Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil
Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil
Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> l’Inspection <strong>de</strong> l’enseignement <strong>agricole</strong> <strong>2001</strong><br />
44<br />
<strong>de</strong>s problèmes :d’une part ce sont toujours les mêmes personnes qui sont sollicitées,<br />
les apprenants, les personnels <strong>de</strong>s établissements, les parents d’élèves…<br />
d’autre part ces actions conduites dans l’établissement posent quelques<br />
difficultés administratives, financières ou d’assurance.<br />
– Enfin, il existe <strong>de</strong>s crédits déconcentrés du ministère <strong>de</strong> l’Agriculture et<br />
<strong>de</strong> la Pêche qui servent au financement <strong>de</strong>s actions développées par les établissements<br />
en matière <strong>de</strong> développement, expérimentation, animation<br />
rurale et coopération internationale (crédits 44-40). L’enveloppe nationale<br />
<strong>de</strong> ces crédits est <strong>de</strong> 5 millions <strong>de</strong> francs, dont 10 % serviraient aux actions<br />
internationales 21 .<br />
Les autres sources <strong>de</strong> financement proviennent <strong>de</strong> la coopération décentralisée<br />
(collectivités territoriales) et <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> l’Union européenne qui sont<br />
<strong>de</strong> plus en plus fréquemment sollicités. Les responsables d’actions internationales<br />
cherchent ainsi à compenser la régression <strong>de</strong>s financements directs du ministère<br />
<strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> la Pêche et du ministère <strong>de</strong>s Affaires étrangères.<br />
Ces données soulignent certes <strong>de</strong>ux aspects que l’on peut considérer comme<br />
très positifs,à savoir la stratégie <strong>de</strong> diversification <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> financement<br />
<strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s établissements et l’acquisition progressive d’une compétence<br />
<strong>de</strong> montage <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> financement.Toutefois, le bas niveau <strong>de</strong>s financements<br />
directs du ministère <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> la Pêche pose un grave problème<br />
puisque les partenaires <strong>de</strong>s établissements (collectivités territoriales<br />
notamment) ne souhaitent intervenir financièrement que dans la mesure où<br />
l’autorité <strong>de</strong> tutelle participe elle-même au financement <strong>de</strong> l’action.<br />
Globalement,ces actions internationales restent donc <strong>de</strong> taille mo<strong>de</strong>ste :la moitié<br />
d’entre elles ont un budget inférieur à 50 000 francs, un cinquième ayant<br />
un budget supérieur à 100 000 francs, marquant néanmoins une augmentation<br />
globale <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong>s budgets par rapport à l’enquête <strong>de</strong> 1995 22 .<br />
En conséquence,il n’est pas étonnant que la moitié <strong>de</strong>s établissements considère<br />
que le problème majeur rencontré dans la conduite d’actions internationales<br />
est celui <strong>de</strong> leur financement.Pour autant,les moyens mis en œuvre,<br />
sous leurs différentes formes, apparaissent loin d’être négligeables.<br />
21. Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> la Pêche, DGER-FOPDAC- BCI, Éléments <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sur les programmes régionaux –<br />
mars 1998 – Partie « Coopération internationale », sans date.<br />
22. Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> la Pêche, DGER-FOPDAC- BCI, Enquête sur les actions <strong>de</strong> coopération internationale<br />
menées par les établissements publics au cours <strong>de</strong> l’année scolaire 1999, 2000.