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Modélisation de l'évaporation de gouttes multi-composants

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CHAPITRE 5 VALIDATIONS EXPERIMENTALESCes résultats montrent que les modèles à diffusion limitée et effective sont les plus aptes àprédire l’évolution <strong>de</strong> la température moyenne <strong>de</strong> la goutte. En général, les températuresmesurées ont un comportement se situant entre ces <strong>de</strong>ux modèles. La seule différence <strong>de</strong>modélisation entre eux se situe au niveau <strong>de</strong> la conductivité thermique et <strong>de</strong>s coefficients <strong>de</strong>diffusion <strong>de</strong>s espèces qui, dans le modèle à diffusion effective, sont augmentés en les<strong>multi</strong>pliant par <strong>de</strong>s coefficients correctifs dont la valeur est comprise entre 1 et 2,72, afin <strong>de</strong>tenir compte <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> convection dans la goutte. Le calcul <strong>de</strong> ces coefficients utilise uncoefficient <strong>de</strong> frottement qui est surestimé d’après Castanet [34], ce qui explique que lesmesures expérimentales se situent, en général, entre les résultats <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux modèles.Le modèle à diffusion infinie a tendance à surestimer le refroidissement, ce qui s’explique parles profils <strong>de</strong> composition du liqui<strong>de</strong> uniformes utilisés dans ce modèle. L’évaporation étantfaible, l’écart <strong>de</strong> concentration <strong>de</strong> chaque composant à la surface calculée par tous les modèles(Figure 5.15 à droite) n’est pas assez important pour avoir une influence notable sur lecomportement prédit. La différence provient surtout <strong>de</strong> l’uniformité du profil <strong>de</strong> température<strong>de</strong> la goutte dans le modèle à diffusion infinie, avec lequel la température moyenne <strong>de</strong> lagoutte reste forcément égale à la température <strong>de</strong> surface. Cela implique que, même si latempérature moyenne est sous-estimée par rapport aux <strong>de</strong>ux autres modèles, la température <strong>de</strong>surface reste tout <strong>de</strong> même bien au-<strong>de</strong>ssus pendant une gran<strong>de</strong> partie du calcul (Figure 5.15 àgauche), ce qui surestime l’évaporation <strong>de</strong> la goutte et à fortiori son refroidissement.Température Tg (°C)40353025201510Diffusion infinieDiffusion limitée (moyenne)Diffusion limitée (surface)Diffusion effective (moyenne)Diffusion effective (surface)0 10 20 30 40 50 60 70 80Hauteur h (mm)Y acétone,l0.60.580.560.540.520.5Diffusion infinieDiffusion limitée (moyenne)Diffusion limitée (surface)Diffusion effective (moyenne)Diffusion effective (surface)0 10 20 30 40 50 60 70 80Hauteur h (mm)Figure 5.15 : Evolution <strong>de</strong> la température <strong>de</strong> la goutte (à gauche) et <strong>de</strong> la fraction massique d’acétoneliqui<strong>de</strong> (à droite) en fonction <strong>de</strong> la hauteur pour la goutte <strong>de</strong> 107,11µm composée <strong>de</strong>60% d’acétone et <strong>de</strong> 40% éthanolLes modèles numériques prédisent donc un bon comportement <strong>de</strong> la température moyenne enrefroidissement, surtout avec les modèles à diffusion limitée et effective. Dans cetteconfiguration, les échanges d’énergie entre la goutte et le milieu ambiant restent faibles. Il est157

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