05.05.2013 Views

Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil

Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil

Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> l’Inspection <strong>de</strong> l’enseignement <strong>agricole</strong> <strong>2001</strong><br />

110<br />

– 40 % <strong>de</strong>s jeunes en formation sont issus <strong>de</strong> l’enseignement <strong>agricole</strong>, essentiellement<br />

<strong>de</strong>s filières BEPA transformation,spécialités « laboratoire et contrôle<br />

<strong>de</strong> la qualité et agroalimentaire ».<br />

– Les autres,issus <strong>de</strong> l’Éducation nationale,sont majoritairement représentés<br />

par <strong>de</strong>s BEP « bio-services » et dans une moindre mesure par <strong>de</strong>s BEP « industrie<br />

chimique et traitement <strong>de</strong>s eaux ».<br />

2. Organisation <strong>de</strong> la formation<br />

Le caractère multisectoriel <strong>de</strong> la formation,du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s heures <strong>de</strong> cours,<br />

est respecté dans tous les établissements <strong>agricole</strong>s. Nous notons cependant<br />

que le programme <strong>de</strong> pharmacie et <strong>de</strong> cosmétique fait l’objet d’interprétations<br />

diverses. Le volume horaire qui lui est consacré se situe dans une large fourchette<br />

allant <strong>de</strong> 30 à 150 heures (cours et TP).<br />

Peu d’établissements font appel à <strong>de</strong>s intervenants extérieurs pour traiter<br />

cette partie d’où,<strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s enseignants,une forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’une formation<br />

complémentaire sur ces thèmes.<br />

Dans la moitié <strong>de</strong>s établissements gérés par le ministère <strong>de</strong> l’Agriculture, la<br />

filière Bac Pro BIT succè<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s formations du secteur agroalimentaire.<br />

Ces établissements possè<strong>de</strong>nt donc la plupart <strong>de</strong>s équipements nécessaires<br />

pour répondre aux exigences du programme <strong>de</strong> pratique <strong>de</strong> technologie<br />

industrielle et alimentaire. Les autres établissements ont dû s’équiper spécialement<br />

ou sont amenés à utiliser en « sous-traitance » <strong>de</strong>s installations extérieures<br />

pour l’ensemble <strong>de</strong>s travaux pratiques (cas <strong>de</strong> 25 % d’entre eux).<br />

Même pour les établissements convenablement pourvus, les équipements<br />

liés aux industries pharmaceutiques et à la cosmétique restent cependant le<br />

point faible <strong>de</strong>s lycées du ministère <strong>de</strong> l’Agriculture.Seul un tiers d’entre eux<br />

dispose du matériel nécessaire à la réalisation <strong>de</strong>s travaux pratiques dans ces<br />

<strong>de</strong>ux secteurs industriels.Les autres établissements ont le plus souvent recours<br />

aux ressources <strong>de</strong>s facultés <strong>de</strong> pharmacie.<br />

Il est à noter que les évaluations certificatives ne contrôlent pas systématiquement<br />

l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs liés aux trois secteurs d’activité concernés,<br />

en particulier lorsque les établissements ne disposent pas <strong>de</strong> leurs propres<br />

équipements.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!