Mgr Delassus – La Conjuration anti-chrétienne - Bibliothèque de ...
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notre retour à Jérusalem, sans retard et <strong>de</strong> nos jours ! Ce seraient donc là <strong>de</strong> vaines paroles ? <strong>La</strong> répétition générale,<br />
universelle, <strong>de</strong> ces paroles n’aurait dohc plus <strong>de</strong> sens ? Ce serait <strong>de</strong> pure forme ?<br />
« Heureusement qu’il n’en est pas ainsi; et vous voyez, cher Monsieur, que, si beaucoup d’entre nous ont oublié<br />
l’importance du retour, Dieu nous a suscité <strong>de</strong>s frères nouveaux qui comprennent parfois mieux que nous-mêmes, ce miracle,<br />
unique dans la vie du mon<strong>de</strong>, d’un peuple tout entier dispersé <strong>de</strong>puis dix huit cents ans dans toutes les parties <strong>de</strong><br />
l’univers sans se confondre ni se mêler nulle part avec les populations au milieu <strong>de</strong>squelles il vit ! Et, cette conservation<br />
incroyable, faite pour ouvrir les yeux aux plus aveugles, n’aurait aucune signification, aucune valeur pour nous et pour le<br />
mon<strong>de</strong> ?<br />
« ... Mais regardons l’horizon, et considérons trois signes éclatants qui nous frappent. Trois mots, trois choses ont le<br />
privilège d’occuper tous les esprits et d’absorber l’attention du temps présent : NATIONALITĖS, CONGRÈS, SUEZ.<br />
« Eh bien ! <strong>La</strong> clef <strong>de</strong> ce triple problème (<strong>de</strong>s peuples qui entrent en possession d’eux-mêmes pour s’unifier, et unifier<br />
à l’ai<strong>de</strong> du fil électrique et <strong>de</strong> la vapeur, les diverses régions du mon<strong>de</strong>), la clef <strong>de</strong> cette triple solution, c’est Israël, c’est<br />
Jérusalem ! Je l’ai dit plus haut, toute la religion juive est fondée sur l’idée nationale. - Et qu’ils en aient ou non conscience<br />
- il n’est pas une pulsation, pas une aspiration <strong>de</strong>s fils d’lsraél qui ne soit vers la patrie. Je le répète, il faudrait fermer<br />
<strong>de</strong>puis le premier jusqu’au <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> nos livres, s’il fallait chasser Jérusalem <strong>de</strong> nos pensées !<br />
« Et ces aspirations, ces pensées ne sont pas seulement une chose intime, personnelle à notre race, mais c’est un<br />
besoin universel; c’est la réalisation <strong>de</strong>s paroles <strong>de</strong>s prophètes; que dis-je ? Des paroles <strong>de</strong> Dieu...<br />
Encore un mot, cher Monsieur. Nous approchons du jour anniversaire <strong>de</strong> la sortie d’Egypte <strong>de</strong>s Israélites nos pères.<br />
C’est la soirée du 20 avril que, par toute la terre, un peuple disséminé <strong>de</strong>puis bientôt <strong>de</strong>ux mille ans, le même jour, à la<br />
même heure soudain, se lève comme un seul homme. Il saisit la coupe <strong>de</strong> bénédiction placée <strong>de</strong>vant lui, et d’une voix<br />
fortement accentuée, il redit par trois fois le magnifique toast que voici : L’ANNÉE PROCHAINE DANS JÉRUSALEM. Direz-vous<br />
encore que le rétablissement <strong>de</strong> la nation juive n’est ni réalisable ni acceptable. - Lévy Burg. »<br />
Il faudrait reproduire cette lettre en entier. Citons-en encore du moins, ce passage qui montre que dans la pensée <strong>de</strong>s<br />
juifs, le retour à Jérusalem emporte leur domination sur tout le genre humain par une Convention ou un tribunal chargé<br />
<strong>de</strong> gouverner tous les hommes. « N’est-il pas naturel, NÉCESSAIRE <strong>de</strong> voir un tribunal suprême, saisi <strong>de</strong>s grands démêlés<br />
publics, <strong>de</strong>s plaintes entre nations et nations, jugeant en <strong>de</strong>rnier ressort, et dont la parole fasse loi ? Et cette parole,<br />
c’est la parole <strong>de</strong> Dieu, prononcée par ses fils aînés (les Hébreux) et <strong>de</strong>vant laquelle s’inclinent avec respect, tous les<br />
princes, c’est-à-dire l’universalité <strong>de</strong>s hommes» (Archives Israélites, 1864, pp. 335 à 350).<br />
Peuple, il vous faut un juge suprême, infaillible. Reconnaissez en moi non seulement le peuple-roi, mais le peuplepape.<br />
Comme complément <strong>de</strong> cette lettre, peut être reproduit un extrait d’un rapport que fit le docteur Becchanan, en 1810,<br />
à l’Eglise anglicane. « Pendant mon séjour en Orient, j’ai partout trouvé <strong>de</strong>s juifs animés <strong>de</strong> l’espoir <strong>de</strong> retourner à Jérusalem<br />
et <strong>de</strong> voir leur Messie... Ils croient que l’époque <strong>de</strong> leur délivrance n’est pas très éloignée et regar<strong>de</strong>nt les révolutions<br />
qui agitent l’univers comme <strong>de</strong>s présages <strong>de</strong> liberté. Un signe certain <strong>de</strong> notre prochain affranchissement, disent-ils,<br />
