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Mgr Delassus – La Conjuration anti-chrétienne - Bibliothèque de ...

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« Je suis le juif. Le juif est par définition le <strong>de</strong>structeur et le parasite. Ce <strong>de</strong>structeur, ce parasite s’attaque à tous les<br />

peuples qui lui font bon accueil. Il ne se lasse pas <strong>de</strong> les désorganiser <strong>de</strong> toute manière. Quand la chrétienté lui a rouvert<br />

ses portes à la fin du Moyen âge, il a fait le protest<strong>anti</strong>sme. Quand le protest<strong>anti</strong>sme a paru se ranger et se modérer, il a<br />

fait la Maçonnerie. Quand le Roi <strong>de</strong> France l’a affranchi, le juif a répondu en lui coupant le cou. <strong>La</strong> nation française s’est<br />

associée à la générosité <strong>de</strong> son roi le juif s’est attaché à ruiner tout ce qui compose cette nation. L’Europe a imité la<br />

France. Le juif s’est mis à drainer l’argent <strong>de</strong> l’Europe et à semer chez tous les peuples la révolution sociale. Enfin la<br />

France a cru désarmer la juiverie en lui confiant sa fortune et son gouvernement, son enseignement, sa magistrature, son<br />

armée, son commerce, et jusqu’au soin <strong>de</strong> la divertir; les juifs répon<strong>de</strong>nt en mettant leur bienfaitrice en liquidation, telle<br />

étant leur fonction naturelle et fatale... »<br />

Est-ce à dire que nous <strong>de</strong>vons vouer les Juifs à la haine du chrétien et particulièrement du Français ? Dieu nous en<br />

gar<strong>de</strong> !<br />

Nous faisons nôtre la déclaration que M. Gougenot <strong>de</strong>s Mousseaux a placée en tête <strong>de</strong> son livre « Le juif, le judaïsme<br />

et la judaïsation du peuple chrétien », pour prévenir toute fausse interprétation <strong>de</strong> sa pensée<br />

Lorsqu’une qualification spéciale ne modifiera pas notre sens, le juif sera pour nous non pas un rejeton quelconque <strong>de</strong><br />

la race <strong>de</strong> Juda, mais l’homme <strong>de</strong> l’orthodoxie pharisaïque, le fidèle <strong>de</strong>s sauvages et <strong>de</strong>s insociables traditions du Talmud.<br />

Nos formelles intentions sont <strong>de</strong> ne comprendre sous le nom pur et simple <strong>de</strong> juif que le pur sectateur du Talmud.<br />

Nous admettons même, et <strong>de</strong> tout coeur, jusque dans cette catégorie <strong>de</strong>s purs orthodoxes, <strong>de</strong>s exceptions aussi honorables<br />

et aussi nombreuses que la raison du lecteur lui permettra <strong>de</strong> le faire. »<br />

Ce que l’on appelle aujourd’hui l’<strong>anti</strong>sémitisme, c’est-à-dire l’opposition aux Juifs, à leur ambition <strong>de</strong> dominer le genre<br />

humain et aux moyens qu’ils emploient pour arriver à cet empire universel, ne doit point nous faire oublier ce qu’ils ont été<br />

non plus que ce, d’après les Saintes Ecritures, qu’ils seront un jour. Ce que M. l’abbé Mustel a bien exposé.<br />

Choisi par Dieu, à l’origine, pour une mission magnifique à laquelle, à travers <strong>de</strong>s péripéties diverses et dramatiques<br />

malgré la dureté <strong>de</strong> sa tête et <strong>de</strong> son coeur, il resta fidèle, le peuple juif fut, pendant <strong>de</strong>ux mille ans, l’espoir et l’honneur<br />

<strong>de</strong> l’humanité. Il gardait l’héritage <strong>de</strong>s promesses divines, rendait témoignage au vrai Dieu, au sein <strong>de</strong> l’idolâtrie païenne,<br />

conservait ici-bas la foi, la vérité, le culte pur et subst<strong>anti</strong>el du Père qui est aux cieux, l’attente et la grâce préventive du<br />

Sauveur du mon<strong>de</strong>; il avait reçu <strong>de</strong> Dieu même, par le ministère <strong>de</strong>s Anges, une loi sans tache, qui contenait en germe la<br />

perfection qui <strong>de</strong>vait se développer par l’Evangile; ses Patriarches, ses Prophètes, ses grands Rois étaient <strong>de</strong>s messagers<br />

fidèles du ciel à la terre; par la parole et l’exemple, ils maintenaient un niveau et un courant <strong>de</strong> vertu et <strong>de</strong> religion<br />

sans lequel la corruption et l’impiété auraient jeté tout le genre humain en proie à la malédiction et à la mort. Abraham,<br />

Isaac, Jacob, Joseph, Juda, Moïse, David, Salomon, et tant d’autres, figuraient le Messie promis, le Verbe éternel <strong>de</strong><br />

