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naissent également de nouveaux droits et processus, tels les programmes de
discrimination positive (les programmes d'accès a l'égalité), d'équité en emploi etc.
La FTQ, c'est d'abord la coexistence de ces trois idéologies et pratiques syndicales
fort différentes, et la formation qui se fait à la FTQ se doit de composer avec cette
réalité.
Les besoins de formation
Il y a environ 2500 unités de négociation, regroupées en 900 locaux qui
appartiennent à 70 syndicats différents. Il existe également 17000 militants et
militantes qui sont élus démocratiquement par les membres, et l'expérience nous
enseigne qu'il y en a environ le tiers par année qui se font élire pour la première fois et
qui, de ce fait, ont besoin immédiatement d'une formation de base pour commencer à
fonctionner adéquatement. On estime également qu'une formation suffisante doit
être d'environ 20 à 30 heures par fonction syndicale. Comme la formation se fait par
groupes de 10 à 20 personnes, si on doit former 5600 nouveaux officiers par année
avec une moyenne de 18 heures de formation de base par personne, cela représente
570 jours de formation par année. De plus, la FTQ et ses affiliés réunissent chaque
année environ 12 000 militants et militantes pour au moins une journée de formation
syndicale. Ce qui nécessiterait environ 70 éducateurs-trices à temps plein pour cette
seule opération. Or il n'y en a que 6 pour toute la formation dans l'ensemble de la FTQ.
La naissance du service d'éducation de la FTQ
Le service d'éducation de la FTQ a été créé officiellement en 1973 et est né du désir
des affiliés de réunir leur expérience de formation. En plus d'être un lieu propice à la
mise en commun de cette expérience, il devait permettre la production d'un matériel
de formation propre à être utilisé par le plus grand nombre possible de syndicats
affiliés à la FTQ.