c’est qu’en presque tous pays, les persécuteurs suscités contre nous se ralentissent. Israël croit donc proche, très<br />
proche, le moment où les prophéties messianiques vont se réaliser dans le sens qu’il leur a toujours donné. »<br />
Devons-nous redouter <strong>de</strong> voir leur rêve se réaliser ? <strong>La</strong> tradition <strong>chrétienne</strong> nous parle <strong>de</strong> l’Antéchrist et lui donne les<br />
mêmes caractères que les juifs donnent à leur Messie.<br />
Or, comme l’observe M. <strong>de</strong>s Mousseaux, « s ous nos yeux, d’un bout à l ’autre <strong>de</strong> 1a t erre, le mon<strong>de</strong> politique, le<br />
mon<strong>de</strong> économique et commercial, conduit ou entraîné par les sociétés du mon<strong>de</strong> occulte dont les juifs sont les princes,<br />
se sont mis à brasser à l a fois <strong>de</strong> t outes parts et avec une inlassable ar<strong>de</strong>ur, la gran<strong>de</strong> unité cosmopolite. Ainsi, se<br />
nomme, dans le tangage du jour, le système d’où sortirait l’abolition <strong>de</strong> toutes frontières, <strong>de</strong> toutes patries, ou, si l’on veut,<br />
le remplacement <strong>de</strong> la patrie particulière <strong>de</strong> chaque peuple par une gran<strong>de</strong> et universelle patrie qui serait celle <strong>de</strong> tous les<br />
hommes1 ».<br />
<strong>La</strong> république universelle et la religion humanitaire appellent une langue commune. Plusieurs essais sont faits en ce<br />
moment pour la créer et la faire adopter : l’Ido, le Volapuck, l’Espéranto. Beaucoup estiment que ce sont là <strong>de</strong>s tentatives<br />
judéo-maçonniques, rentrant dans les moyens employés par la secte pour préparer le nivellement <strong>de</strong>s esprits et <strong>de</strong>s nations.<br />
Entre d’autres signes qui le donnent à penser, l’étoile maçonnique n’est-elle pas l’insigne préféré <strong>de</strong>s Espér<strong>anti</strong>stes<br />
? Le créateur <strong>de</strong> l’Espéranto, le Dr Zamenonhof, est un juif. Il y a toujours à se défier <strong>de</strong> ce qui vient d’eux2.<br />
Or, cette unité réclame une tête. Et donc les juifs ne se contenteraient point d’espérer, d’appeler <strong>de</strong> leurs voeux leur<br />
Messie dominateur du mon<strong>de</strong>, ils lui prépareraient les voies par tout ce travail séculaire auquel ce livre à fait assister ses<br />
lecteurs.<br />
C’est ainsi que nous avons pu les appeler les maîtres <strong>de</strong> l’oeuvre.<br />
Ce serait le grand oeuvre du Pouvoir occulte qui est à la tête <strong>de</strong> toutes les sociétés secrètes qui couvrent le mon<strong>de</strong>3,<br />
1<br />
De plus, nous l’avons vu, le remplacement <strong>de</strong> toutes les religions par la religion humanitaire qui serait, elle aussi, la religion <strong>de</strong> tous<br />
les hommes.<br />
2<br />
<strong>La</strong> langue universelle existait pour la chrétienté, elle existe encore au service <strong>de</strong> la civilisation catholique le latin. Reclus quoique nullement<br />
chrétien, dans son livre Le partage du mon<strong>de</strong>, dit d’elle (pp. 291 et suiv.) : « Sa gloire éternelle c’est d’avoir mo<strong>de</strong>lé les hommes<br />
après les avoir commandés du verbe le plus sonore, le plus concis, le plus fin, le plus impérial qui fût jamais; c’est, en traînant à sa<br />
suite la science, la philosophie, l’art <strong>de</strong>s Grecs, d’avoir instruit l’Occi<strong>de</strong>nt et par l’Occi<strong>de</strong>nt le mon<strong>de</strong>; c’est d’avoir donné aux idiomes<br />
qui s’assujettissent l’orbe <strong>de</strong>s terres, les mots <strong>de</strong> toutes les connaissances qui élèvent l’homme au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> l’animalité : arts,<br />
sciences morales, sciences sociales, sciences politiques sciences économiques, le droit, l’histoire, la géographie, les mathématiques;<br />
c’est d’avoir été et d’être resté la langue du catholicisme universel. Bref, le plus précieux trésor <strong>de</strong> l’humanité civilisée, c’est le latin, et<br />
le plus souvent, ne l’oublions pas, du latin qui a passé par l’idée française<br />
3<br />
Il ne f aut point croire que les relations <strong>de</strong>s Juifs avec la Franc-Maçonnerie soient renfermées dans les limites <strong>de</strong> l’Europe et <strong>de</strong><br />
l’Amérique. (Voir ci-<strong>de</strong>ssus). Les sociétés secrètes se rencontrent sur tous les points du mon<strong>de</strong> et paraissent bien obéir partout à une<br />
seule et même direction.<br />
Les relations <strong>de</strong> la Franc-Maçonnerie européenne avec la Chine ont pu être constatées par les Français dans leurs expéditions au<br />
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