Rapport de l'Inspection de l'enseignement agricole 2001 - ChloroFil
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<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> l’Inspection <strong>de</strong> l’enseignement <strong>agricole</strong> <strong>2001</strong><br />
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production reconstitués ou à une présentation du système <strong>de</strong> commercialisation,<br />
exceptionnellement à une analyse <strong>de</strong>s résultats technico-économiques.<br />
3.2. Remarques critiques<br />
De l’entretien avec <strong>de</strong>s candidats, il ressort qu’ils cherchent à présenter le<br />
fonctionnement <strong>de</strong> l’exploitation, <strong>de</strong> l’entreprise ou <strong>de</strong> l’organisme dans sa<br />
globalité mais font part <strong>de</strong> leurs difficultés pour élaborer un diagnostic global.<br />
Un candidat précise : « ce n’est pas évi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> porter un jugement sur l’entreprise<br />
car je ne sais pas comment les correcteurs, dont le professionnel,<br />
vont apprécier mes conclusions ». On constate à ce niveau un obstacle difficilement<br />
surmontable par les candidats qui estiment ne pas être suffisamment<br />
formés à cette prise <strong>de</strong> position argumentée. Certains candidats sont déroutés<br />
lors <strong>de</strong> la conduite <strong>de</strong> l’entretien par les examinateurs qui s’attachent à<br />
la vérification <strong>de</strong> l’exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> leurs propos plutôt qu’à l’évaluation <strong>de</strong> la<br />
capacité à débattre et à argumenter leur point <strong>de</strong> vue. Par exemple, <strong>de</strong>s candidats<br />
ont pu faire l’objet <strong>de</strong> critiques <strong>de</strong> la part du jury en raison <strong>de</strong>s orientations<br />
données par l’agriculteur à son exploitation.<br />
Il n’est pas inutile <strong>de</strong> rappeler que toute entreprise est un objet d’étu<strong>de</strong> qui<br />
se prête à l’approche globale et que,par définition,chaque producteur a <strong>de</strong>s<br />
raisons <strong>de</strong> faire ce qu’il fait : l’examen exige la parfaite neutralité <strong>de</strong>s examinateurs<br />
face aux choix <strong>de</strong>s exploitants.<br />
4. Les résultats<br />
L’analyse non statistique <strong>de</strong>s résultats à l’examen observés sur <strong>de</strong>ux années<br />
consécutives ne fait pas apparaître <strong>de</strong> dysfonctionnements pouvant remettre<br />
en cause l’épreuve. Cependant, on observe pour les options du secteur production,<br />
un écart pour <strong>de</strong>ux spécialités.<br />
Pour la spécialité cheval, un écart défavorable <strong>de</strong> 1,12 point en 1998 et 0,97<br />
point en 1999 avec la moyenne nationale est constaté.<br />
Pour la spécialité arboriculture fruitière (à faible effectif :36 et 42 candidats),<br />
un écart favorable <strong>de</strong> 0,9 point en 1998 et 1,31 point en 1999 avec la moyenne<br />
nationale est observé.<br />
Un examen rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s résultats par région montre <strong>de</strong>s différences pouvant<br />
aller jusqu’à 1 point. Une étu<strong>de</strong> approfondie <strong>de</strong>s résultats régionaux serait<br />
souhaitable.