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d'administration. Plusieurs autres souhaitent intervenir dans le milieu en expérimen­
tant les nouveaux outils sur le terrain ou partir un réseau à la base. D'autres veulent
mettre sur pied un projet O.L.O. ( oeufs, lait, oranges). D'autres participantes parlent
d'établir des liens de concertation entre le D.S.C. et les C.L.S.C.
Deux ans après cette formation quelles sont les retombées-terrain ?
Dès janvier 1986, une nouvelle session de deux jours a été offerte à quatre reprises
aux participantes ayant suivi la formation du printemps 1985. Environ une centaine
d'intervenantes de toutes les régions y ont participé. Quelle joie de se retrouver.
Catherine, Francine et moi étions fières de connaître les acquis, de découvrir la
créativité de plusieurs participantes, de mieux cerner les difficultés rencontrées par la
mise en oeuvre de cette nouvelle approche. Lors de cette formation, une brochure
appelée : Périnatalité en milieux populaires a été remise aux participantes et ensuite
distibuée a plus de 5,000 exemplaires dans les CLSC et DSC du Québec. Elle relate
une vingtaine d'expériences et d'initiatives dans le secteur de la périnatalité
s'adressant aux milieux populaires et présentées lors de la première session. Autre
résultat significatif, Catherine Martin et Francine Ouellet ont organisé au cours de
l'année 1986, six sessions de la première formation pour les CLSC de leur territoire.
Environ 120 intervenantes ont été rejointes.
Nous arrivons à la toute dernière étape de la session : la période d'évaluation. Elle se
fait en deux temps.
La première étape de l'évaluation consiste à remplir un questionnaire écrit, proposé
par le Ministère des Affaires sociales, questionnaire à la fois quantitatif et qualitatif. Les
points évalués concernent les objectifs, le contenu, les personnes ressources,le
choix des lieux et les suites à donner à cette formation.
Deuxième étape de l'évaluation: les animatrices proposent leur mode d'évaluation en