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6. Description <strong>de</strong>s activités du Groupe<br />
<strong>de</strong> nature à entraîner une amélioration <strong>de</strong>s prix et <strong>de</strong>s<br />
conditions d’achat.<br />
6.3.7 Un modèle logistique efficace<br />
Les activités <strong>de</strong> distribution du Groupe s’appuient sur un<br />
modèle logistique qui comprend <strong>de</strong>s centres logistiques<br />
régionaux, <strong>de</strong>s agences mères et leurs agences satellites et<br />
<strong>de</strong>s agences autonomes. Le choix <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong> ces mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
distribution pour une région donnée dépend <strong>de</strong> nombreux<br />
paramètres.<br />
Le Groupe estime que ce modèle logistique permet<br />
d’adapter les services fournis aux besoins <strong>de</strong> ses clients<br />
en leur faisant bénéficier d’une gamme <strong>de</strong> produits<br />
plus étendue et d’adapter à moindre coût son mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
distribution aux caractéristiques <strong>de</strong>s marchés locaux.<br />
L’acquisition <strong>de</strong> Hagemeyer permet au Groupe <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsifier<br />
sa présence géographique en Europe, où il compte trois<br />
pays réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 800 millions<br />
d’euros et six pays réalisant un chiffre d’affaires supérieur<br />
à 350 millions d’euros, et, ainsi, <strong>de</strong> développer et mettre en<br />
œuvre <strong>de</strong>s modèles logistiques plus avancés.<br />
6.3.8 Un modèle économique<br />
générateur <strong>de</strong> flux <strong>de</strong> trésorerie<br />
La rentabilité opérationnelle du Groupe associée à une<br />
gestion rigoureuse <strong>de</strong> son besoin en fonds <strong>de</strong> roulement<br />
et à une faible intensité capitalistique, lui ont permis <strong>de</strong><br />
générer <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie importants.<br />
Le pilotage du besoin en fonds <strong>de</strong> roulement, visant à une<br />
réduction <strong>de</strong>s stocks et <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> paiement clients<br />
grâce à l’optimisation continue <strong>de</strong> la logistique et du credit<br />
management, est une composante <strong>de</strong> la rémunération<br />
variable du management. En conséquence, le besoin en<br />
fonds <strong>de</strong> roulement, exprimé en pourcentage du chiffre<br />
d’affaires, a décru régulièrement entre 2004 et <strong>2007</strong> pour<br />
atteindre 13,6 % au 31 décembre <strong>2007</strong>. Le déploiement du<br />
modèle logistique vers une structure fondée sur <strong>de</strong>s agences<br />
mères et <strong>de</strong>s centres régionaux <strong>de</strong> distribution ainsi que la<br />
mise en place <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> suivi du recouvrement <strong>de</strong>s<br />
créances sont <strong>de</strong>s exemples d’initiatives ayant conduit à<br />
une réduction du besoin en fonds <strong>de</strong> roulement du Groupe<br />
en pourcentage <strong>de</strong>s ventes.<br />
Par ailleurs, le Groupe a maintenu <strong>de</strong>s dépenses<br />
d’investissements brutes d’exploitation régulières au cours<br />
<strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rnières années à un niveau annuel compris entre<br />
0,7 % et 0,8 % <strong>de</strong> son chiffre d’affaires consolidé. Cette<br />
politique d’investissements est représentative <strong>de</strong> la faible<br />
intensité capitalistique <strong>de</strong> la distribution professionnelle <strong>de</strong><br />
matériel électrique basse tension et courants faibles.<br />
Le retour sur capitaux employés (1) a ainsi augmenté<br />
d’environ 350 points <strong>de</strong> base entre 2005 (2) et <strong>2007</strong>, grâce<br />
