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ARHIVELE OLTENIEI - Universitatea din Craiova

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72Marusia Cârsteala nécessité politique d’un tel arrangement. Elles disent ouvertement que lenouvel engagement économique Anglo-Roumain porte moins sur leurs rapportscommerciaux proprement dits qu’il ne consacre une nouvelle orientationéconomique de L’Angleterre en Europe centrale et orientale” 5 . Le 9 mai, eninformant le Gouvernement roumain sur les dispositions favorables à l’essor ducommerce avec la Roumanie, constatées surtout dans les milieux financiersanglais, Vasile Grigorcea a exprimé l’opinion que la Roumanie devait en profiterdu plus tôt, en suggérant, dans ce sens, que le ministre de l’Économie Nationaleaille faire une visite à Londres, où il trouverait un très bon accueil, avec deschances d’obtenir des accords commerciaux et un emprunt pour organiserl’industrie de l’armement. Le “Financial News” offrait des explications édifiantesdans ce sens, en disant qu’entre la Grande Bretagne et presque tous les paysdanubiens se poursuit un échange de vues, visant à fixer les termes du concoursfinancier que la Grande Bretagne va ensuite leur apporter 6 . Vu les renseignementset autres suggestions transmis par les voies diplomatiques, aux printemps et été de1938, le gouvernement roumain s’est efforcé à intensifier sa coopérationéconomique avec la Grande Bretagne. Visant une meilleure coopération avec laGrande Bretagne, Vasile Grigorcea transmettait, durant l’été 1938: “Parmi nosmoyens de garder le contact avec la Grande Bretagne devrait aussi figurer unecoopération économique. Je sais que beaucoup de difficultés sévissent mais je saisaussi que les banquiers du City montrent certaines dispositions favorables, parcequ’ils ne voudraient pas que la Roumanie en arrivant dans un état excessif dedépendance économique envers l’Allemagne antisémite” 7 . Dans la suite de sonrapport Vasile Grigorcea sollicitait que: “Le gouvernement y envoie [à Londres]un économiste hautement prestigieux, pour qu’il y voie clair si et qu’est-ce qu’il ya à faire dans les domaines économique et financier” 8 .Durant la visite de Charles II à Londres (15-18 novembre 1938) celui-cia brièvement esquissé les propositions principales dans le domaine économiquedu gouvernement roumain pour le gouvernement anglais à savoir: la base navalesise sur le lac Taşaul; le problème de l’essor économique du Danube et de lamarine commerciale; le bois charpente et les entrepôts.Chamberlain avait promis que le gouvernement anglais allait examinerles propositions roumaines dans la lumière des dires du Roi et avait déclaré quesi, par suite d’un tel examen, l’on constatait qu’il était possible d’entreprendreune quelconque action sur l’une des directions proposées, il en serait trèscontent; il a aussi accentué que, par l’achat de 200.000 tonnes de blé roumain, legouvernement anglais avait prouvé son intérêt pour une coopération économiqueavec la Roumanie. Depuis la visite du Roi de Roumanie à Londres jusqu’à mimars1939, la question la plus importante dans les relations anglo-roumaines est5 Ibidem.6 Ibidem, f. 131.7 Ibidem, f. 114.8 Ibidem.

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