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quelques mots dont on a déjà fait l'étude syllabique. La mise en commun des
compositions est aussi une excellente occasion de se détendre et de connaître des
opinions et idées qui diffèrent.
Enfin, les compositions sont toujours "ramassées" pour un traitement plus individuel
dans la "correction" (qui n'est pas une comptabilisation des "fautes") et pour servir de
textes de travail à l'ensemble du groupe à l'occasion. Je note les difficultés principales
selon le niveau de chacun. Je ne massacre pas la composition d'un-e participant-e
moins avancée : je vais m'arrêter à des mots ou des syllabes déjà étudiés en groupe. Il
y donc un quota (environ cinq) des difficultés notées pour chacun-e.
Pour lire et écrire, d'abord reconnaître les sons
Les personnes les moins avancées trouvent dans l'étude des sons le plus grand
bénéfice. Je prends un ou deux sons à la fois, du plus simple au plus complexe dans
le programme, idéalement relié(s) au libellé du thème: par exemple, le son [k]
correspondant à la lettre "c" du thème "la coopération" (voir pages 62 et 63).
A chaque son correspond une liste de mots reliés, dans la mesure du possible, au
thème et à l'univers vocabulaire des personnes. Ils sont lus le plus souvent par les
participants-es les moins avancés-es. Le même son est donc répété dans des mots
différents. Après cette lecture, il est bon d'en écrire quelques-uns pour intégrer
lecture et écriture.