ARHIVELE OLTENIEI - Universitatea din Craiova

134Cosmin Vilăurang, d’autant plus que les boyards ont demandé l’indépendance de l’églisemétropolitaine serbe sans l’assentiment de l’évêque, du conseil des boyards et duclergé d’Olténie, et Moise Petrovici a corrompu la délégation d’Olténie; ondemandait avec insistance que les prétentions du prélat serbe ne fussent pasrésolues 26 . Ces requêtes ne sont pas restées sans écho, la Cour de Vienne a admisen principe la dépendance d’une église métropolitaine orthodoxe du contenu del’empire, mais on n’en spécifiait laquelle; il y a avait seulement deux à Carloviţ,et Belgrade, la première dirigée par Vicenţiu Papovici, et la deuxième par MoisePetrovici, on ne l’a pas accordé au premier parce que son territoire se seraitélargi trop, et à l’autre parce qu’il n’inspirait pas de confiance aux autoritésautrichiennes 27 . Ainsi s’explique pourquoi Moise Petrovici a demandé en mai1725 qu’on lui étendît la juridiction sur l’Olténie aussi, ce qui a été approuvé à lafin de 1725, mais avec la restriction de visiter ce diocèse, parce que cela auraitservi de prétexte pour extorquer des argents 28 . Dans ces conditions c’est facile àcomprendre pourquoi l’évêque Damaschin, n’aurait pas accepté l’impression deslivres serbes à Râmnic. Mais le 5 décembre 1725, il est mort, le siège épiscopaldevenant ainsi vacant, et après la législation ecclésiastique en vigueur, le choixdu nouveau prélat devant être choisi par l’assemblée ecclésiastique, composée deprieurs et boyards, qui choisissaient trois candidats, dont le métropolite serbeproposait un pour être confirmé par l’empereur autrichien. En sept.-oct. 1726 lemétropolite serbe a proposé Ştefan, le prieur du monastère Govora, qui a étéconfirmé et monté sur le siège en mars 1726 à Craiova, mais sans être ordonnésur l’échelon ecclésiastique, étant renvoyé toujours jusqu’à sa mort du 20 août1727. Pour ça il est nommé Ipopsifiul Ştefan 29 . Dans un rapport du général Tigevers le Conseil viennois, reçu en mars 1727, il y consignait qu’il y avait eu desdifficultés à l’installation de l’évêque de Râmnic et il proposait qu’on n’accordâtpas à Moise Petrovici plus d’autorité qu’il avait 30 . Malgré tout l’effort déposépar Nicolae Dobrescu d’analyser plus profondément la situation de l’Eglised’Olténie, celui-ci n’a pas pu établir ce que le prélat serbe avait demandé. D’undocument de 1727, gardé dans les Archives Nationales Sibiu, L 1-5, f 23v-24, onconstate que l’administration de Craiova a rejeté la requête de Moise Petrovicide percevoir des dons du clergé d’Olténie, parce que ce serait un cas sansprécédant. Une autre requête du prélat serbe a été, sans doute, l’impression deslivres, dont on avait grand besoin, comme on vient de le mentionner.Les relations difficiles entre le diocèse de Râmnic et l’églisemétropolitaine serbe, le choix du siège épiscopal de Ştefan, qui a mené à bien lafonction de diortositor (correcteur) du livre Le premier enseignement pour lesjeunes gens et les difficultés de son ordination portent, selon notre opinion, à la26 Ibidem, p. 20-21.27 Ibidem, p. 52-53.28 Ibidem, p. 53-54.29 Ibidem, p. 60.30 Ibidem, p. 68.