à une croissance plus rapi<strong>de</strong>, sur cette pério<strong>de</strong>, <strong>de</strong> l’EBITA<br />
par rapport à celle <strong>de</strong>s capitaux employés.<br />
Ainsi, le Groupe a pu financer une partie <strong>de</strong> sa croissance<br />
externe en 2005, 2006 et <strong>2007</strong> grâce à ses flux <strong>de</strong> trésorerie<br />
d’exploitation.<br />
6.3.9 Une structure <strong>de</strong> coûts flexibles<br />
Le Groupe bénéficie <strong>de</strong> leviers <strong>de</strong> rentabilité importants<br />
favorisant l’amélioration <strong>de</strong> sa marge opérationnelle en<br />
pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> croissance, dans la mesure où ses coûts fixes<br />
peuvent croître plus lentement que son chiffre d’affaires.<br />
A l’inverse, le Groupe estime que sa capacité d’adaptation<br />
lui permet d’atténuer l’effet défavorable d’une éventuelle<br />
baisse <strong>de</strong> chiffre d’affaires sur sa marge opérationnelle.<br />
Sur la base <strong>de</strong>s informations financières <strong>2007</strong>, le Groupe<br />
estime que la structure <strong>de</strong> ses charges d’exploitation avant<br />
amortissement se compose <strong>de</strong> coûts fixes (environ 48 %),<br />
<strong>de</strong> coûts flexibles (environ 29 %) et <strong>de</strong> coûts variables<br />
(environ 23 %). Les proportions <strong>de</strong>s coûts flexibles et <strong>de</strong>s<br />
coûts variables varient en fonction <strong>de</strong>s pays.<br />
Les coûts flexibles, constitués principalement <strong>de</strong>s frais<br />
<strong>de</strong> personnel en Amérique du Nord, <strong>de</strong>s dépenses<br />
promotionnelles et d’autres charges similaires, peuvent être<br />
ajustés rapi<strong>de</strong>ment selon l’évolution du chiffre d’affaires. Les<br />
coûts variables, constitués principalement <strong>de</strong>s commissions<br />
et bonus <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> vente, <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> transport ainsi<br />
que <strong>de</strong>s pertes et provisions sur créances commerciales,<br />
sont directement liés au chiffre d’affaires. En conséquence,<br />
si le Groupe fait face à une baisse d’activité, il estime être<br />
en mesure <strong>de</strong> faire évoluer sa structure <strong>de</strong> coûts flexibles et<br />
variables afin <strong>de</strong> limiter l’impact sur sa rentabilité.<br />
(1) Le retour sur capitaux employés est calculé par <strong>Rexel</strong> en rapportant le résultat opérationnel ajusté après impôts au capital employé ajusté. Le<br />
résultat opérationnel ajusté après impôts correspond au résultat opérationnel avant autres produits et charges, diminué <strong>de</strong>s charges financières<br />
liées aux engagements <strong>de</strong> retraite et d’un impôt théorique calculé sur la base du taux d’impôt moyen du Groupe. Le capital employé ajusté<br />
correspond à la somme <strong>de</strong>s agrégats suivants à chaque clôture : immobilisations corporelles et incorporelles et besoin en fonds <strong>de</strong> roulement,<br />
diminué <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte liée aux engagements <strong>de</strong> retraite, <strong>de</strong>s autres <strong>de</strong>ttes non financières et <strong>de</strong>s provisions. Les immobilisations incorporelles<br />
intègrent les survaleurs, qui ont été retraitées <strong>de</strong> la survaleur née lors <strong>de</strong> la mise en place du LBO, afin <strong>de</strong> retenir les survaleurs nettes existantes<br />
préalablement à la transition aux normes IFRS.<br />
(2) Le retour sur capitaux employés pour 2005 a été calculé en prenant comme hypothèse l’acquisition <strong>de</strong> <strong>Rexel</strong> Distribution par Ray Acquisition<br />
S.C.A. au 1 er janvier 2005 et sans tenir compte du goodwill généré par cette acquisition.<br />
PAGE 46 | REXEL <strong>2007</strong>