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Modélisation de l'évaporation de gouttes multi-composants

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CHAPITRE 4 MODELISATION NUMERIQUEP( I ) P [( s RT )( T T ( I ))],= ∞ exp −(4.4)sat jfgb,j• Masse molaire comme variable <strong>de</strong> distribution ILes modèles à thermodynamique continue peuvent utiliser différentes variables <strong>de</strong>distribution I. La plus couramment utilisée est la masse molaire [14,15,16,17,10,38].L’équation (4.4) est alors appliquée avec une corrélation <strong>de</strong> la température d’ébullitionT b,j (I) dépendant linéairement <strong>de</strong> la masse molaire I :T( I ) T T I= (4.5)b , j b,j a+b,j bLa Figure 4.1 montre que la température d’ébullition ne varie pas linéairement avec la massemolaire. Une corrélation du second ordre pour T b,j (I) serait suffisamment précise maisl’expression ( I ) f ( I ) InP js sat j , l,<strong>de</strong>viendrait trop complexe pour trouver une solution analytiquelors <strong>de</strong> son intégration dans l’équation (4.3). L’approximation d’une variation linéaire <strong>de</strong> latempérature d’ébullition en fonction <strong>de</strong> la masse molaire I induit donc une première erreur surle calcul <strong>de</strong> la pression <strong>de</strong> vapeur saturante. Il faut ajouter à cela, la loi <strong>de</strong> Trouton pourl’entropie <strong>de</strong> vaporisation s fg dont la valeur reste fixe, alors qu’elle <strong>de</strong>vrait varier en fonction<strong>de</strong> la masse molaire I et <strong>de</strong> la température T pour correspondre aux corrélations <strong>de</strong> Clausius-Clapeyron et d’Antoine bien plus précises.Ces <strong>de</strong>ux approximations ont <strong>de</strong>s conséquences sur le calcul <strong>de</strong> la pression <strong>de</strong> vapeursaturante. Sur la Figure 4.2, chaque couleur représente un composant. Elle fait bien apparaîtrela différence entre la relation <strong>de</strong> Clausius-Clapeyron pour les <strong>composants</strong> discrets(équation (4.1) et lignes continues sur la Figure 4.2) et celle utilisant la loi <strong>de</strong> Trouton pour lemodèle à thermodynamique continue (équation (4.4) et lignes en pointillés sur la Figure 4.2).Ces écarts peuvent être encore plus importants suivant les <strong>composants</strong> utilisés ou la pressionau loin P ∝ .119

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