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Modélisation de l'évaporation de gouttes multi-composants

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CHAPITRE 2 MOYENS EXPERIMENTAUXComme il a été expliqué plus tôt, il ne sera plus possible <strong>de</strong> remonter à la température <strong>de</strong> lagoutte, car la composition <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière varie au cours <strong>de</strong> l’évaporation. On obtient alorsune équation (2.15) avec <strong>de</strong>ux inconnues T et Y etha,l .Il est toutefois nécessaire <strong>de</strong> connaître l’indice <strong>de</strong> réfraction pour pouvoir déterminer lediamètre <strong>de</strong> la goutte (2.13). Pour un liqui<strong>de</strong> mono-composant, l’indice <strong>de</strong> réfraction moyenétait déterminé en mesurant la position angulaire où l’intensité <strong>de</strong> l’arc-en-ciel était maximale.Massoli [31] a toutefois remarqué que la mesure <strong>de</strong> cet indice moyen est faussée par laprésence <strong>de</strong> gradients d’indice <strong>de</strong> réfraction causés les gradients <strong>de</strong> température. Pour unegoutte <strong>multi</strong>-<strong>composants</strong>, il faut ajouter les gradients <strong>de</strong> composition qui sont plus intenses, ladiffusion <strong>de</strong>s espèces liqui<strong>de</strong>s étant plus faible que le diffusivité thermique. Or la différenced’indice <strong>de</strong> réfraction entre l’éthanol et le 1-butanol (Figure 2.16 et Figure 2.17) s’avèreimportante et l’erreur sur la mesure <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong>vient alors conséquente. A cela, il fautajouter les réflexions parasites sur la plaque chauffante qui perturbent le signal <strong>de</strong> l’arc-en-cielqui n’est plus exploitable. Il <strong>de</strong>vient donc nécessaire d’utiliser une valeur fixe <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong>réfraction. Or l’équation (2.13) montre qu’une erreur sur la valeur <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> réfractionpeut induire une erreur sur la mesure du diamètre.Lors <strong>de</strong> l’évaporation d’une goutte <strong>de</strong> fraction massique initiale d’éthanol Y 0etha,l à latempérature initiale T 0 , la valeur <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> réfraction <strong>de</strong> la goutte m(T,Y 0 etha,l ) seracomprise entre m(T,Y 0 etha,l ) et m(T,0) (avec T supérieure ou égale à T 0 à cause du chauffage <strong>de</strong>la goutte) car l’évaporation préférentielle <strong>de</strong> l’éthanol fera diminuer sa fraction massique etdonc augmenter l’indice <strong>de</strong> réfraction <strong>de</strong> la goutte. Cette zone <strong>de</strong> variation <strong>de</strong> m estreprésentée en jaune sur la Figure 2.18.La valeur <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> réfraction fixée pour le calcul du diamètre <strong>de</strong> la goutte correspond àla valeur moyenne <strong>de</strong> m, appelée m moy , calculée sur sa zone <strong>de</strong> variation possible (en jaune surla Figure 2.18).69

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