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payé vingt dollars pour une heure de rencontre avec une voyante, ce qui a mis
beaucoup d'humour dans la session.
Les connaissances
Les intervenantes se disent scolarisées au niveau collégial ou universitaire. Elles
décrivent leurs connaissances comme étant scientifiques, théoriques, intellectuel­
les, universelles et encyclopédiques (sic). Les femmes de milieux populaires sont,
selon elles, très peu scolarisées. Elles ont des études du niveau primaire et
secondaire. Elles possèdent un savoir populaire, un gros bon sens basé sur leur
expérience de vie.
En même temps que les intervenantes reconnaissent deux formes de connaissance:
le savoir intellectuel théorique et le savoir populaire pratique, nous ne sentons pas la
complémentarité, la reconnaissance de ces deux savoirs chez elles. Leur vision
négative des milieux populaires les empêchent-elles de reconnaître l'apport
enrichissant du savoir populaire lié à l'expérience de vie ?
Le coeur
Les qualités et les attitudes
Les participantes ont surtout mentionné leurs qualités que nous qualifierons de
"professionnelles ": l'empathie, le respect des autres, le dévouement, l'écoute et
le support. Les qualités qu'elles attribuent aux femmes de milieux populaires sont
plus d'ordre personnel: la générosité, l'entraide et la simplicité.
Pour les intervenantes, les attitudes qu'elles se reconnaissent sont beaucoup plus
nombreuses que celles qu'elles attribuent aux femmes de milieux populaires et elles
sont majoritairement positives (41 sur 53). Les attitudes les plus nommées sont :
l'ouverture aux autres, l'accessibilité, le respect de l'autre, l'écoute, l'empathie et la
confiance en soi. Leurs attitudes négatives sont: la peur de leur incompétence, la
peur d'être rejetées, l'intolérance, la méfiance et les façades. Elles se disent trop