Dieu qui <strong>de</strong>vait s’incarner et <strong>de</strong>venir réellement le <strong>de</strong>scendant, le fils <strong>de</strong> cette race, <strong>de</strong> cette famille, élue pour la plus<br />

gran<strong>de</strong> gloire dont Dieu pouvait honorer l’humanité.<br />

<strong>La</strong> Vierge Marie, la plus parfaite <strong>de</strong> toutes les créatures, plus pure, plus sainte, à un <strong>de</strong>gré que nous ne pouvons imaginer,<br />

que tous les choeurs <strong>de</strong>s Anges, l’Immaculée Mère <strong>de</strong> Dieu allait sortir <strong>de</strong> la tige <strong>de</strong> Jessé, et, en se retournant<br />

vers Abraham et sa race, pour bénir Dieu d’avoir accompli en elle les gran<strong>de</strong>s choses qu’il leur avait promises, elle saluerait,<br />

dans les héroïnes qui avaient été, dans l’ancien mon<strong>de</strong>, le privilège unique et merveilleux <strong>de</strong> son peuple, Débora,<br />

Judith, Esther, sans oublier Sana, Rebecca, Rachel, ni Anne, mère <strong>de</strong> Samuel, <strong>de</strong>s ébauches déjà radieuses, formées,<br />

mo<strong>de</strong>lées, louées, chantées et bénies par l’Esprit-Saint lui-même, du type sublime et ineffable <strong>de</strong> sainteté qui <strong>de</strong>vait se<br />

réaliser en elle et attirer du Ciel le Verbe <strong>de</strong> Dieu dans son sein virginal.<br />

Aussi quand <strong>de</strong>s écrivains, auxquels nous voudrions pouvoir applaudir sans réserve, se laissent emporter par la passion<br />

du but qu’ils poursuivent jusqu’à jeter l’outrage à ces noms que l’Eglise et l’Esprit-Saint lui-même offrent et imposent<br />

à notre vénération, nous ne pouvons que réprouver ces blasphèmes insensés contre la Parole même et l’Inspiration <strong>de</strong><br />

Dieu.<br />

Jusqu’à Jésus-Christ, les Juifs ont été, en toute vérité, « le Peuple <strong>de</strong> Dieu »; en naissant <strong>de</strong> la race d’Abraham, Jésus-Christ<br />

l’a couronnée et consacrée <strong>de</strong> sa propre sainteté, et proposée, en vertu du lien indissoluble par lequel il lui est<br />

uni, au respect, aux bénédictions et à la reconnaissance <strong>de</strong> toutes les tribus <strong>de</strong> la terre et <strong>de</strong> toutes les générations humaines.<br />

C’est donc en toute justice, et ce doit être <strong>de</strong> tout coeur que nous chantons après David « Le Très-Haut n’a pas montré<br />

tant <strong>de</strong> prédilection pour d’autres nations, et ne leur a pas <strong>de</strong> même manifesté ses jugements. Non fecit taliter omni<br />

nationi et judicia sua non manifestavit eis. »<br />

Mais, entre l’ancien temps et les temps nouveaux, le déici<strong>de</strong> a creusé un abîme que la miséricor<strong>de</strong> divine seule comblera<br />

un jour, quand la justice aura fait son oeuvre.<br />

Ici, pourtant, il faut distinguer encore.<br />

<strong>La</strong> vraie race d’Abraham, docile et fidèle à l’esprit <strong>de</strong> la loi, en a reconnu l’accomplissement et recueilli pieusement le<br />

fruit divin. Les vrais et bons Israélites, dont la frau<strong>de</strong> n’avait pas vicié le coeur, sont venus à Celui que leurs pères attendaient<br />

et appelaient <strong>de</strong> leurs voeux. Ils sont sortis du temple quand le voile s’en est déchiré; ils sont sortis <strong>de</strong> la synagogue,<br />

quand la chaire qu’elle contenait, cessant d’être celle <strong>de</strong> Moïse, est <strong>de</strong>venue une chaire <strong>de</strong> pestilence, <strong>de</strong> mensonge<br />

et <strong>de</strong> haine. Les Apôtres, les disciples, les convertis <strong>de</strong> la Pentecôte et ceux qui, après eux, sont entrés dans le<br />

bercail du Bon Pasteur, ont été la vraie postérité d’Abraham, le père, non <strong>de</strong>s blasphémateurs et <strong>de</strong>s maudits, mais <strong>de</strong>s<br />

croyants.<br />

Ceux-ci, Pierre et Paul en tête, ont été les fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> l’Eglise, les assises <strong>de</strong> la chrétienté, les pierres angulaires<br />

<strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> Dieu qui s’élargissait pour contenir le mon<strong>de</strong> entier. Ils sont nos pères dans la foi et nous <strong>de</strong>scendons<br />

d’eux, non par le sang, et la chair, mais par l’esprit, par la sève <strong>de</strong> foi et <strong>de</strong> charité qui d’eux a passé en nous, quand<br />

nous avons été greffés sur cette tige dont la racine plonge dans le coeur même <strong>de</strong> Jésus. Ainsi Abraham, Moïse, David,<br />

ne sont pas plus aux Juifs rebelles que Pierre, Paul, André, Jacques, Jean et les autres apôtres; pas plus que Marie et<br />

Joseph; ils sont à nous. Le Calvaire a séparé en <strong>de</strong>ux la race juive d’une part, les disciples qui ont appelé à eux et se<br />

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