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Modélisation de l'évaporation de gouttes multi-composants

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CHAPITRE 5 VALIDATIONS EXPERIMENTALES10.95Acétone 25% - Ethanol 75%0.350.3(Dg /Dg 0) 20.90.850.80.750.70.650.6ExpérienceDiffusion infinieDiffusion limitéeDiffusion effective0 0.5 1 1.5t /Dg 2 0 (s/mm 2 )K (mm 2 /s)0.250.20.150.10.050ExpérienceDiffusion infinieDiffusion limitéeDiffusion effective0 0.5 1 1.5t /Dg 2 0 (s/mm 2 )10.9Ethanol0.30.25(Dg /Dg 0) 20.80.70.60.50.40.3ExpérienceDiffusion infinieDiffusion limitéeDiffusion effective0 0.5 1 1.5 2 2.5 3t /Dg 2 0 (s/mm 2 )K (mm 2 /s)0.20.150.10.050ExpérienceDiffusion infinieDiffusion limitéeDiffusion effective0 0.5 1 1.5 2 2.5 3t /Dg 2 0 (s/mm 2 )Figure 5.5 : Evolution <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> la goutte (à gauche) et <strong>de</strong> la constante d’évaporation K (à droite)pour chaque mélange acétone / éthanol en fonction du tempsComme pour les mélanges d’éthanol et <strong>de</strong> 1-butanol, tous les modèles sont capables <strong>de</strong>prédire précisément l’évolution <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> la goutte pour tous les liqui<strong>de</strong>s, à l’exception <strong>de</strong>l’éthanol pur, alors que dans l’étu<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nte les résultats pour ce composantcorrespondaient très bien (Figure 5.2). Les modèles ont donc bien simulé la croissance <strong>de</strong> laconstante d’évaporation avec l’augmentation <strong>de</strong> la concentration d’acétone. Il est doncnécessaire d’i<strong>de</strong>ntifier quelle(s) propriété(s) physique(s) influe(nt) sur la vitesse d’évaporation<strong>de</strong> la goutte, ce qui sera effectué par la suite.Le constat déjà effectué auparavant avec les mélanges d’éthanol et <strong>de</strong> 1-butanol concernantles débits <strong>de</strong> vapeur pour chaque espèce est semblable ici. Si tous les modèles prévoient <strong>de</strong>sévolutions <strong>de</strong> taille <strong>de</strong> <strong>gouttes</strong> très proches, les débits <strong>de</strong> vapeur diffèrent (Figure 5.6). Lesécarts sont toutefois plus limités ici, car la différence <strong>de</strong> température d’ébullition entre les<strong>de</strong>ux <strong>composants</strong> n’est que <strong>de</strong> 22,1°C contre 39,4°C pour les mélanges d’éthanol et <strong>de</strong> 1-butanol. Cela se traduit donc par une chute bien moins brutale <strong>de</strong> la fraction massiqued’acétone liqui<strong>de</strong> à la surface <strong>de</strong> la goutte (Figure 5.7 à droite) et donc <strong>de</strong>s gradients <strong>de</strong>concentration moins intenses et une meilleure concordance entre les modèles. De plus, lagoutte chauffant beaucoup moins grâce aux températures d’ébullition plus faibles, les148

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