif ne soit éligible poum les corps politiques, administmatifs et judiciaires, c’est-à-dire qu’il ne soit revêtu d’aucune<br />

<strong>de</strong>s fonctions importantes et délicates auxquelles <strong>de</strong>vraient toujours prési<strong>de</strong>r les principes d’une morale <strong>chrétienne</strong>.<br />

<strong>La</strong> jouissance illimitée <strong>de</strong> tous les droits <strong>de</strong> citoyen mettrait les avantages <strong>de</strong> la condition du juif au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> celle <strong>de</strong><br />

tout autre Français, car, d’une part, il moissonnerait l’or en abondance; et, d’autre part, cet or mettrait dans ses chaînes<br />

un grand nombre d’esclaves, <strong>de</strong>squels ii dirigerait les suffrages dans les assemblées, lai servirait d’instruments pour<br />

s’élever jusqu’au fauteuil du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la nation ou bien pour se placer sur les fleurs <strong>de</strong> lis. »<br />

Ces pensées avaient inspiré Louis XVI lorsqu’il commença à réformer la législation à l’égard <strong>de</strong>s juifs; mais bientôt on<br />

perdit <strong>de</strong> vue les limites dans lesquelles la réforme pouvait être opérée et l’on voit ce qui est advenu.<br />

Faut-il s’étonner après cela <strong>de</strong>s plaintes qui s’élèvent <strong>de</strong> partout ?<br />

Un Marseillais, socialiste militant, écrivait il y’ n un an ou <strong>de</strong>ux, ce qui peut être écrit dans la plupart <strong>de</strong> nos villes « Les<br />

Juifs, sont les maîtres <strong>de</strong> notre ville. II y a plus <strong>de</strong> quatre cent mille âmes à Marseille. Ils sont à peine un millier. Cela ne<br />

les empêche point d’être les détenteurs <strong>de</strong> toutes nos richesses. Ils possè<strong>de</strong>nt une <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> navigation.<br />

Ils ont la Bourse. Ils ont les tribunaux <strong>de</strong> commerce. Ils ont le parquet <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> change. Ils ont presque toute la<br />

magistrature assise et <strong>de</strong>bout. <strong>La</strong> haute banque, le barreau sont peuplés <strong>de</strong> Levy, <strong>de</strong> Cahen, <strong>de</strong> Mossé et <strong>de</strong> Bédarri<strong>de</strong>.<br />

Pour l’administration, c’est leur fief, comme dans tout le reste <strong>de</strong> la France.<br />

Ils ont aussi le haut commerce. Nos Marseillaises vous diront qu’il n’y a dans toute la ville qu’un seul grand magasin<br />

<strong>de</strong> confections qui échappe aux mains d’Israël encore cette unique rnjaison <strong>chrétienne</strong> n’a-t-elle qu’un an d’existence.<br />

Les mêmes Juifs qui se terraient, il y a cent ans, en <strong>de</strong> tristes échoppes au fond <strong>de</strong> ruelles obscures, occupent à présent<br />

les plus belles installations. <strong>La</strong> rue Saint-Ferréol, la rue <strong>de</strong> Rome, la moitié <strong>de</strong> la Cannebière, <strong>de</strong> la rue Noailles et du<br />

cours Belsunce, appartiennent aux Juifs. Et ils ne sont que mille... Ça n’est pas naturel !<br />

« <strong>La</strong> gran<strong>de</strong> force <strong>de</strong> nos Juifs vient <strong>de</strong> leur solidarité. Ils sont doués d’un merveilleux esprit <strong>de</strong> famille et d’un admirable<br />

esprit national. En toute occasion, ils savent former contre leurs concurrents chrétiens le bataillon carré. Ils se serrent<br />

les cou<strong>de</strong>s et, les jours <strong>de</strong> succès, pénètrent tous ensemble, dans nos rangs. Les revers qu’ils essuient, ils les supportent<br />

en commun ou, plus pratiquement, s’arrangent pour les faire supporter aux chrétiens. Une faillite juive n’atteint<br />

jamais les juifs; et <strong>de</strong>s créanciers juifs sont pour eux mieux que <strong>de</strong>s créanciers privilégiés ce sont <strong>de</strong>s créanciers sacrés.<br />

Ils ne c essent <strong>de</strong> v ivre ainsi, hors <strong>de</strong> t out droit commun. Ils sont les premiers à s e mettre hors la loi quand ils y ont<br />

quelque avantage. Nous aimerions qu’ils eussent à supporter aussi les inconvénients <strong>de</strong> ce métier d’outlaws. Les Juifs<br />

ont formé un Etat dans l’Etat. Que la loi prenne acte <strong>de</strong> la naissance <strong>de</strong> cet Etat nouveau et que in nation se mette en<br />

gar<strong>de</strong> contre lui. »<br />

Le conseil par lequel le MarseilIais termine sa plainte commence à être écouté un peu partout. Les nations se mettent<br />

en gar<strong>de</strong> contre les juifs.<br />

S’il y a un pay s où l’on ne <strong>de</strong>vait pas avoir peur <strong>de</strong>s juifs, c’est bien l’Angleterre. L’exemple du juif Disraëli, le plus<br />

grand ministre conservateur anginis du siècle passé, paraissait décisif et rassurant. Et cependant, l’Angleterre prend ses<br />

1 Ktuber. Coup d’oeil <strong>de</strong>s délibérations diplomatiques du Congrès <strong>de</strong> Vienne.<br />

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