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ARHIVELE OLTENIEI - Universitatea din Craiova

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Être préfet en Roumanie, 1866-1916. Stratégies de carrières 57Allemagne, Belgique ou en Italie. En outre, des jeunes roumains ont décrochéaussi, en Belgique un diplôme de licence et (ou) de doctorat en sciencespolitiques et administratives 15 , y compris quelques préfets. Il n’y a qu’unpourcentage réduit de Roumains qui restent à l’étranger, la grande majoritérevient au pays en accumulant ainsi un capital symbolique et culturel 16 .Dans les deux premières décennies après l’unification de la Moldavie etde la Valachie (1859) le nombre des fonctionnaires publics ayant suivi desétudes supérieures était faible, mais on observe que leur nombre va augmenterprogressivement. La poursuite des études supérieures, et surtout le fait d’obtenirle diplôme de licence, se fonde plutôt sur une certaine volonté personnelle quesur une nécessité ou exigence d’ordre professionnel. Pour ceux qui voulaient sedédier à la fonction publique au niveau local, savoir lire et d’écrire étaitsuffisant. Le soutien que leurs apportaient les politiciens, la position sociale deleur famille étaient les conditions pour occuper ces fonctions. Le pourcentagedes titrés ou des bacheliers était assez limité, ce qui s’explique par la créationrécente des deux facultés de Droit, par la relative difficulté d’étudier à l’étranger(un choix ouvert aux jeunes issus des familles riches) et par le chiffre élevé de«vieux» fonctionnaires, formés dans les années 1830-1840.Les changements législatifs sur les conditions d’admission, lesattributions et l’évolution du prestige de la fonction des membres du corpspréfectoral concernent premièrement les sous-préfets (les chefsd’arrondissement), ensuite les préfets. Ce n’est qu’en 1892 que l’accès auxfonctions de directeur de préfecture et de sous-préfet a été conditionné par lesétudes, en ce cas par le diplôme d’études supérieures, Droit ou Sciences del’État 17 , mais les dérogations qui les ont été accordées n’ont pas déterminéimmédiatement leur renouvellement. En ce qui concerne les préfets, ce n’estqu’en 1925, qu’est introduite la condition sur les études supérieures, pourtantl’analyse des études suivies nous montre le haut niveau intellectuel et mêmeprofessionnel de ces fonctionnaires.Pour cette étude nous avons réalisé une étude statistique pour les préfetsen fonction entre octobre 1895 et février 1901 18 .15 Voir Laurenţiu Vlad, Români la <strong>Universitatea</strong> Liberă <strong>din</strong> Bruxelles. Titularii unuidoctorat în ştiinţe politice şi administrative (1885-1899), in „Romanian Political Science Review”,vol. VI, no. 3, 2006, p. 635-640.16 Victor Karady, La migration internationale d’étudiants en Europe, 1890-1940, in„Actes de la Recherche en Sciences Sociales”, no. 145, décembre 2002, p. 55-56.17 Monitorul oficial, no. 169, 1 er novembre 1892, p. 4907.18 Durant cette période la Roumanie au pouvoir ont été les libéraux, qui ont donnécomme présidents du Conseil des ministres: Dimitrie A. Sturdza, du 4 octobre 1895 à 20 novembre1896 et du 31 mars 1897 à 10 avril 1899; P. S. Aurelian du 21 novembre 1896 à 30 mars 1897; lesconservateurs qui ont constitué un gouvernement dirigé par George Gr. Cantacuzino, du 11 avril1899 à 6 juillet 1900, suivi par un gouvernement dirigé par P. P. Carp, du 7 juillet 1900 à 13février 1901 (Mioara Tudorică, Ioana Burlacu, Guvernele României între anii 1866-1945. Liste deminiştri, in „Revista Arhivelor”, an XLVII, vol. XXXII, nr. 2/1970.

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