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ARHIVELE OLTENIEI - Universitatea din Craiova

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Les relations économique anglo-roumaines à la veille de la Seconde Guerre Mondiale 73restée celle de l’aide économique et financière sollicitée par le gouvernementroumain au cabinet anglais, dans le but d’éviter l’établissement de la dominationéconomique absolue de l’Allemagne sur la Roumanie. Dès le 13 avril 1939,après maints contacts et entretiens diplomatiques entre Bucarest d’une part etLondres et Paris de l’autre, la Grande Bretagne et la France s’engageaientunilatéralement à accorder assistance à la Roumanie au cas où celle-ci enviendrait à être soumise à un acte d’agression 9 . Mais le fait que le gouvernementbritannique n’avait pas l’intention de renforcer et de compléter la garantiedonnée à la Roumanie par une substantielle aide économique, financière etmilitaire est devenu encore plus évident aux yeux du gouvernement roumaindurant les pourparlers menés à Bucarest par la mission économique anglaise,dont le dirigeant était Leith Ross, en vue de la conclusion d’un accordéconomique. Celle-ci était arrivée à Bucarest le 24 avril 1939 et, les jourssuivants, avait négocié avec le ministre des finances Mitiţă Constantinescu etavec le gouverneur de la Banque Nationale un crédit britannique d’environ 5millions de livres sterling, à un intérêt de 6% (que les Roumains estimaient trèsélevé, sollicitant 3%) 10 . L’on a encore discuté de l’essor du commerce angloroumain,en parlant de ces entretiens, la presse anglaise consignait: “l’avisgénéral est que les négociations se développent de façon satisfaisante. Lamission britannique veut que l’opinion publique sache que les conversationsanglo-roumaines n’ont pas de caractère monopoliste et qu’il y a place pourd’autres pays aussi. Dans les milieux roumains l’on regrette que la mission ait euà entreprendre beaucoup de recherches préliminaires et que les Anglais n’aientpas, jusqu’à présent, déclaré jusqu’où précisément sont-ils disposés à aller” 11 . Laposition du gouvernement anglais dans cette question été subordonné, tout aussibien dans cette période, a son attitude de face à l’expansion de l’Allemagnehitlérienne vers l’Est et le Sud-Est de l’Europe, attitude qui restaitessentiellement constante; le cabinet Chamberlain n’ayant pas l’intention des’opposer avec fermeté à cette expansion, après lui avoir largement frayé sonchemin par l’accord de Münich. En 1939, le climat politique international s’estbeaucoup détérioré. Les archives des grandes chancelleries contiennent, pourmars et avril 1939, de nombreuses nouvelles sur l’imminence d’un dangerallemand visant la Roumanie. Le “cas Tilea” survenait dans ce climat tendu.Aussitôt après l’occupation de la Tchécoslovaquie, V.V. Tilea (le ministreroumain à Londres) sollicitait que la Grande Bretagne précisât sa position enversla Roumanie dans le contexte présent et l’octroi d’un emprunt de 10 millionslivres sterling pour l’acquisition d’armement et d’autres matériaux de guerre 12 .9 Constantin Vlad, Diplomaţia secolului XX, Bucureşti, Fundaţia Europeană Titulescu,2006, p. 137.10 Arch. MAE, fond Conventions, A. 20, vol. 18, f. 183.11 Ibidem, f. 185.12 Constantin Vlad, op.cit., p. 136.

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