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Modélisation de l'évaporation de gouttes multi-composants

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CHAPITRE 6 EVAPORATION DE CARBURANTSPour les groupes s’évaporant principalement au début <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la goutte, cettefraction diminue et <strong>de</strong>vient faible (oléfines sur la Figure 6.17), ce qui implique <strong>de</strong>spourcentages d’erreur importants sur la valeur <strong>de</strong> cette fraction. Elle peut donc varier dusimple au double entre les <strong>de</strong>ux modèles pour ces groupes <strong>de</strong> <strong>composants</strong>. Par contre, cettefraction molaire augmente pour les groupes s’évaporant principalement tardivement et lepourcentage d’erreur sur sa valeur est bien plus faible, surtout en fin <strong>de</strong> durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> lagoutte (alkylbenènes sur la Figure 6.17) quand l’évaporation <strong>de</strong> ces groupes est maximale.Ces écarts plus faibles <strong>de</strong> fractions molaires globales liqui<strong>de</strong>s à la surface expliquent donc lemeilleur accord entre les <strong>de</strong>ux modèles <strong>de</strong> diffusion pour les groupes vaporisantprincipalement tardivement au cours la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la goutte.La distribution <strong>de</strong> la phase liqui<strong>de</strong> à la surface <strong>de</strong> la goutte et <strong>de</strong> la vapeur diffusée versl’extérieur pour les <strong>de</strong>ux groupes étudiés sont présentés sur la Figure 6.18. La masse molairemoyenne <strong>de</strong> la vapeur est, comme lors <strong>de</strong> l’évaporation à faible température ambiante, plusfaible que celle <strong>de</strong> la phase liqui<strong>de</strong>, puisque les <strong>composants</strong> à la surface les plus volatiles (etdonc <strong>de</strong> masse molaire plus faible) s’évaporent principalement.Pour le groupe d’oléfines, la masse molaire moyenne <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux phases est relativement prochedès le début <strong>de</strong> l’évaporation car ce sont les <strong>composants</strong> majoritaires qui s’évaporent durantcette pério<strong>de</strong>. Par la suite, une fois ces espèces majoritaires vaporisées, seuls restent les<strong>composants</strong> minoritaires qui sont difficilement décrits par une fonction <strong>de</strong> distribution, d’oùles écarts importants entre tous les modèles.Pour le groupe d’alkylbenzènes, l’écart <strong>de</strong> masse molaire moyenne entre les <strong>de</strong>ux phases estcette fois-ci plus conséquent au début d’évaporation, puisque les <strong>composants</strong> minoritaires trèsvolatiles s’évaporent principalement durant cette pério<strong>de</strong>. La valeur <strong>de</strong> la masse molairemoyenne <strong>de</strong> la phase vapeur se rapproche ensuite progressivement <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> la phaseliqui<strong>de</strong>, les <strong>composants</strong> majoritaires s’évaporant principalement lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième moitié <strong>de</strong>la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la goutte. Les modèles à thermodynamique continue suivent très bienl’évolution <strong>de</strong>s modèles à <strong>composants</strong> discrets. De faibles écarts apparaissent toutefois entreles modèles à diffusion infinie et limitée.183

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