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Le plaisir de se retrouver
On s'était dit dès le départ que notre démarche serait longue. Elle le fut. Et cela nous
permit de ne pas nous essouffler, de respecter notre quotidien et nos autres
engagements, par exemple familiaux. La reprise de l'automne 84 a été difficile, mais
le plaisir que nous avions à nous retrouver, stimulés par des fêtes et des repas
communautaires, a permis à un noyau dur de se former et de passer à travers l'étape
très aride de confection du questionnaire.
La formation d'un noyau dur
Entre décembre 1983 et mai 1985, une vingtaine de personnes sont passées par
le Groupe Carillon. Nous restions huit pour l'étape suivante, dont quatre de classe
populaire. En passant l'enquête, nous allions par ailleurs reprendre contact avec
plusieurs de ceux et celles qui avaient déjà fait un bout de chemin avec nous, et
une personne de la classe populaire allait s'ajouter au noyau dur.
L'ENQUETE :
parler politique avec d'autres militants et militantes
Qui on va voir ?
En réalisant l'enquête, nous voulons :
- vérifier si les problèmes de la classe populaire par rapport à la politique, tels que
nous les avons identifiés, sont portés par les militants et les militantes de classe
populaire actifs-ves dans les groupes populaires et les syndicats;
- recueillir un contenu qui orienterait l'action politique de la classe populaire dans le
sens de sa culture propre;