Document de référence 2007 - Rexel

Dans le cadre de la politique définie ci-dessus, le Groupe
a souscrit des swaps payeurs du taux fixe libellés en
euros, dollars américains et canadiens, dollars australiens
et couronnes suédoises, pour un montant nominal de
999 millions d’euros au 31 décembre 2007, ainsi que des
options d’achat (caps) libellées en dollars américains, pour
un montant nominal de 316 millions d’euros au 31 décembre
2007. Les swaps arrivent à échéance entre mars 2008 et
mars 2010. Le Groupe a l’intention de renouveler ces swaps
de façon à se couvrir contre la variabilité des intérêts futurs
associés à son endettement à taux variable, conformément
à la stratégie décrite ci-dessus. Les couvertures sont
allouées par devise en fonction des anticipations du Groupe
sur l’évolution des taux d’intérêts liés à ces devises.
A la suite de l’acquisition de Hagemeyer et de l’augmentation
de l’endettement du Groupe en résultant, le Groupe a décidé
de modifier sa stratégie de couverture de taux d’intérêt et a
fait passer la part de sa dette nette à taux fixe ou plafonné
d’environ deux tiers à environ 80 %. Pour ce faire, le Groupe
a mis en place des couvertures complémentaires sous la
forme de tunnels d’options.
Au 31 décembre 2007, l’endettement financier net s’élevait à
1 607 millions d’euros. La dette à taux variable ou couverte
par des options en dehors de la monnaie (compte tenu de
la situation de marché qui prévalait au 31 décembre 2007)
s’établissait à environ 730 millions d’euros après déduction
de la trésorerie portant intérêts. En conséquence, une
augmentation du taux d’intérêt de 1 %, sur la dette nette à
taux variable (les couvertures optionnelles mises en place,
malgré cette hausse, restant en dehors de la monnaie)
aurait pour conséquence une hausse de la charge annuelle
d’intérêt d’un montant d’environ 7,3 millions d’euros au
31 décembre 2007. Cette même hausse aurait un impact
complémentaire positif de 16,0 millions d’euros sur les
capitaux propres du Groupe, avant impôt, à la suite de
l’appréciation de la juste valeur des instruments dérivés de
couverture correspondants.
Sur une base pro forma, une augmentation du taux
d’intérêt de 1 %, sur la dette nette à taux variable aurait
pour conséquence une hausse de la charge annuelle
d’intérêt d’un montant d’environ 17,1 millions d’euros au
31 décembre 2007.
4.5.2 Risque de change
La politique du Groupe vise à financer ses besoins dans
les devises des pays dans lesquels il opère. En raison du
caractère local des activités opérationnelles du Groupe et
de leur financement dans la devise locale (fonctionnelle) de
chaque entité, les filiales du Groupe sont rarement exposées
au risque de change. A l’exception de quelques transactions
limitées en nombre et inférieures à 200 000 euros chacune,
la gestion du risque de change est centralisée au niveau du
siège par la Direction des Financements et de la Trésorerie.
L’exposition au risque de change du Groupe résulte du
recours à des financements externes en devises ou de
financements octroyés aux filiales étrangères dans leur
devise locale ou reçus d’elles. Afin de neutraliser l’exposition
au risque de change, les positions en devises autres que
l’euro sont systématiquement couvertes au moyen de
contrats à terme d’une durée généralement comprise entre
un et trois mois. Les couvertures sont renouvelées tant que
l’exposition demeure.
L’essentiel des activités de Hagemeyer, à l’instar de celles de
Rexel, est local. En conséquence, l’exposition commerciale
au risque de change reste limitée. Concernant la couverture
des financements intragroupes, Rexel a pour intention
d’appliquer, au sein des entités Hagemeyer conservées par
Rexel, les mêmes règles et la même stratégie de couverture
du risque de change que celles couramment utilisées au
sein du Groupe.
En 2007, près des deux tiers du chiffre d’affaires du Groupe
étaient libellés dans des monnaies autres que l’euro, dont
près de 40 % en dollar américain et 10% en dollar canadien.
Plus des deux tiers des dettes financières étaient également
libellés dans des monnaies autres que l’euro, dont près de
54 % en dollar américain et 17 % en dollar canadien. Sur
une base pro forma, au 31 décembre 2007, 62 % du chiffre
d’affaires du Groupe étaient libellés dans des monnaies
autres que l’euro, dont 27 % en dollar américain, 7 % en
dollar canadien et 10 % en livre sterling. Par ailleurs, sur une
base pro forma, 45 % de la dette financière étaient libellés
dans des monnaies autres que l’euro, dont 26 % en dollar
américain, 8% en dollar canadien et 1 % en livre sterling. La
monnaie de présentation des états financiers étant l’euro, le
Groupe doit convertir en euro les actifs, passifs, produits et
charges libellés dans d’autres monnaies que l’euro lors de
la préparation des états financiers.
Les résultats de ces activités sont consolidés dans le
compte de résultat du Groupe après conversion au taux
moyen de la période. Aussi, une appréciation (dépréciation)
de 5 % de l’euro par rapport aux dollars américain et
canadien se traduirait par une réduction (augmentation)
du chiffre d’affaires de respectivement 193 millions
d’euros et 51 millions d’euros, et par une baisse (hausse)
du résultat opérationnel avant autres produits et charges
de respectivement 8 millions d’euros et 4 million d’euros.
Sur une base pro forma, une appréciation (dépréciation)
de 5 % de l’euro par rapport au dollar américain, au dollar
canadien et à la livre sterling se traduirait par une réduction
(augmentation) du chiffre d’affaires de respectivement
193 millions d’euros, 51 millions d’euros et 70 millions
d’euros, et par une baisse (hausse) du résultat opérationnel
avant autres produits et charges de respectivement
8 millions d’euros, 4 millions d’euros et 1 million d’euros.
Les dettes financières et les capitaux propres du Groupe
sont consolidés dans le bilan après conversion au taux de
clôture de l’exercice. Aussi, une variation de 5 % sur les
dollars américain et canadien par rapport aux taux de change
de clôture au 31 décembre 2007 aurait pour conséquence
REXEL 2007 | PAGE 21