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Modélisation de l'évaporation de gouttes multi-composants

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CHAPITRE 6 EVAPORATION DE CARBURANTS<strong>composants</strong> les plus volatiles (et donc <strong>de</strong> masse molaire plus faible) s’évaporentmajoritairement. Pour les groupes <strong>de</strong> l’essence, les masses molaires moyennes s’accor<strong>de</strong>ntentre les <strong>de</strong>ux modèles aussi bien pour la phase liqui<strong>de</strong> que pour la phase vapeur. Pour lesgroupes du kérosène, les résultats sont également proches pour les <strong>de</strong>ux modèles, mais il nefaut pas oublier que la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la goutte diffère entre ces modèles.En ce qui concerne les écarts types, le modèle à thermodynamique continue sous-estimesouvent le modèle à <strong>composants</strong> discrets, surtout avec le kérosène. Il est intéressant <strong>de</strong> noterque les écart-types présentent <strong>de</strong>s oscillations avec le modèle à <strong>composants</strong> discrets, ce quimontre l’évaporation successive <strong>de</strong>s différents <strong>composants</strong>. Chaque oscillation indique qu’uncomposant du groupe a été entièrement vaporisé et qu’un autre composant s’évapore par lasuite.Il faut également remarquer que les résultats obtenus pour le groupe d’alkylnaphtalènes <strong>de</strong>l’essence s’accor<strong>de</strong>nt également pour les <strong>de</strong>ux modèles malgré que ce groupe soit composéque <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux <strong>composants</strong> (Figure 6.2).Pour mieux comparer la composition <strong>de</strong> la vapeur prévue par les <strong>de</strong>ux modèles, les fonctions<strong>de</strong> distribution sont maintenant discrétisées pour calculer le débit <strong>de</strong> vapeur <strong>de</strong> chaque espèce.Pour l’essence, les comportements sont similaires pour chaque composant. Pour le kérosène,les débits sont proches pour les <strong>composants</strong> majoritaires <strong>de</strong> chaque groupe (par exemple le n-un<strong>de</strong>cane sur la Figure 6.10) qui s’évapore au début <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la goutte. Pour les<strong>composants</strong> minoritaires, les résultats pour les <strong>composants</strong> très volatiles qui s’évaporent endébut <strong>de</strong> durée <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la goutte sont convenables, mais ceux pour les <strong>composants</strong> peuvolatiles divergent totalement entre les modèles (par exemple le n-tetra<strong>de</strong>cane sur laFigure 6.10). Cette différence est due aux fonctions <strong>de</strong> distribution qui éprouvent <strong>de</strong>sdifficultés à représenter les <strong>composants</strong> minoritaires qu’ils restent dans la goutte à la fin <strong>de</strong>l’évaporation.Cette différence <strong>de</strong> débit <strong>de</strong> vapeur pour les <strong>composants</strong> s’évaporant à la fin <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> vie<strong>de</strong> la goutte explique les écarts d’évolution <strong>de</strong> taille <strong>de</strong> goutte entre les <strong>de</strong>ux modèles pour cecarburant (Figure 6.6 au milieu à gauche). En début d’évaporation, ce sont les <strong>composants</strong> trèsvolatiles et les <strong>composants</strong> majoritaires qui s’évaporent. Ces <strong>composants</strong> présentent <strong>de</strong>s débits<strong>de</strong> vapeur semblables entre les <strong>de</strong>ux modèles, d’où une évolution <strong>de</strong> diamètre relativementproche durant cette pério<strong>de</strong>. Ensuite, lorsqu’un grand volume <strong>de</strong> la goutte s’est évaporé((Dg/Dg 0 ) 2 =0,2), il ne reste que les <strong>composants</strong> minoritaires peu volatiles dont les débits <strong>de</strong>vapeur diffèrent entre les <strong>de</strong>ux modèles, et l’évolution du diamètre diverge.La variable <strong>de</strong> distribution utilisée pour le modèle à thermodynamique continue est la massemolaire. Dans ces conditions, il est déconseillé <strong>de</strong> choisir la température d’ébullition commevariable <strong>de</strong> distribution car, comme il a été montré dans le Chapitre 4, les résultats divergenttotalement entre le modèle à <strong>composants</strong> discrets et le modèle à thermodynamique continue.176

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