Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil
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Prise en compte <strong>de</strong>s préoccupations environnementales dans la formation au BTSA « productions animales »<br />
l’intervention <strong>de</strong> disciplines autres que les sciences agronomiques,pourtant<br />
nommément portées au programme : l’histoire géographie semble souvent<br />
« jouer les utilités »,les sciences économiques sont communément absentes,<br />
l’écologie et la chimie sont peu présentes,en particulier la chimie n’intervient<br />
que très rarement selon le schéma proposé en termes <strong>de</strong> travaux pratiques.<br />
Au total, le sentiment <strong>de</strong>meure donc que l’importance <strong>de</strong>s questions environnementales<br />
n’est pas encore tout à fait pleinement traduite dans les pratiques<br />
<strong>de</strong> formation.Doit-on y voir,<strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s enseignants,une inquiétante<br />
résistance au changement ? une posture d’attente, voire <strong>de</strong> recul, <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s<br />
pratiques pédagogiques sortant du classicisme disciplinaire ? Mais l’école et<br />
les enseignants ne sont pas seuls en cause dans cette relative désaffection :<br />
malgré l’« actualité » apparemment croissante <strong>de</strong>s préoccupations environnementales,<br />
aucune mention n’a été faite <strong>de</strong> prolongements du module D 41,<br />
ni quant au choix <strong>de</strong> stage par les étudiants, ni quant à d’éventuels emplois<br />
liés à ces préoccupations.<br />
2.2. Quelques constantes et <strong>de</strong>s mises en œuvre<br />
extrêmement variables<br />
La place du module dans la formation ne fait ressortir aucune constante ;<br />
toutes les possibilités sont à peu près également rencontrées : première<br />
année, étalement sur <strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong>uxième année.<br />
Quelques constantes caractérisent cependant la mise en œuvre du module<br />
D 41 :<br />
– C’est presque toujours la zootechnie qui apparaît comme la discipline<br />
pilote ; elle est parfois associée à la phytotechnie : un ou <strong>de</strong>ux enseignants<br />
sont généralement les lea<strong>de</strong>rs du module.Cependant,la mise en place d’une<br />
réelle pluridisciplinarité est bien peu souvent satisfaisante ;c’est donc l’enseignant<br />
<strong>de</strong> zootechnie ou,à défaut,un enseignant technique <strong>de</strong> statut ingénieur<br />
qui, le plus souvent, assure lui-même la prise en compte d’approches<br />
issues d’autres disciplines ; il le fait autour <strong>de</strong> « questions » comme : « bâtiments<br />
et rejets », « nitrates et fertilisation », « politique <strong>agricole</strong> et qualité »,<br />
« élevage et air », etc.<br />
– Il existe une différence nette entre la voie scolaire et les autres voies <strong>de</strong> formation<br />
(apprentissage, formation professionnelle continue). Du fait d’une<br />
disponibilité horaire inférieure en apprentissage et formation professionnelle<br />
continue,les contenus marquent une forte tendance à y être plus mo<strong>de</strong>stes ;<br />
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